une propriété composite du 19e s. alliant maison bourgeoise, corps de ferme et atelier d'artiste dans un jardin romantique
Situation
Dans l'Oise, entre collines boisées, vastes plaines et villages de caractère dévoilant moulins, châteaux et lavoirs, à proximité de Beauvais, dans une commune champêtre et préservée empreinte d’un paysage bâti dont les origines remonteraient au 13e s., à quelques encablures d’imposants espaces forestiers et de riches champs et pâturages et à la confluence des identités picarde et normande. Le pays de Bray et le Vexin normand sont tout proches. Gisors et sa forteresse médiévale est à 20 min, Noailles et ses commerces à 10 min. Paris est à 1 h en voiture (par l’A16) ou en train, avec une gare à 10 min de la propriété.
Description
La demeure principale
Elle s'impose par sa taille et représente le cœur de la propriété.
Le rez-de-chaussée
C’est depuis la serre ouvragée dans le style Eiffel, baignée de lumière et rénovée dans les règles de l'art par des compagnons, que s'effectue l'accès aux principales pièces de la maison. Largement ouverte sur le jardin, elle assure une douce connexion entre les extérieurs et les appartements du rez-de-chaussée. Un grand salon puis une salle à manger suivent en enfilade. Ces pièces aux dimensions généreuses sont reliées à l’ancien corps de ferme qui propose à la suite une importante cuisine à l’ambiance rustique. Plus loin, ouverte sur la cour, une pièce palière dessert un salon-bibliothèque tapissé de livres avec placards de boiseries. Les sols en carrelage ocre ou damier noir et blanc répondent aux plafonds pour partie-rustiques et aux poutraisons apparentes. Ambiance bourgeoise mais aussi tonalités champêtre alternent délicatement au fil des pièces. Dans le grand salon avec boiseries de soubassement, un important escalier à la rampe en fer forgé orné de motifs à la grecque dessert les étages. Un second, plus campagnard et accessible depuis la cuisine, distribue d’autres pièces en étage. Les élégantes portes vitrées ou pleines permettent la communication entre les pièces ainsi que l’accès à la cour et au jardin. La cheminées de marbre fin 19e s., surmontée de trumeaux pour le salon et un poêle à bois dans l'entrée, apportent la touche de confort supplémentaire.
Le premier étage
Au-dessus du grand salon, l’escalier débouche sur une pièce palière donnant accès à une salle d’eau puis à un couloir qui distribue deux chambres. Le couloir et les chambres sont posés sur un parquet à lames. Des corniches courent sur les plafonds. Cheminées en marbre aux formes galbées de la fin du 19e s.
L’escalier secondaire accessible depuis la cuisine donne accès à l’étage aménagé sous combles de ce côté-ci de la propriété tandis qu’une porte permet la communication avec le même niveau de la maison principale. Trois chambres et une laverie. Poutraisons de chêne apparentes, parquet à lames et moquette. Une salle d’eau carrelée complète l'ensemble.
Le second étage
Sous combles, accessible depuis l'escalier principal, il se compose d'une grande salle aux poutraisons apparentes, actuellement à usage d’atelier de peinture.
L'atelier d'artiste
Une construction annexe orientée sud avec terrasse au sud-est fait office d’atelier. Partiellement ouvert sur une verrière, son armature de fer répond à l’esthétique de la serre de la maison bourgeoise.
La maison d'amis
En retour d’équerre du logis principal, un bâtiment de 70 m² sur deux niveaux, réhabilité, fait office de maison d’amis. Comme les autres bâtiments, cette maison secondaire est en appareillage de brique. Légèrement en retrait de la cour, sa position lui octroie la faculté d’être une agréable maison d’hôtes indépendante avec plusieurs ouvertures sur la cour et le jardin. Sa toiture est à deux pans. Le rez-de-chaussée comprend trois pièces posées sur carrelage avec solives apparentes et une salle d’eau. L'étage est composé d'une chambre.
La maisonnette
D'une surface d'environ 30 m², située un peu à l’écart des bâtis principaux, elle complète l’ensemble. Construite en briques, elle est recouverte de tuile de Beauvais.
Le jardin
D’une surface d’environ 3000 m², il se découvre dans un premier temps au-delà du portail d’entrée puis depuis la serre et ouvre de jolies perspectives sur l’ensemble du terrain. Déclinant arbres centenaires, pelouses arborées et massifs généreux, il est agrémenté d’un verger de vieux pruniers, d’un potager et d’un jardin planté d'arbres fruitiers. L'ensemble forme un dédale de senteurs emmitouflé, s’associant harmonieusement aux constructions anciennes. Un chêne vénérable, des érables et des cèdres s’y combinent délicatement, ainsi qu'un ginkgo biloba et un noyer fraîchement ajoutés. Pommiers et poiriers palissés, outre leur dimension esthétique, rappellent la fonction nourricière du jardin, jadis essentielle dans les corps de ferme. Une glycine et un lierre discipliné tapissent d’un vert tendre les bandeaux supérieurs des façades, les fleurs en pot, couleur fuchsia, réhaussant le tout.
Ce que nous en pensons
Une étonnante propriété composite qui témoigne de la douce décantation des âges qui en ont façonné son maintien d’aujourd’hui, tant la maison bourgeoise et son corps de ferme ont su conserver leur identité pittoresque et picarde. L'ensemble forme un bel écrin, noble et rustique, dans un environnement à la fois verdoyant et un peu bohème. Et puisque le lieu est propice à l’enchantement, il intègre la délicieuse armature de fer de la véranda qui lui sied à merveille. Au-delà de ses nombreux ornements, c’est également sa situation géographique qui en fait une demeure de qualité. Aux portes de la Normandie et pourtant si proche de la capitale, la propriété est de celle qui peut sans conteste abriter une vie de famille épanouissante comme une activité saisonnière de maison d’hôtes de qualité.
Référence 212283
Surface cadastrale | 3400 m2 |
Surface du bâtiment principal | 300 m2 |
Nombre de chambres | 6 |
Surface des dépendances | 150 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.