En Bourgogne, près de Beaune, un ensemble immobilier
d'architecture paysanne des 17e s., 18e s. et 20e s. entre cours et jardins
d'architecture paysanne des 17e s., 18e s. et 20e s. entre cours et jardins
Beaune,
SAONE-ET-LOIRE
bourgogne
21200
FR
Situation
La propriété, entièrement close de ses murs et bâtis, est située à mi-chemin entre Beaune et Chalon-sur-Saône, à 15 min en voiture. Par la route, Lyon est accessible en 1 h 30, Paris en 3 h 30 et Genève en 2 h 30. L'ensemble immobilier se trouve au cœur d'un village typiquement bourguignon, avec tous les commerces et services du quotidien. Traversé par deux rivières, le village est proche de zones boisées et de sentiers de randonnées idoines pour découvrir les environs, à quelques kilomètres seulement des vignobles classés par l'Unesco.
Description
L'ancien domaine est constitué de plusieurs bâtiments indépendants les uns des autres, assemblés autour d'une cour commune. Les murs sont, pour la plupart, en pierre et les toitures, à quelques exceptions près, en tuiles plates. Les habitations, quoique de hauteurs diverses, sont toutes élevées de deux niveaux.
À l'est, côté rue, se trouve le bâtiment le plus ancien, daté probablement du 17e s., dont les murs sont à colombages ; il est flanqué d'une galerie côté cour. Dans le prolongement de celui-ci, vers le sud, un bâtiment dont la construction remonte au 18e s. intègre le porche d'entrée dans la cour, qui le relie à la maison du 17e s.
Au nord, se tiennent par ailleurs une petite maison, dite "du régisseur", et une grange attenante, de facture plus récente. Également dans le prolongement nord, venant presque fermer la cour à l'est, des granges et des remises anciennes, ainsi que d'autres bâtiments annexes, sont affectées à l'activité agricole. D'anciennes écuries, aménagées pour le stockage du foin, se tiennent au milieu de la cour. L'accès au jardin, d'une surface d'environ 2 300 m², passe entre ces constructions au nord et les bâtiments d'habitation situés au sud et à l'est.
Au sud, dans un axe est-ouest qui ferme l'ensemble, une maison construite au cours des années 1920 fait la liaison avec le bâtiment du 18e s. à l'est dont l'une des façades longe la rue.
Formant comme un véritable petit domaine, s'ajoutent à ces lieux trois appartements de rapport indépendants, d'environ 64 m², 67 m² et 97 m².
À l'est, côté rue, se trouve le bâtiment le plus ancien, daté probablement du 17e s., dont les murs sont à colombages ; il est flanqué d'une galerie côté cour. Dans le prolongement de celui-ci, vers le sud, un bâtiment dont la construction remonte au 18e s. intègre le porche d'entrée dans la cour, qui le relie à la maison du 17e s.
Au nord, se tiennent par ailleurs une petite maison, dite "du régisseur", et une grange attenante, de facture plus récente. Également dans le prolongement nord, venant presque fermer la cour à l'est, des granges et des remises anciennes, ainsi que d'autres bâtiments annexes, sont affectées à l'activité agricole. D'anciennes écuries, aménagées pour le stockage du foin, se tiennent au milieu de la cour. L'accès au jardin, d'une surface d'environ 2 300 m², passe entre ces constructions au nord et les bâtiments d'habitation situés au sud et à l'est.
Au sud, dans un axe est-ouest qui ferme l'ensemble, une maison construite au cours des années 1920 fait la liaison avec le bâtiment du 18e s. à l'est dont l'une des façades longe la rue.
Formant comme un véritable petit domaine, s'ajoutent à ces lieux trois appartements de rapport indépendants, d'environ 64 m², 67 m² et 97 m².
Le bâtiment du 17e s.
Typique de l'architecture de l'époque, il a été construit avec des murs en pierre au rez-de-chaussée et à colombages au premier étage.
Côté rue, sa toiture débordante est maintenue par une poutraison horizontale très régulière. La façade présente sept baies dont deux avec portes au premier niveau et quatre baies au second. L'accès à la cour se fait par un porche en plein cintre peuplé d'hirondelles, fermé par une porte automatisée à double battant.
