C’est dans le prolongement de la rue principale du village, à l’harmonieuse architecture albigeoise, qu’apparaît la propriété, un peu en retrait et protégée par ses arbres aux espèces variées. Depuis le portail, la vue s’ouvre sur le jardin clos, d'environ 2 500 m², qui entoure la demeure aux tonalités douces et à la symétrie parfaite. Enduite de couleur ocre à l’exception de son soubassement, qui laisse deviner la pierre dont elle est composée, la façade avant est ponctuée de briques roses, qui environnent les moellons, encadrent les baies et constituent la corniche et le bandeau filant, moulurés, ainsi que les entablements des fenêtres du premier étage, bordées de balustres en poire. En accord avec ces couleurs chaleureuses, la toiture neuve en tuiles mécaniques orangées parachève l’équilibre esthétique de la bâtisse.
Une porte d’entrée en bois à double battant de trois panneaux ouvragés, surmontée d'une imposte à petits carreaux de verre, annonce un raffinement ornemental qui se confirme dans chaque pièce de la demeure. Depuis le grand hall, dont le sol d’origine en mosaïque a été conservé, la distribution des différents espaces est fluide. Un escalier de marbre souligné d'une rambarde en fer forgé est magnifié, en demi-étage, par un vitrail multicolore relayant la lumière en une délicate variété chromatique. Trois niveaux à l'importante capacité d’accueil se succèdent. Le vestibule accède directement à un salon de réception, à une cuisine-salle à manger, elle-même prolongée d’un cellier faisant également office de buanderie ainsi qu'à une pièce aménagée en bureau, qui peut aussi abriter un grand lit. Des toilettes et une salle de bain d’inspiration italienne s'y ajoutent. Ouvrant sur le jardin depuis la salle à manger, une porte-fenêtre conduit vers la terrasse, de quelque 35 m², qui prolonge utilement la pièce. Au premier étage, trois grandes chambres lumineuses ainsi qu’un salon plus intime, qui peut devenir une quatrième chambre, se partagent l'espace avec des toilettes et deux pièces d’eau. Au second étage, un grenier, d'environ 120 m² au sol, avec une importante hauteur sous plafond, parfaitement rénové et isolé, ouvre de multiples possibilités. Des choix d’équipements aux partis pris décoratifs, l'ensemble, de bonne facture et aux finitions soignées, constitue un lieu de vie confortable et coloré.

La maison de maître

Le rez-de-jardin
De part et d’autre de l’entrée, deux grandes pièces se font face, éclairées par quatre larges fenêtres ouvrant sur le parc arboré. Le parquet patiné posé à l’anglaise participe à la décoration chaleureuse qui s'y trouve. Sur la gauche, une première porte peinte en indigo, couleur dominante des menuiseries intérieures, commande le salon de réception dont la cheminée de marbre porte la date de sa conception et le nom de son premier occupant, ancien maire du village ; son plafond est mouluré et centré sur une rosace aux fins motifs. Sur la droite, se trouve un bureau qui tient aussi lieu de chambre d’amis et peut être converti en ensemble indépendant de plain-pied du fait de son généreux volume et de la salle de bain toute proche. Au bout du vestibule, une double porte en verrerie d’art, dont les motifs répondent à l'imposte en regard, donne sur la cuisine, qui dispose d'une partie technique et d'un espace salle à manger, éclairée de nombreuses fenêtres donnant sur le jardin. Un cellier attenant fait également office de buanderie. Perpendiculaires au vestibule, un premier couloir couvert de tomettes blondes mène vers des toilettes, et un second vers une salle de bain, une entrée latérale et une cave.

La cave
Située sous l'escalier que commande le hall et qui distribue les divers niveaux de la demeure, elle a été récemment réhabilitée et assainie par un système de drainage performant.

Le premier étage
L’escalier en pierre, bordé d'une rampe à barreaux en fer forgé avec main courante en bois, débouche sur un palier parqueté rehaussé par le bleu profond des portes réparties sur son pourtour. Deux d’entre elles sont galbées. Sur la gauche se trouve une première chambre au caractère préservé, avec son patchwork de pierres et de briques apparentes, qui jouxte une salle de douche affichant des teintes de lapis-lazuli mariées à la blondeur du parquet patiné. La deuxième chambre comporte une cheminée de marbre noir rehaussée par la peinture framboise qui la surplombe, en écho à la tête de lit arrondie de même tonalité et en alternance avec les murs clairs. Une troisième pièce a été aménagée en un confortable salon aux solives apparentes, doté d'une alcôve où loger un lit et composer ainsi une troisième chambre à coucher. Dans la quatrième pièce du niveau, la surface est partagée entre un espace nuit, une douche à l’italienne et un vestiaire. Enfin, derrière une ultime porte, se découvre un couloir conduisant vers des toilettes et un escalier bleu nuit qui accède au second étage.

Le second étage
Ce qui était jadis des combles se révèle être aujourd’hui, à la faveur d’une rénovation d'excellence et d’une isolation de qualité, un espace exploitable à volonté. Son orientation, sa luminosité, sa charpente apparente sous un plafond d'importante hauteur et sa vue sur les Pyrénées permettent aisément d'envisager pour le niveau, non cloisonné, différentes destinations.