L'ancien relais de chasse du marquis de Bruny, ses 17 ha
dans le Luberon, ses sources et son environnement exceptionnel
dans le Luberon, ses sources et son environnement exceptionnel
Roque-sur-Pernes,
VAUCLUSE
paca
84210
FR
Situation
Le domaine s'étend entre le massif du Luberon et le mont Ventoux, dans le parc naturel régional du Mont-Ventoux, aux abords d'un village illustre édifié sur un roc : un lieu de caractère dominé depuis le 11e s. par son château et admirablement restauré avec ses calades et fontaines. Tout autour, dans ces Alpes provençales au relief doux, les villages perchés le disputent aux sites naturels remarquables.
Le domaine, préservé de toute nuisance de voisinage et à l'abri des regards, est accessible par deux routes : une première, qui serpente depuis Saumane, et une seconde très scénique, à partir du village pittoresque du Beaucet. Il s'étend du levant au couchant au cœur d'une nature préservée de toute atteinte, d'une variété rare pour la région.
Tous les commerces et services sont accessibles aux villages, situés à environ 1,5 km de la propriété. Cette dernière est en outre à 40 min d'Avignon, de sa gare TGV et de son aéroport, et à 1 h de l'aéroport de Marseille.
Description
Le domaine est bordé au nord par un plateau rocheux qui abrite en son sein de remarquables habitats troglodytiques ; au sud, il s'étend en suivant la course du soleil sur de riches prairies en restanques contrefortées par d'immenses monolithes, qui forment la limite méridionale de la vallée. La topographie, qui le protège par ses murailles naturelles, se prêtait naturellement à la cynégétique, cela n'a nullement échappé à la noblesse de la région.
La propriété est implantée sur un site dont l'altitude moyenne est de 320 m, et ses bâtiments ont été édifiés à mi-pente, là où la vallée s'ouvre et où les sources jaillissent. Le noble bâtiment, typique d'un relais de chasse aristocratique avec son grand escalier d'apparat et des différentes entrées, a été construit par le marquis Raymond de Bruny d'Entrecasteaux, trésorier général de France en Provence. La famille de Bruny était une famille de la noblesse de robe provençale dont plusieurs membres se sont distingués, au service des rois de France aux 17e et 18e s.
L'ex-pavillon de chasse se prolonge au midi et au levant par un ancien clos, dont l'angle sud-ouest est flanqué d'une tour-pigeonnier.
La cour d'entrée du pavillon est ombragée par des platanes centenaires, qui puisent leur force dans l'une des trois sources de la propriété, formant à cet emplacement un premier bassin, à l'image d'un miroir d'eau dans lequel se reflète l'élévation occidentale.
À l'est, le parc s'étend à perte de vue, formé de deux restanques à découvert qui suivent la pente naturelle du terrain et s'évanouissent dans la prairie en fond de vallée.
Plusieurs dépendances – maison de gardien, remises et hangar – sont partiellement à couvert des arbres, légèrement à l'écart du pavillon de chasse, adossés aux colosses rocheux voisins.
Les murs des différents bâtiments sont en pierre, percés de baies droites aux formats divers, et les toitures en tuile canal à deux ou quatre pans.
La propriété est implantée sur un site dont l'altitude moyenne est de 320 m, et ses bâtiments ont été édifiés à mi-pente, là où la vallée s'ouvre et où les sources jaillissent. Le noble bâtiment, typique d'un relais de chasse aristocratique avec son grand escalier d'apparat et des différentes entrées, a été construit par le marquis Raymond de Bruny d'Entrecasteaux, trésorier général de France en Provence. La famille de Bruny était une famille de la noblesse de robe provençale dont plusieurs membres se sont distingués, au service des rois de France aux 17e et 18e s.
L'ex-pavillon de chasse se prolonge au midi et au levant par un ancien clos, dont l'angle sud-ouest est flanqué d'une tour-pigeonnier.