Côté cour, l'accès à l'étage du bâtiment se fait par un escalier en pierre qui débouche sur une galerie couverte d'une charpente en bois et de briques. Au pied de l'escalier, se trouve un puits à la margelle en pierre. Enfin, au rez-de-chaussée, une porte ouvre sur un appartement indépendant.
Le rez-de-chaussée
L'accès côté cour se fait par une porte prolongée d'un vestibule voûté en pierre. Il ouvre sur un appartement composé d'un salon, d'une chambre à coucher, d'une cuisine et d'une salle de bains. Le salon au sol en tomettes de céramique rectangulaires est éclairé par deux baies côté rue et équipé d'une cheminée en pierre de Bourgogne. La chambre est éclairée par une baie côté cour et le sol couvert d'un parquet moderne en chêne.
L'étage
L'accès se fait à partir de la galerie. Sur l'un de ses côtés, une porte ouvre sur une vaste pièce éclairée par deux baies et actuellement aménagée en bureau, avec une grande cheminée bourguignonne au foyer décoré de céramique. Le sol est en tomettes de céramique et le plafond à la française. Sur un côté de l'escalier, une porte conduit à un appartement constitué d'une entrée, d'une chambre à coucher, d'un salon et d'un débarras. Le logement nécessitera des travaux de finition. Le sol du salon est en tomettes rectangulaires, celui de l'entrée comme celui de la chambre en parquet de résineux.
La maison du régisseur
Accessible depuis la cour, elle jouxte la maison du 17e s. sur l'un de ses côtés. Probablement datée du 18e s., elle est élevée d'un rez-de-chaussée sous combles. D'une architecture simple, sa façade est rythmée de manière régulière par des baies aux encadrements en pierre. La porte d'entrée est surmontée d'une imposte. Trois baies dont une avec porte-fenêtre éclairent l'intérieur. Sur un côté du bâtiment se tient une grange, surmontée d'un grenier à fourrage, également accessible par l'intérieur de la maison.
Le rez-de-chaussée
L'entrée de la maison se fait par la cuisine, demeurée en l’état depuis les années 1950, comme le reste de la maison, qui nécessitera des travaux d'aménagement intérieur. Une cheminée, dans laquelle a été installée une ancienne cuisinière à bois, occupe le mur au nord. Une pierre d’évier se trouve sous la baie au sud. Sur un coté du niveau, trois pièces ont été aménagées en enfilade. Enfin, un dégagement donne accès à un escalier et à une salle d'eau avec toilettes de la même époque que la cuisine et ses équipements, puis ouvre sur la grange. Les sols du rez-de-chaussée sont en tomette rectangulaire ancienne.
L'étage
Desservi par un escalier en bois, un palier permet d’accéder à une chambre à coucher équipée d'une cheminée en marbre noir au sol en parquet de pitchpin, ainsi qu'aux différents greniers qui occupent la partie supérieure du bâtiment, au-dessus de la maison et de la grange.
La maison d'été
Située le long de la partie sud de la cour, elle a été construite dans les années 1920 au-dessus de l'ancienne cuverie. La façade nord présente six baies, l'une d'elles avec une grande porte de grange. La façade sud est complétée par un balcon accessible via un escalier depuis le jardin et par trois portes-fenêtres. Enfin, trois baies au niveau supérieur illuminent le grenier.
Le rez-de-chaussée
L'ancienne cuverie est accessible depuis une porte de grange à double battant, ou par une cuisine toute proche. Le sol est en pierre de Bourgogne et en béton. Une porte permet d'accéder à deux pièces : l'une décorée d'une ancienne cheminée ouvre sur la façade sud de la maison ; l'autre, qui servait probablement au stockage de bouteilles, a été transformée en bar.
L'étage
L'accès au second niveau se fait par l'escalier extérieur, via l'une des portes-fenêtres. Le niveau est recouvert d'un sol en pierre de Bourgogne. Les poutres sont apparentes. L'accès à une vaste cuisine, aménagée avec des matériaux anciens, dont des tomettes au sol, peut se faire directement depuis un salon équipé d'une cheminée de style bourguignon ou par un couloir qui distribue sur un côté, après la cuisine, une salle de bains avec double vasque, baignoire et douche, ainsi que des toilettes indépendantes. Deux chambres à coucher sont accessibles un peu plus loin.
