À Cahors, sur le quai de la rive droite du Lot, la « Maison Henri IV »,
un hôtel particulier emblématique de la ville, classé MH, à rénover
Cahors, LOT midi-pyrenees 46000 FR

Situation

Par la route à 110 kilomètres de Toulouse (aéroport international et TGV), mais aussi 85 kilomètres d’Agen (TGV ; 3h15 environ de Paris). Au coeur du Quercy, à Cahors, sa capitale, ville médiévale d’Art et d’Histoire, épousant les méandres de la rivière Lot. Le pont Valentré en est le symbole, inscrit au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’Unesco. Une cité de 19.000 habitants, dynamique, agréable à vivre, labellisée Grand site d’Occitanie pour son intérêt touristique majeur.
Un point de départ idéal pour découvrir un patrimoine naturel d’une grande diversité et les formidables témoignages historiques de la région : vallées du Lot, du Célé ou de la Dordogne, Parc Naturel Régional des Grands Causses, bastides médiévales, villages perchés, châteaux, églises romanes, vestiges gallo-romains...

Description

Située quai Champollion sur la rive droite du Lot, la propriété fait partie intégrante du site Patrimonial Remarquable de Cahors, couvert par un Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (PSMV). La partie nord de la maison donne sur une petite place à partir de laquelle on prendra plaisir à découvrir le centre historique, ses ruelles bordées de vieilles demeures aux façades médiévales préservées du temps, ses jardins secrets, ou encore la Cathédrale Saint -Etienne, chef-d’œuvre de l’art Gothique, inscrite sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco dans le cadre des « Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle ». Le quai qui suit les contours de la rivière constitue une vraie promenade à parcourir tout au long de l’année en appréciant les beaux paysages environnants. La demeure principale dispose de deux entrées sur ses façades Nord et Ouest. Un haut portail forgé à double battants pleins permet par ailleurs d’accéder à la cour en L formant désormais jardin. A l’Ouest, un second bâtiment élevé sur quatre niveaux offre si besoin une place de stationnement en rez-de-jardin. Un passage privatif situé à ses côtés permet de rejoindre la ruelle arrière une fois passée une porte forgée protectrice. L’entrée principale de ce logis donne sur la ruelle permettant une réelle indépendance si besoin.

La demeure principale

L’édifice a été construit sur les vestiges d’un bâtiment plus ancien, probablement vers la fin 15e siècle. L’histoire raconte que Henri de Navarre y aurait séjourné en 1580 lors de la prise d’assaut de Cahors. Depuis le 17ème siècle il est la propriété de la même famille (excepté une courte période comprise entre la fin du 19e siècle et le début du 20e s.). La demeure - ancien hôtel particulier désormais classé MH dans sa totalité -, en impose tant par ses dimensions, que par la singularité architecturale marquée par l’évolution de sa structure, ses façades aux nombreuses baies moulurées simples ou à croisées, le sommet de sa tour d’escalier à demi-hors-œuvre et sa tourelle surmontées de toitures coniques, ou encore sa terrasse couverte donnant plein Sud, construite à l’image d’un « soleiho », traditionnel grenier ouvert anciennement dévolu au séchage. Bâtie tant en moellon, qu’en brique ou encore en colombage, la maison s’élève sur cinq niveaux (hors caves, et sommet de la tour), surmontés de toitures à longs pans en ardoise, ou en tuiles creuses pour la seule partie sud. Les intérieurs disposent d’une surface habitable de 650 m2 environ (ancien étage de service inclus ; hors grenier et caves). L’ensemble conserve encore une belle « patine », reste très authentique, et propose un grand nombre d’éléments architecturaux d’origine en excellent état de conservation : escalier en vis en pierre, parquets à chevrons ou en échelle, plafonds à la Française, fenêtres à meneaux, volets intérieurs, vitraux, encadrements de portes et cheminées monumentales moulurées à ornementations végétales représentatives de l’école Quercinoise, galerie extérieure en bois formant balcon... Deux escaliers desservent les différents niveaux, permettant ainsi de créer si besoin des divisions indépendantes : celui de la tour, en pierre, ouvert sur cour, et celui du vestibule d’entrée à l’Est, en bois quart tournant.


