À Uzès, un ancien domaine vivrier du 19e s. devenu vaste maison de famille,
son parc arboré clos, sa truffière, son oliveraie et sa piscine.
Uzès, GARD languedoc-roussillon 30700 FR

Situation

Dans le Gard provençal, aux pieds de la cité ducale d'Uzès, proche du Haras national et de sa célèbre École d’attelage.
Dans une région très convoitée et mondialement reconnue pour ses richesses architecturales, son patrimoine historique et préhistorique et la haute qualité de sa gastronomie avec ses productions vinicole, oléicole et truffière.
Le ville d’Uzès s’enorgueillit de nombreux commerces mais surtout d’un marché illustre qui a lieu sur sa Place aux Herbes depuis 800 ans.
Spécialisé dans les confiseries, avec l’implantation en ses terres, d’une célèbre multinationale du bonbon, Uzès est le berceau historique de la fabrication de réglisse.
À 5 min. du Duché d’Uzès, à 30 min. de Nîmes TGV, 45 min. d’Avignon TGV, à 80 min. de l’aéroport international de Montpellier et à 30 min. de l’A9.

Description

C’est l’exemple même d’un mas agricole construit au sortir du 18e s, probablement sous le Directoire ou le Premier Empire, et dont les propriétaires décidèrent très rapidement qu’il devait absolument apparaître comme beaucoup plus qu’un simple mas.
Tout au long du 19e s des transformations furent menées, jusqu’à ce que les corps de logis forment une entité architecturale d’allure noble, très identifiable dans ce domaine, à quelques trots d’attelage du Haras national.
Au 20e siècle, les transformations et les extensions se poursuivirent de façon très efficaces en terme d’habitat familial, aboutissant à un groupe de plusieurs dépendances dont toutes se complètent intelligemment.
Aujourd’hui le domaine incluant truffière et oliveraie, présente à la fois une vaste maison de famille aux allures de demeure aristocratique, la Roseraie, aménagée à usage confortable villégiature avec ses chambres, suites, et des dépendances toutes habitables.
Un labyrinthe de buis, plantation d’apparat assez fréquente dans les jardins provençaux du 19e siècle accueillait autrefois le visiteur dans le jardin sud avant d’être rasé par un précédent propriétaire. Il ne demande qu’à revivre à nouveau.
De son affectation fermière, le mas a conservé aussi une pouzarenque, roue à godets, entièrement restaurée, témoignage devenu rare en Uzège, où ces norias ont disparu avec la motorisation des pompes à eau.
L’accès d’origine qui ouvrait depuis la route du haras national, directement sur le parc, totalement clos de murs de pierres sèches, a été remplacée par une nouvelle grille et un accès légèrement plus au nord pour libérer le parc.
L’entrée se fait aujourd’hui par une allée bordée d’oliviers.

La roseraie

Accessible par la terrasse est, la façade noble est en appareil réglé de calcaires des carrières d’Uzès. Elle présente un décor de fronton avec jour ceint d’une couronne triomphale, très caractéristique des modénatures antiques en vogue sous le Directoire et l’Empire.
Le couronnement pyramidé qui octroie son statut noble à cette demeure est renforcé par d’autres modénatures de façade à motifs d’arabesques, de fleurs et de fruits, posées en rehaussement de chaque linteau.
Élevée d’un seul étage, cette façade noble dialogue avec la terrasse par une porte d’entrée en bois à imposte ajouré en éventail. Elle brille par son équilibre résolument classique avec ses quatre portes fenêtres armées de contrevents en bois, réparties symétriquement de part et d’autre de la porte d’entrée. À l’étage, cinq hautes fenêtres, munies de garde-corps en fer forgé, sont également flanquées de volets de type persienne.
Au sud, la demeure dévoile une structure très différente, en « U », flanquant le corps central de deux ailes en retour d’équerre, chacune élevée d’un étage formant une cour semi-ouverte. Le corps central lui-même est rehaussé d’un étage en attique servant d’amortissement de façade. Enfin, une galerie extérieure en façade d’étage, accessible par un escalier extérieur latéral, relie les deux ailes, évoquant certains ouvrages de la Renaissance.
Aucune génoise sous le toit en tuiles romaines anciennes, mais un soffite légèrement incurvé.
La cour ouvre plein sud sur une prairie où trône un bassin carré à fontaine centrale de même géométrie. Elle est encadrée de pins, de platanes, de marronniers et de lauriers roses.
Les façades nord et ouest sont quant à elles plus austères.