La cour d'entrée du pavillon est ombragée par des platanes centenaires, qui puisent leur force dans l'une des trois sources de la propriété, formant à cet emplacement un premier bassin, à l'image d'un miroir d'eau dans lequel se reflète l'élévation occidentale.
À l'est, le parc s'étend à perte de vue, formé de deux restanques à découvert qui suivent la pente naturelle du terrain et s'évanouissent dans la prairie en fond de vallée.
Plusieurs dépendances – maison de gardien, remises et hangar – sont partiellement à couvert des arbres, légèrement à l'écart du pavillon de chasse, adossés aux colosses rocheux voisins.
Les murs des différents bâtiments sont en pierre, percés de baies droites aux formats divers, et les toitures en tuile canal à deux ou quatre pans.
L'ancien pavillon de chasse
Bâtiment de plan rectangulaire coiffé d'une couverture à quatre pentes, le pavillon s'élève sur trois niveaux, avec des façades enduites d'une couleur ocre et, au levant comme au couchant, des baies verticales à disposition symétrique avec contrevents peints en bleu. À l'est, une vierge niche au-dessus de la porte qui ouvre sur le futur verger et l'actuel potager. À l'ouest, un balcon accessible depuis la chambre du premier niveau est tourné vers la vallée.
Le gros œuvre et une partie du second œuvre sont terminés, permettant aux futurs acquéreurs de continuer la remarquable rénovation qui a été récemment engagée.
Le rez-de-chaussée
L'entrée du pavillon débouche sur un hall, percé du levant au couchant par des baies avec portes anciennes en bois. De là, un escalier tournant et assez imposant – typique d'un lieu d'apparat, avec grille d'époque en fer forgé – dessert les deux niveaux supérieurs et les pièces à vivre du rez-de-chaussée, au centre duquel il se situe : à droite, une cuisine percée de baies verticales qui permettent l'accès au verger à l'est et à l'ancien clos au sud ; à gauche, deux salons, séparés par une porte à deux battants avec leurs cheminées engagées, en bois sculpté et en pierre d'époque, datée. Un sol de pierres et un plafond à caissons ornent le premier salon, qui ouvre sur la vallée côté ouest. Dans le second salon, le sol est couvert de carreaux de ciment anciens, les plafonds sont moulurés et deux baies verticales ouvrent sur le verger naissant et sur le potager. Une porte en bois permet de rejoindre le hall d'entrée.
Le premier étage
Un palier dessert de part et d'autre une bibliothèque dont les murs sont percés en trois points cardinaux et d'une suite composée d'une chambre à coucher, d'une salle de bains et d'une garde-robe. La garde-robe et la chambre sont tournées vers l'ouest, un balcon avec garde-corps en fer ouvre sur la vallée. Les trois baies verticales de la salle de bains lui procurent une éclatante luminosité. Au sol, une chape liquide a été coulée qui laisse le choix du revêtement à venir.
Le deuxième étage
Un palier dessert quatre pièces de nuit : à droite, deux chambres à coucher se partagent une salle de douche centrale et des toilettes séparées ; à gauche, un dortoir a été pensé pour accueillir jusqu'à six couchages. La dernière chambre du niveau, dissimulée par sa garde-robe, est orientée à l'ouest. Ces divers espaces se partagent une seconde salle de bains ouverte sur l'est. Les revêtements des sols et des murs seront à poser.
Les caves
Adossée au roc sur lequel repose la maison, une cave est accessible depuis un escalier intégré au mur en pierre sèche au nord de la maison. Équipée d'un bac en pierre ancien, elle servira de buanderie et de partie technique pour la maison.
L'ancien clos et sa tour-colombier
L'ancien clos ouvert est situé au sud du pavillon ; recouvert d'une calade d'environ 80 m², il est agrémenté d'une gloriette métallique avec piliers en blocs de pierre monolithe anciens. Une cuisine d'été sous sa toiture à deux pans, équipée d'un four à pain, relie la cuisine du pavillon à un pigeonnier, élevé de deux niveaux et couvert d'un toit à quatre pans. La salle basse de ce dernier accueille aujourd'hui une chambre froide adossée au roc ; la partie haute, accessible par un escalier depuis l'entrée ouest, paraît idéale pour y installer un atelier ou un bureau, entre autres possibilités.