Au bout du couloir, se trouve l'accès au grenier non aménagé, ainsi qu'à une chambre avec une ancienne cheminée qui ouvre le passage à une seconde chambre en contrebas, accessible par une volée de quatre marches.
La maison du 18e s.
Dans la continuité de la maison d'été, elle présente trois façades : une au sud avec accès au jardin par un balcon et un escalier en pierre ; une autre au nord avec deux remises adossées au rez-de-chaussée ; une troisième élévation sur rue à l'ouest, de style classique, qui ouvre par deux portes et trois baies à encadrement en pierre au premier niveau. Les pièces du second niveau sont illuminées par six baies dont deux avec portes-fenêtres à encadrements de briques ; l'une de ces dernières est complétée d'un balcon, l'autre d'un garde-corps.
Le rez-de-chaussée
Le rez de jardin de la maison est composée de deux remises de plain pied, d'un grand bureau avec un escalier conduisant au logement de l'étage, une buanderie et un local technique en enfilade ainsi qu'un accès à une cave. L'ensemble a fait l'objet d'une réfection récente, mais le sol en carreau de ciment jaune et noir a été conservé.
L'étage
L'accès se fait soit par le bureau du rez de jardin, soit par l'escalier de la façade sud. Un dégagement au sol en mosaïque des années 1950, accessible par l'entrée au sud et suivi d'un couloir, distribue l'ensemble des pièces de l'étage. Un grand salon lumineux s'ouvre sur le balcon et le jardin au sud. Une cuisine de facture récente avec sol en carreau de céramique blanc dispose d'une vue sur la cour intérieure et ses bâtis en pierre. Un couloir distribue quatre chambres à coucher qui se succèdent avec baies ouvrant sur la rue et une grande salle de bain. Les sols ont conservés le charme des tomettes de céramique ancienne ainsi que les parquets.
Les granges
Au fond de la cour, au nord et à l'est, se situe en ensemble de sept granges et remises aux sols en terre battue, qui abritent des greniers à foin et occupent une surface d'environ 273 m² au sol.
Les écuries
Situé au centre de la cour, le bâtiment en pierre avec des encadrements de portes en brique abrite deux boxes sous son toit à pan unique. À l'étage, un grenier à foin a été aménagé avec des parois en bois. Deux œils-de-bœuf apportent une pointe d'originalité à la façade principale.
Le jardin
Composé de multiples espaces étendus sur une surface d'environ 2 500 m², il inclut une partie constructible. Il est formé d'un verger de cognassiers, cerisiers, pommiers et pruniers. Tilleuls et frênes bordent la maison d'été d'un espace ombragé propice aux déjeuners campagnards et autres moments de détente. De là, une allée, qui conduit hors de la propriété, permet d'accéder rapidement au centre du village par un discret portail. Un petit îlot de bambous, au pied de l'escalier extérieur en pierre bordé d'une treille et de massifs fleuris, est aménagé en jardin de thé, au plus près de la maison du 18e s.
Ce que nous en pensons
Un domaine emblématique du pays bourguignon, qui marie l'authenticité de bâtiments historiques à la fonctionnalité du bâti moderne d'après-guerre. Au calme et isolés de l’extérieur par leur agencement autour d'une cour centrale, les différents édifices et dépendances ouvrent de nombreuses perspectives pour les futurs occupants de la propriété. La création d'un ensemble de tourisme en hôtellerie restauration ou bien la possibilité de développer un projet résidentiel d'habitat partagé avec quatre habitations dont deux logements de plain-pied s'ouvrent à la réflexion. Une grande famille trouverait également en ces lieux un espace de vie chaleureux et très bien situé, à quelques heures de la capitale. La propriété dispose, en outre, de revenus réguliers et conséquents provenant de la location de trois appartements indépendants ainsi que d'un parc en partie classé en terrain constructible.
990 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 990182
| Surface cadastrale | 5212 m2 |
| Surface du bâtiment principal | 600 m2 |
| Nombre de chambres | 10 |
| Surface des dépendances | 300 m2 |
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
