Bordant la place d’un village typique de la région toulousaine, avec une halle de marché et une église du 14e s., la propriété comprend une maison, un jardin qui abrite une piscine, une annexe et un garage. Au nord, la bâtisse principale présente une façade en brique construite sur arcades, élevée d’un étage et couverte d’un toit à deux pans en tuiles canal tout juste refait. Au sud, le jardin se divise en plusieurs espaces : une terrasse, qui occupe toute la largeur de la maison, puis à gauche une petite construction, au centre, une piscine, enfin, plus loin, un salon d’été et un ancien chenil.
Au bout de la petite allée menant au fond du terrain se trouve une bâtisse, élevée d’un étage, qui fait office de garage. Le jardin est clôturé de murs de briques roses enduits. Sur le côté, une porte en métal permet d’accéder à la ruelle adjacente.

La maison principale

Au nord, une façade au camaïeu de briques roses présente six arcades dont deux latérales. Leurs arcs en plein cintre, en briques d’une couleur plus soutenue et à clé de voûte saillante et sobre, reposent sur de larges piliers à section carrée coiffés chacun d’une corniche moulurée. Derrière les arcades, la galerie, au sol couvert de carreaux de terre cuite aux tons rose-orangé clair, abrite trois baies pleines de fenêtres à grands carreaux ainsi qu’une large porte en bois de carolin. Encadrée de briques roses, composée de deux battants et surmontée d’une imposte vitrée avec une ferronnerie des plus sobres, cette dernière forme l’entrée principale de la propriété. Rythmée par trois bandeaux et une corniche, tous moulurés, la façade est percée à l’étage de six baies encadrées de contrevents en bois peint en blanc.
Au sud, enfin, l'élévation compte au rez-de-chaussée sept baies de plain-pied – dont cinq permettent l’accès à la terrasse – et sept baies, à l’étage. Sous le toit, que surmontent trois souches de cheminée, du lierre s’épanouit et surmonte de sa verdure rafraîchissante les percements de l’étage. Les ouvertures sont presque toutes protégées par des contrevents blancs en bois.

Le rez-de-chaussée
La porte d'entrée, d'origine, ouvre sur un premier espace qui dessert, à droite, un bureau, à gauche, des toilettes et l’accès à une cave, enfin en face, derrière une double porte vitrée, un corridor qui dévoile une perspective sur le jardin. Pièce maîtresse de cet espace, un large escalier en ormeau à balustres, daté de 1869, donne une allure bourgeoise à la demeure.
Le corridor dessert les pièces communes de la maison, toutes orientées au sud : à gauche, une vaste cuisine, tout équipée et aux poutres apparentes en chêne foncé. Adossée à un mur, une cheminée en briques roses, au linteau en chêne foncé, assure un chauffage partiel de l'habitation. Grâce à une hauteur sous plafond de plus de 3,2 m et une triple baie vitrée allant du sol au plafond, la cuisine bénéficie d’une abondante luminosité.
Au bout du corridor, une porte en partie vitrée conduit au jardin. À droite, il accède à un salon. Dans des tons crème et gris clair, les murs sont décorés de panneaux de bois aux moulures droites. Au centre de l’un d’eux, trône une cheminée en marbre rouge bordeaux, encadrant un poêle en fonte, coiffée d’un miroir à l’encadrement doré. Le salon présente un parquet à l’anglaise en pin de couleur miel. Il distribue, à droite, le bureau et, en face, un ensemble de quelque 54 m², composé d’une chambre au parquet en chêne massif à bâtons rompus, d’une salle d’eau, d’un vestiaire et d’une buanderie, les pièces communiquant entre elles par des portes en bois.
Le plafond de la chambre est orné d’une peinture en trompe-l’œil. Au centre d’un faux-plafond décoré de motifs foliaires, un balconnet arrondi, en pierre blanche sculptée, fleuri de roses, de primevères et de pensées, donne l’impression d'un ciel de printemps où virevoltent deux hirondelles.
L'étage
L’escalier tout en bois et à double volée conduit à l’étage. Une fenêtre située au-dessus d’un palier intermédiaire apporte une lumière douce qui permet d’apprécier la hauteur sous plafond, de 7 m environ.
À l’étage, une première fenêtre éclaire un palier qui surplombe l’escalier. Puis un large corridor au parquet à bâtons rompus dessert, à gauche, un ensemble indépendant de 28 m² environ, composé d’une chambre parquetée de chêne clair, d’une salle de bain, de toilettes et d’un rangement.
Puis se répartissent, de chaque côté du corridor, cinq chambres parquetées dont les surfaces sont comprises entre 18 et 32 m². Deux d’entre elles sont associées à une salle d’eau. Deux renferment chacune une cheminée en marbre, dont les tons varient du blanc et gris à un marron grisé avec inclusions beiges et blanches. Une autre chambre avec deux murs en briques apparentes bénéficie d'un petit poêle à bois. Enfin, une dernière chambre, à restaurer, a conservé nombre d’éléments authentiques, tels un parquet en chêne massif à bâtons rompus, une cheminée en marbre marron foncé et sa bordure en carreaux de ciment rouges et noirs, des tissus muraux bleus clairs aux arabesques couleur crème et un vestiaire aux placards profonds. Les autres parquets de l’étage sont en sapin.

La cave
Elle est recouverte au sol d'un gravier au ton clair et parfaitement ventilée. Trois poteaux intermédiaires soutiennent les poutres maîtresses. Sur un premier mur ont été construites des étagères en béton, aux formes singulières en arc surbaissé, destinées au stockage des bouteilles de vin. Sur deux autres murs, ont été installées des étagères droites en pin clair.