Situation
Dans le Calvados, au croisement d'anciennes grandes routes de commerce et de pèlerinage, le pays de Falaise attire les visiteurs du monde entier pour son riche patrimoine culturel et historique. Il présente des paysages de prairies bocagères, de vallées encaissées, de berges arborées et de méandres de rivières.
Paris est à moins de 3 h par la route ou à 2 h par le train, via la gare d'Argentan, située à 22 km. La côte de Nacre est à 60 km. Le bourg est à 10 min de la ville de Falaise. Place forte des ducs de Normandie entre les 11e au 13e s., l'ancienne cité médiévale est aujourd'hui animée par ses commerces, son marché ou ses infrastructures sportives et culturelles.
Description
Depuis le centre-bourg, une petite route serpente durant 2 km, bordée de prés et de bois, pour déboucher sur un portail en bois flanqué de piliers en pierre coiffés de chapeaux. Ce dernier ouvre sur le parc arboré, pour révéler en son sein l'hostellerie, datée du début du 14e s. Restaurée avec soin et de style gothique, elle a conservé ses croisées d'ogives.
À l'orée du parc, se trouvent une remise et une ancienne maison d'habitation. À l'opposé, une porte piétonne donne accès à une sente traversant un bois et sa mare.
Le domaine compte également, à 100 m environ du logis, une grange et son pré, ceinturé d'un mur. L'hostellerie embrasse un paysage vallonné, verdoyant et ourlé de forêts, où frémit le ruisseau le Traîne-Feuilles.
L'hostellerie
Érigée au début du 14e s. et allongée par une extension au 18e s., elle fut restaurée durant trente ans, à partir du début des années 1970, sous l'égide des monuments historiques et de la Conservation de Caen.
Le bâtiment rectangulaire de style gothique est élevé de deux niveaux, bâti en moellon de grès taillé et jointoyé. Les contreforts d'angle sont en pierre calcaire. Les fenêtres en ogive à remplage apportent, par leur symétrie, de l'équilibre au pignon méridional. Le toit à deux pans, en tuile plate brune, est surmonté par trois souches de cheminée.
Dans son prolongement, l'extension, plus basse mais également élevée de deux niveaux, est coiffée d'un toit à deux pans en tuile plate ancienne. Les moellons en grès taillés sont jointoyés et les encadrements des baies sont en pierre de taille calcaire. Enfin, la façade septentrionale est flanquée d'un escalier en pierre qui mène au second niveau.
Le rez-de-chaussée
Côté verger, une porte d'entrée en bois avec croisillons ouvre sur un vestibule et son escalier à quart tournant en chêne massif. Une grande baie vitrée à croisillons illumine le sol, dallé de tomettes anciennes en terre cuite rouge de forme hexagonale. Le plafond lambrissé de bois est soutenu par des poutres apparentes. Les murs sont en moellon taillé et jointoyé. L'entrée distribue sur un autre côté des toilettes et une chaufferie, puis une cuisine ouverte. À l'opposé, elle ouvre sur une vaste salle voûtée avec nervures et croisées d'ogives. Les chapiteaux et les colonnes centrales en coquillère sont remarquablement conservés. Les baies en ogive et la grande baie du pignon en tiers-point, ornées de vitraux, diffusent une lumière douce ; elles irisent le sol couvert de dalles en pierre et de carreaux en argile. Une cheminée engagée est adossée au mur de moellons et monte jusqu'à la voûte. Son manteau est en pierre de Caen taillée.
L'étage
L'escalier en chêne débouche sur un palier parqueté, qui dessert une salle d'eau, une salle de bains et un salon. Dans ce dernier, un plafond à la française est assorti d'une somptueuse cheminée engagée en pierre finement taillée. Le sol est couvert de carreaux en argile rouge. Des moellons en pierre de taille enjolivent tout le niveau. Trois grandes baies avec des fenêtres à fins croisillons éclairent l'ensemble. Une porte-fenêtre, également à croisillons, ouvre sur un escalier extérieur qui mène au parc. Depuis le palier, une volée de quelques marches donne sur un couloir. Il distribue trois chambres à coucher éclairées de fenêtres à ogive et vitraux. Une porte permet enfin d'accéder aux combles dont la charpente, en nef de navire renversée, a été réalisée par des artisans de marine. Une partie du niveau sous-toiture est aménageable.
Les dépendances
La remise
À l'orée du parc, elle est en pierre et brique rouge, coiffée d'un toit à deux pans de tuiles plates, percé d'une baie avec porte lucarne.
La maison du jardinier
En face d'un pré, elle a été édifiée en gros moellon taillé et coiffée d'un toit à quatre pans. Elle est à restaurer.
La grange
À l'écart de l'hostellerie, elle fait face à son pré, clos d'un mur en pierre. Le bâtiment, toiture comprise, est à restaurer.
Le parc
Il entoure l'hostellerie et, par ses clôtures comme par ses haies, lui apporte une forme d'intimité. Des massifs d'arbustes et de buis taillés donnent du relief à l'ensemble enherbé. Des arbres d'essences variées côtoient un verger, une pièce d'eau et un puits couvert. Enfin, légèrement excentrée, une sente traverse le bois et sa mare.
Ce que nous en pensons
Relativement isolé, à l'orée de la forêt de Gouffern, un édifice chargé d'histoire, à l'abri de son parc luxuriant. Avec sa silhouette élégante et singulière, l'hostellerie est dans un excellent état d'entretien et présente un intérieur sobre et ancien, où subsistent nombre d'éléments architecturaux et décoratifs d'origine. Au calme et sans vis-à-vis, cette villégiature de campagne, édifice emblématique du Pays de Falaise, constitue l'endroit idéal pour découvrir et admirer les trésors de la Suisse normande, dont le bocage s'étend jusqu'aux célèbres plages de la Côte de Nacre.
790 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 747099
Surface cadastrale | 1 ha 84 a 28 ca |
Surface du bâtiment principal | 171 m2 |
Nombre de chambres | 3 |
Surface des dépendances | 400 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.