Le rez-de-chaussée
La distribution des pièces ne suit pas l’apparat de la façade noble. C’est en effet davantage autour de la cour sud que sont groupés d'une part l'habitation principale avec ses pièces d'apparat et de service d'autre part un appartement au couchant disposant d'un séjour, d'une cuisine, d'une salle de douche avec toilettes et d'une chambre à coucher. Les murs sont chaulés de blanc, les sols mêlent parefeuilles anciens, carreaux de ciment ou dallage de pierre selon les pièces.
Le premier étage
Le premier étage est divisé en deux entités distinctes, l'une logée derrière la façade noble à l'est ouvrant sur le parc au sud, accessible par la cage d'escalier principal du mas, et l'autre dans l'aile occidentale du mas accessible depuis la cour au sud par un escalier droit extérieur. Six confortables chambres avec chacune une salle d'eau avec toilettes s'articulent autour de vastes espaces assurant la distribution des pièces. Le premier espace au cœur du corps central est aménagé en bibliothèque, tandis que le second auquel on accède par une coursive couverte est composé d'un vaste salon à usage de salle de billard à double hauteur sous les rampants culminant à plus de 5m de hauteur. Il est percé de nombreuses ouvertures traversantes et accueille une importante cheminée en pierre d’inspiration du 18e s. Une des chambres abritée derrière la façade noble jouit d’un éclairage traversant avec vue sur le parc au Sud.
Les combles
Dernier niveau du mas, il s’étire à la fois dans la cour sud en amortissement de façade et dans les combles de la demeure principale avec une seule fenêtre qui est, en l‘occurrence, l’œil de bœuf ceint de la couronne triomphale ajourant le fronton de la façade noble.
Dans la partie sud en amortissement, une chambre et deux salles de douche avec toilette desservies par un couloir de dégagement.
Dans la partie Est, un vaste dortoir d’un seul tenant de plus de 60 m2 avec hauteur sous fronton de 2,61m, avec parquet au sol.

Les dépendances

Plusieurs dépendances entourent le mas principal. Au nord un ancien bâtiment agricole a été habilement transformé en élégante et lumineuse annexe habitable avec un séjour, une cuisine, deux chambres à coucher et une salle de bain avec toilette. À l'est, un élégant pavillon indépendant contient un vaste bureau sur la cour d'entrée qui est prolongée par une longue salle à manger d’été contemporaine aux ambitions d’orangerie de près de 60 m2. Enfin, s'articulant atour de la noria, un discret petit gîte aux allures de cabanon-mazet ouvre sur le parc au sud, tandis qu'au nord des constructions abritant des pièces techniques, dans l'alignement de la voie d'accès au mas, voisinent avec une ombrière à voiture contemporaine en bois.

La pouzarenque

Jadis nombreuses en Uzège, chaque mas possédait la sienne, la noria de la Roseraie a bénéficié d'une restauration remarquable faisant de la propriété une des dernières possédant une "pouzarenque" en parfait état de fonctionnement. Il s'agit d'une machine hydraulique utilisée pour l'irrigation, elle est constituée d'une chaîne sans fin s'enveloppant sur un tambour et sur laquelle est attachée une série de récipients puisant l'eau dans un réservoir bâti. La force motrice était habituellement animale et aboutissait à verser l'eau dans un réservoir et des rigoles sillonnant les terres cultivées.

Le parc, le village cévenol et la piscine

Entièrement clos de hauts murs de pierre sèche et planté de platanes, de pins et de marronniers bicentenaires, le parc accueille à son extrémité méridionale une intervention singulière d'un architecte offrant une vision contemporaine d'un "village cévenol". Composé de lignes et structures alternant pierres soigneusement équarries et pannes de bois taillées de façon millimétrique, l'ensemble dissimule habilement les pièces destinées au fonctionnement de la piscine voisine de 15 x 6 m ainsi qu'une salle d'eau. Entouré de chêne verts, d'arbousiers et d'essences méditerranéennes, cet ensemble bâti converse avec le parc romantique du mas ancien et ses hautes futaies. Il est bordé en limite sud par quelques rangs de vignes qui ménagent une vue des plus bucoliques sur la campagne environnante.

La truffières, l'oliveraie et le verger

Refermant le parc paysager au couchant, par de-là un verger d'une trentaine d'arbres fruitiers, La Roseraie possède sa truffière. Le terrain est planté d’une centaine de pieds de chênes mycorhizés qui favorisent le développement de ce champignon qu’est la précieuse « rabasse noire », plus connue sous le nom de truffe. Cette technique aujourd’hui largement répandue, puisque 80% de la production truffière française actuelle en est issue, fut initiée par le célèbre Joseph Talon (1793-1873).
Cette production tufficole est complétée par un second hommage patrimonial gastronomique vernaculaire par la présence d'oliviers assurant à la propriété de produire sa propre huile d'olive en plus de ses truffes.

Ce que nous en pensons

C’est une demeure à l’humeur architecturale vagabonde.
Et c’est justement à la diversité des bâtiments qui la composent sur fond d’ambitieux classicisme Napoléonien qu’elle doit aujourd’hui son charme singulier.
Le bonheur avec lequel cette propriété et ce qui la compose a su mêler les styles, appelle une diversité d’usages auxquels elle ne peut que bénéficier : solide maison de famille aux racines affichées, halte pour hôtes de passage, lieu de dégustation des délices uzègeois avec sa truffière dédiée, centre équestre qui ne serait pas jaloux du haras voisin, ancrage pour évènementiel respectueux de la nature qui l’entoure ou simplement coup de foudre.
La couronne triomphale de sa façade incline à imaginer un avenir forcément radieux.

Vente en exclusivité

3 400 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 310342

Surface cadastrale 5 ha 81 a 95 ca
Surface du bâtiment principal 680 m2
Nombre de chambres 12
Surface des dépendances 320 m2
dont aménagées 320 m2



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Garrigues d'Uzès et vallée de la Cèze

Joël Rozier +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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