La demeure principale

Élevée de trois niveaux, la demeure est couverte d’une toiture à quatre pans en tuiles, surmontée de deux lucarnes passantes à fronton côté est et ouest ainsi que de quatre lucarnes rondes engagées côté nord.
D’une surface d’environ 550 m² habitables et totalement restaurée, elle mêle harmonieusement les matériaux authentiques récents employés et les éléments d’époque respectueusement conservés : carrelage en terre cuite, parquet de bois, éviers en pierre, cheminées en pierre taillée du 17e s. ou en briques, escaliers également en pierre, portes doubles en bois du 18e s., croisées à meneaux, poutraison et charpente apparentes, notamment.
Bien entretenue, avec des volumes généreux mais sans démesure, la maison comporte principalement au rez-de-chaussée les pièces de réception : cuisine, salle à manger, salon, un bureau, un ensemble nuptial et des toilettes ainsi que, à l’étage, quatre chambres et des espaces de commodités ou de détente.

La maison d'amis

La pièce centrale fait office de salle de séjour et bénéficie d'un accès direct à la piscine. Autre particularité : elle abrite l’entrée d’un four à pain dont la voûte et la sole se trouvent dans la pièce suivante, non loin d’une salle de douche et de toilettes. Contiguë à la salle de séjour, se tient par ailleurs une chambre avec mezzanine.
Ici, les sols sont carrelés de tomettes et les murs enduits, excepté dans la chambre, qui a conservé ses murs de pierre. Il faut ensuite sortir du logis pour accéder au garage qui le jouxte.

La maison de gardien et les dépendances contigües

Les dépendances s’étirent suivant un axe nord-sud, délimitant la partie du parc située à l’est de la maison principale. La couverture de l'une d'elles est en fibrociment, partiellement posée sur charpente métallique. Un porche en son centre, qui constituait probablement l’accès principal autrefois, sépare une grange « dans son jus » au sol en terre battue et un grand préau abritant du matériel agricole, ouvert à l'est et délimité par trois piliers de bois. Dans son prolongement, un haut abri de toit protège une terrasse et l’entrée du logement des gardiens.
De plain-pied, la pièce à vivre de ce dernier réunit espaces de vie et de cuisine autour d’une cheminée de briques. Un couloir dessert une première chambre et, par un autre dégagement, des toilettes, une salle de douche ainsi que deux autres pièces à coucher. La rénovation est récente et le chauffage assuré par une chaudière individuelle au gaz. Un grenier aménageable et accessible depuis l’auvent couvre toute la surface du logement. Enfin, en retour d’angle et dans la partie sud des dépendances, s’appuie un four à pain prolongé par une chapelle, avec toiture à quatre pans, plafond de bois, fenêtres à vitraux, murs enduits en beige et sol parqueté en bois. Tout ici concourt à l’atmosphère apaisante du lieu.

La maison du meunier

Des bosquets de végétation dissimulent en partie la maison annexe depuis le chemin, seule une terrasse, visible sur un côté, laissant deviner le bâtiment. Il comprend deux logis : l'un est à usage privatif tandis que le second sert actuellement de gîte.

Le premier est composé d’une pièce à vivre orientée au sud où l’espace salon se joint à la cuisine équipée de meubles bas et s’étirant sur un mur de la pièce. Des carreaux de ciment y agrémentent le sol et un parquet de bois côté salon. Dans le dégagement qui fait suite, se tiennent des toilettes et une garde-robe, vouée à l’accès à la pièce du niveau inférieur lors de travaux futurs. Dans le fond, enfin, la chambre s’assortit d’une salle de douche en retour.