La maison de gardien
Construite en pierre au sud du pavillon, elle est élevée de deux niveaux et recouverte d'un toit en tuile canal à deux versants bordé d'une génoise à deux rangs.
Le rez-de-chaussée
Un garage et un local s'ouvrent dans la partie nord du bâtiment à travers une grande porte coulissante et une porte à deux battants, toutes deux en bois peint en bleu. Un auvent s'adosse à la façade ouest et une cave est accessible à l'est.
Le premier étage
L'accès se fait par une terrasse exposée au sud, dirigée vers la forêt et ses monolithes. Elle se compose d'une cuisine, d'une salle de séjour ouverte au sud et à l'est, enfin d'une chambre à coucher avec salle d'eau au nord.
Le parc en restanques
Deux restanques, murs de pierres sèches typiques de la région, délimitent "le projet paysager du potager" tel qu'il a été conçu par les occupants actuels pour l'aménagement des abords orientaux du pavillon. La première restanque pourrait être mise à niveau pour y installer une terrasse en calade qui borderait le pavillon sur trois côtés. L'espace verdoyant d'environ 1 600 m² qui s'étend vers l'est, dans son prolongement, est aisé à imaginer relativement découvert, tel qu'il est actuellement, mais aménagé en zones de cultures potagères et fruitières bien délimitées. À l'articulation entre les deux niveaux du parc, un bassin miroir serait alimenté par le ruissellement des eaux de pluie, depuis les bâtiments, et par les sources du domaine. Un escalier centré sur la porte de la maison ferait la jonction piétonne entre la terrasse et le potager paysager.
Les terres, les vergers, les prairies et les bois
Les 16 ha de terre alentours se composent de vergers, de prairies et de bois.
Les prairies à perte de vue s'étendent à l'est du pavillon sur une surface d'environ 3 ha. Certaines parcelles sont classées bio, avec le label Ecocert, et permettront selon le projet d'y pratiquer une agriculture respectueuse de l'environnement.
Des chênes truffiers et pieds de vignes anciennes encore en place promettent de belles récoltes. Au nord du pavillon, plusieurs vergers de cerisiers, d'amandiers et de pruniers sont à réhabiliter pour que s'y fassent de nouveau ressentir les premiers frissons du printemps.
Une forêt luxuriante composée de chênes, de pins, de hêtres, de noisetiers, de saules, de marronniers, de plaqueminiers et de micocouliers entoure le pavillon. Au sud, l'ascension d'un sentier bordé de fougères conduit aux pieds d'une paroi rocheuse, dont le sommet domine le vallon et offre un point de vue sur le mont Ventoux. Une oliveraie, actuellement d'une vingtaine de pieds, pourrait également renaître et produire un nectar apprécié des occupants.
Ce que nous en pensons
Campé au milieu de ses terres, l'ancien pavillon de chasse et ses dépendances semblent coupés du reste du monde. Véritable oasis du Vaucluse dans laquelle l'eau, la terre, la forêt et les champs se combinent suivant une précieuse alchimie et transmettent à l'esprit et au corps un concentré de tranquillité et de repos.
Vivre dans ce vallon privé, c'est continuer d'écrire une histoire millénaire : celle d'une goutte d'eau sur une roche calcaire, un signe que la vie pouvait ici se trouver privilégiée. Il n'est pas surprenant de retrouver sous ces terres les traces de fossiles et de poteries du passé. Sur les anciennes restanques en pierre sèche où s'étend le parc de ce vaste domaine, les traces des ancêtres portent à retrouver les pouvoirs d'une terre prometteuse et gourmande.
1 782 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 554076
| Surface cadastrale | 17 ha 28 a 80 ca |
| Surface du bâtiment principal | 360 m2 |
| Nombre de chambres | 6 |
| Surface des dépendances | 120 m2 |
| dont aménagées | 50 m2 |
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