Sous-sol
Les caves sont accessibles par l’escalier en vis de la tour. On en dénombre cinq sur deux niveaux de sous-sol, dont trois voûtées, pour un total de 159 m2 environ.
Le rez-de-chaussée
La partie nord est occupée par une grande salle (106 m2 environ), scindée en deux par une arcade en arc brisé surbaissé. Une autre arcade du même type constitue l’entrée de cette pièce à partir de la cour, alors que côté place on y accède par une belle porte Renaissance richement décorée. Les deux passages qui permettaient autrefois de rallier la tour d’escalier ainsi que le vestibule de l’entrée est, sont désormais condamnés (mais pourraient être rouverts). Ces derniers distribuent actuellement une pièce à usage d’atelier et une buanderie (ancienne cuisine avec cheminée en pierre).
Le premier étage
Accessible par l’escalier en vis de la tour, la partie nord comporte ici un grand salon (70 m2 environ) traversant, agrémenté d’une cheminée monumentale moulurée à ornementation végétale, d’un parquet à chevron, de fenêtres à meneaux équipées de vitraux, et d’un plafond à la française culminant à 4.50 m. Le salon s’ouvre au sud-ouest sur galerie extérieure formant balcon dominant la cour. A l’opposée, lui succède une chambre (40 m2 environ) disposant aussi d’une cheminée en pierre, et profitant d’une belle vue sur le Lot et les environs. Plus au Sud, la tour d’escalier en vis dessert la salle à manger (42 m2 environ) comportant une cheminée en pierre qui serait celle d’un important château de la région. On y trouve également un parquet à échelle ainsi que des vitraux. La pièce s’ouvre à l’Ouest sur la cuisine et au Nord sur un petit salon plus simplement décoré donnant accès à l’escalier en bois de la partie est.
Le deuxième étage
Au Nord se tient la bibliothèque (70 m2 environ) que l’on atteint par l’escalier en vis de la tour. La pièce est traversante et s’agrémente d’un parquet droit, d’une cheminée monumentale en pierre et d’un spectaculaire plafond à la française culminant à près de 4.70 m. A l’Est, il se prolonge d’une chambre (38 m2 environ), dont la cheminée plus modeste s’équipe d’un manteau en bois sculpté. La vue sur le Lot est ici des plus agréables. Une autre chambre lui est contiguë au Sud, elle même étendue d’une antichambre desservie par l’escalier de la tour. Plus au Sud, ce dernier donne accès à la chambre dite « Henri IV » (42 m2 environ), aux vitraux symboliquement marqués de la lettre « H » surmontée d’une couronne. Pas de cheminée, mais un beau plafond à la française, un parquet en échelle, et des coussièges installés dans l’embrasure de la baie à meneaux donnant sur le fleuve, à l’Est. Au Sud-ouest, la chambre est complétée par une pièce attenante équipée d’une cheminée en pierre. Elle est aussi directement accessible par la cage d’escalier secondaire, tout comme la salle de bain, et le bureau complétant l’aménagement de l’étage.
Le troisième étage
Accessible par l’escalier en vis de la tour, ce niveau est constitué par la seule terrasse couverte donnant plein Sud, construite à l’image d’un « soleiho », traditionnel grenier ouvert anciennement dévolu au séchage. Notons que cet aménagement n’est pas celui d’origine. Cet étage a été rajouté à la fin du 19e siècle. Il était alors fermé, sa façade sud comportant quatre fenêtres. La transformation en terrasse n’aurait donc été réalisée qu’au cours du 20e siècle.
Quatrième étage
L’étage comporte un grenier, ainsi que quatre pièces restées en l’état, autrefois à usage de chambre pour les besoins du personnel de maison. Un petit escalier en vis placé dans une tourelle donne ici accès à une pièce circulaire, lumineuse, située au sommet de la tour d’escalier principal, et comportant une belle cheminée en pierre moulurée à ornementations végétales.

Logis secondaire

Accessible par la cour, au moyen du passage menant à la ruelle située à l’Ouest, mais également par l’entrée donnant sur cette même ruelle, le bâtiment s’élève sur quatre niveaux. Inoccupé depuis des années, l’ensemble, aménagé simplement, est à restaurer en totalité. La surface habitable représente 91 m2 environ (hors garage, ancienne échoppe, et entresol). Le rez-de-cours comporte, un garage (18 m2), une ancienne échoppe (14 m2), ainsi qu’un entresol (14 m2). Un studio (27 m2) et un deux pièces (64 m2 sur deux niveaux) prennent place sur les trois étages supérieurs.

Ce que nous en pensons

Hormis une parenthèse d’une trentaine d’années, l’édifice - l’un des plus remarquables de la ville de Cahors -, est détenu depuis 1661 par la même famille. Salué en 1862 par un classement très précoce au titre des Monuments Historiques, l’ouvrage a vu sa structure évoluer au fil du temps, mais pas sa richesse architecturale, restée constante et admirable. La bâtisse cherche désormais un second souffle et nécessite d’être prise en main pour que soit organisés les travaux à même de pérenniser l’existant tout en l’adaptant aux exigences de l’habitat d’aujourd’hui. Un programme certes ambitieux, mais au combien gratifiant pour tout passionné de pierre et d’histoire et/ou toute personne à la recherche d’un formidable lieu, au combien singulier, certainement adapté à de multiples projets. Les avantages fiscaux liés au classement MH, mais aussi à la situation du bien en secteur sauvegardé, devraient assurément constituer une aide précieuse, ou une motivation supplémentaire pour franchir le pas.

820 000 € Honoraires de négociation inclus
778 000 € Honoraires exclus
5% TTC à la charge de l'acquéreur


Voir le Barème d'Honoraires

Référence 926751

Surface cadastrale 556 m2
Surface du bâtiment principal 741 m2
Nombre de chambres 10
Surface des dépendances 137 m2

Conseiller

Ilan Libert +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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