Situé dans le centre historique de Semur, face à la collégiale Notre-Dame dont les bases remontent au XIe s., la demeure domine une place pavée entourée de maisons à pans de bois, d'hôtels particuliers et de nombreux commerces accessibles à pied. D'un style architectural classique et sobre, l'hôtel particulier est orienté nord-est-sud-ouest. Il présente une façade antérieure rythmée de façon harmonieuse par quatorze baies réparties en sept travées. Le toit mansardé à la couverture d’ardoises est percé par deux lucarnes bombées chacune décorée d'un visage masculin ou féminin, en haut-relief. Ainsi, ceux qui furent possiblement les premiers occupants de la demeure veillent désormais sur elle. Un escalier à double volée donne accès à la porte principale. Celle-ci est d'un style sobre, qui a pour seule décoration un encadrement au bossage simple, dominé par un linteau en chapeau de gendarme. C'est l'unique entrée du bâtiment côté rue.

L'hôtel particulier

Le rez-de-chaussée
Passé la porte, un vaste hall d'entrée se dévoile, dallé en pierre de Bourgogne et baigné de lumière. Un grand escalier à trois volées à la structure remarquable, légère et élancée, dessert le premier étage. L'entrée distribue de nombreux espaces. À droite, une porte donne accès à une pièce qui fait office de bureau, avec vue sur la place et la collégiale. À gauche de l'escalier, une seconde porte mène au niveau inférieur, celui du restaurant, tandis qu'un dégagement s'ouvre sur une salle qui permet d'accueillir les hôtes pour le petit-déjeuner. Dans son prolongement, côté ouest, une pièce aux lambris anciens renferme un billard. Les portes et lambris ont été conservés partout où ils avaient survécu, c'est-à-dire quasiment dans la totalité du bâtiment. Enfin, la porte de gauche dessert les deux vastes salons. Séparés par une cloison en grande partie ouverte, ils forment un espace traversant très lumineux. Le premier affiche l'élégance d'un salon d'apparat grâce à son sol de tomettes anciennes et son plafond à la française. Dans son prolongement, le second, à l'ambiance plus moderne, a un plafond stuqué et un parquet à point de Hongrie. Vient ensuite une grande cuisine avec son sol de tomettes qui, entre ses aménagements modernes, dévoile le meilleur des deux mondes. Enfin, se découvre une petite pièce en retrait à usage libre, lumineuse et calme.

Le premier étage
Desservi par le grand escalier de l'entrée, il se compose de trois chambres d'hôtes, indépendantes et chacune agrémentée d'une salle de bains ou d'une salle d'eau avec toilettes. Plafonds à la française, cheminées en marbre, boiseries et sols couverts de parquets à point de Hongrie ou de tomettes s'accordent pour donner à quiconque y séjourne l'envie d'y revenir. Dans la continuité de l'escalier, une rampe en fer forgé poursuit son élan et cercle un palier aérien, lequel distribue, en plus des chambres d'hôtes, la partie privative et l'accès aux combles. Le premier ensemble est composé d'une chambre parquetée, d'une ample salle de bains et d'une pièce au sol de tomettes hexagonales, qui peut abriter une activité nécessitant du calme et de l'isolement, à la manière de sa jumelle du niveau inférieur.

Les combles
À aménager, ils se divisent en deux sections, dont une au volume particulièrement imposant.

Le rez-de-jardin
Accessible depuis le hall de l'hôtel particulier par un escalier dont l'accès est contrôlé ou par un grand portail qui donne sur une rue du quartier historique, il est occupé par le restaurant et par une première terrasse extérieure qui permet de dévoiler aux hôtes une vue imprenable sur la vallée de l'Armançon. Une large véranda anime également la terrasse et plusieurs salles sont disponibles à l'intérieur du bâtiment. Le restaurant et sa terrasse font l'objet d'un bail commercial qui court jusqu'en 2029.

Le petit logement
L'aile ouest est desservie par une porte qui donne sur une terrasse ou par un passage qui relie le corps de bâtiment principal par une bibliothèque longiligne et intimiste. Cette section est élevée de deux niveaux, dont chacun est aménagé d'une chambre d'hôtes. Une buanderie se trouve au rez-de-chaussée. Les chambres dévoilent une vue sans pareille sur le vallon de l'Armançon.

La terrasse
Elles sont au nombre de deux, exposées au sud, la première est occupée par le restaurant et dévoile une vue remarquable sur un panorama verdoyant et sur les remparts. Elle compte également un bâtiment, aménagé côté est, qui a dorénavant une vocation technique et abrite notamment une chaufferie.
La seconde terrasse, en contrebas, est à usage privé et fait office de jardin. Elle présente les mêmes atouts que celle qui la surplombe, avec une surface supérieure.