C’est en longeant, par l’extérieur, un mur couvert de vigne vierge et en tournant à l’angle de la maison, ici bordée par une grande terrasse, particulièrement appréciable en été car orientée au nord et à la vue lointaine, que se fait l'entrée dans le second logis.
Une cuisine a été aménagée, mais sans meubles hauts, dans une pièce séparée par un passage ouvert vers le salon. Une chambre, à proximité, présente des murs peints comme la majeure partie des pièces, seul un mur en pierre appareillée faisant exception. Un carrelage couvre les sols de la cuisine à la salle de bain. Spacieuse, cette dernière permet une circulation appréciable entre les différents éléments qui la composent ; des toilettes sont partiellement cachées derrière une cloison et séparées du reste de la pièce par une porte vitrée. Elle communique avec le salon-salle à manger par une porte de bois. Ici, le sol est recouvert d’un parquet bois dans la partie salon et d'un carrelage en terrazzo dans la partie salle à manger. Deux murs de pierres appareillées et un poêle à bois procurent chaleur et douceur en toute saison. Un escalier de bois à quart tournant placé dans un angle du salon dessert l’étage. À ce niveau, les plafonds sont en voliges de bois et une partie de la poutraison est apparente. Deux chambres dont une peut servir pour un enfant, occupent les espaces et sont associées à une salle de douche ainsi qu'à des toilettes séparées. Les sols à l’étage sont en parquet de bois et les murs peints. Enfin, au sous-sol, se trouvent les pièces en attente de travaux. Le canevas de l’aménagement de deux pièces est balisé, avec dalles de béton au sol, menuiseries fermant les baies et attentes en plafond. Les fondations de l’ensemble sont à cru, appuyées sur la roche qui affleure partout sur le plateau ; au début du 19e s., ce type de construction sur une roche suffisamment dure permettait d’économiser des travaux de fondation importants.
Dans le jardin, enfin, un bain nordique apporte un agrément supplémentaire au logis.

Le moulin à vent

Situé en bout de propriété, face à un panorama à 360° qui domine la vallée du Lot, se tient un atypique moulin datant du 18e s., au toit en poivrière avec tuiles en bois de cèdre.
Passé une petite porte de bois, se découvre chaque niveau, desservi par un étroit escalier en pierre, puis de bois. Au rez-de-chaussée, une cuisine équipée inclut un coin repas. Au premier étage, a été aménagée une salle de douche avec toilettes et cumulus, tandis que le deuxième abrite un salon et que le dernier niveau est occupé par une chambre secrète sous la charpente en bois du moulin.
Les murs ont gardé leurs pierres apparentes, les sols de bois sont les plafonds des niveaux inférieurs, celui de la cuisine étant couvert de tomettes. Chaque niveau bénéficie d'une hauteur sous plafond allant de 2,1 m à 2,65 m et d'une surface approximative de 11 m².

Le bûcher et le pigeonnier

Il s’agit d’une ancienne soue, où l’auge en pierre servant à alimenter l’animal est toujours visible. Construit en pierre et chapeauté d'une toiture à deux pans de tuiles canal, le bâtiment loge aussi un appentis ouvert servant de bûcher. Plus loin, près du muret en pierre qui mène d’un angle de la demeure à le rejoindre, un petit pigeonnier, recouvert d’une toiture de tuiles plates et surmonté d'un épi de faîtage, arbore des murs en briques à colombages. À son niveau inférieur, il cache une remarquable pièce voûtée.

Le parc

Une pelouse bien entretenue entoure les abords immédiats de chaque bâtiment et la piscine située près du logis. Elle se confond ensuite avec les prairies du plateau parsemées de chênes truffiers, noisetiers et noyers.
Les espaces verts sont émaillés d’arbres ou d'arbustes, parfois de haies ou de bosquets, tous totalement intégrés aux lieux. Arbre assez remarquable, le marronnier situé près de la demeure principale offre une fraîcheur recherchée l’été, confortablement installé à l’abri de sa frondaison sur la terrasse, près du puits.
Les friches et les bois sont situés en contrebas sur le terrain, formant un écran appréciable et sécurisant la propriété : chênes, genévriers, cornouillers et robiniers, notamment, y croissent lentement. L’eau nécessaire y est apportée de manière naturelle par les pluies ou par la borne d’irrigation présente sur le terrain.