Proche de St-Émilion, un logis médiéval inscrit MH avec piscine et tennis,
proche d'un golf 18 trous et entouré de 112 ha dont 24 ha de vignes AOC
Saint-Émilion, GIRONDE aquitaine 33330 FR

Situation

Occupant la partie orientale de la Gironde, le territoire, inscrit dans les coteaux du Libournais, est en appellation côtes-de-castillon, à une dizaine de kilomètres de Saint-Émilion. Bordeaux est à environ 50 km et sa gare permet de rallier Paris en 2 h par le train à grande vitesse.
Le bien est par ailleurs à 15 min de la ville de Libourne et à proximité du spectacle son et lumière de la reconstitution historique de la bataille de Castillon, qui a mis fin à la guerre de Cent Ans. À moins de 1 h, enfin, des villes touristiques du Périgord, région ponctuée de remarquables bastides, d'une multitude de châteaux et de pittoresques villages, à découvrir.

Description

Dans le prolongement du plateau de Saint-Émilion, le domaine est situé sur l'un des points culminants de l’appellation castillon-côtes-de-bordeaux, surplombant la vallée de la Dordogne. En retrait du village, il tire ainsi parti de sa position privilégiée, qui lui assure une grande discrétion, plongé dans un environnement fort du vallon qu’il domine ainsi que du vignoble et des prairies qui l’entourent.
L'accès à la propriété s'opère par une allée privative, en bout de village et bordée par les parcelles de vignes. Puis le chemin se sépare en deux, laissant de côté l’accès à l’important bâtiment du chai, construit sous le Second Empire. Sur la droite, se tient une petite maison de bordier puis, précédant le château, se déploient plusieurs dépendances, majoritairement regroupées autour d’une cour ouverte, à proximité d’une piscine et d’un court de tennis.
La propriété s’étend sur plus de 112 ha de terres, de vignes et de forêts, un vaste parc d’agrément entourant le château médiéval. L'inscription partielle de ce dernier aux monuments historiques fait état d'une protection du logis du 14e s., des quatre tours, du pavillon d'entrée avec sa tourelle d'escalier, des façades et toitures des autres bâtiments qui composent l'édifice et celles des chais du Second Empire, à l'exclusion des dépendances à l'ouest.
Les vignes, enfin, d’un seul tenant, garantissent à la production du domaine une bonne homogénéité. Elles sont exclusivement plantées sur des coteaux argilo-calcaires bénéficiant ainsi d’un drainage naturel et d’un excellent ensoleillement grâce à une exposition dominante sud-ouest.

Le château et son histoire

Différents actes authentiques font état de l'existence de la demeure en 1431. Le manoir actuel, notamment par la configuration de ses toits pentus en tuiles plates, est très spécifique de l'architecture du début du 15e s. Les archives de Libourne ayant subi un incendie, peu d’informations subsistent cependant sur la demeure. L'actuel occupant la compte dans sa famille depuis 150 ans.
Elle est entourée de murailles, qui forment un quadrilatère, aux coins duquel se trouvent les restes de tours rondes. L'une de ces dernières renferme, depuis 1864, une chapelle. Protégé de son enceinte rectangulaire, le corps principal du logis, de deux niveaux, hors cave et combles, est coiffé d’un toit en tuiles plates à deux pentes, avec une charpente en coque de navire inversée.
Accolé à un pavillon carré qui renferme un escalier en vis, un châtelet du 16e s. surmonte la porte d’entrée dans la cour, qui domine la vallée, défendue par une bretèche et ses mâchicoulis. Passé le châtelet d’entrée, une large terrasse, orientée plein sud, ombragée par quelques tilleuls, longe toute la façade du château. Rythmée par de très larges fenêtres du 18e s., elle est couverte d’une belle patine dorée.
Les intérieurs, agréables et lumineux, témoignent d’un certain art de vivre aussi raffiné que simple et ont conservé une grande élégance.


Le rez-de-chaussée
L’entrée d’honneur par le châtelet, préférentielle pour les hôtes de passage, permet d’apprécier depuis la terrasse une douce vue campagnarde et boisée sur le vallon. Une seconde, à travers la façade nord du logis principal, formant l'entrée de service, sera plus adaptée au quotidien.
La première entrée s’ouvre sur un large et lumineux hall, qui dessert d’est en ouest l’ensemble des différentes pièces du niveau. Parmi elles, figurent une salle à manger, trois salons de grandes dimensions et une bibliothèque en enfilade qui se déploie le long de la façade sud, tournée vers la terrasse. À l’arrière, se tiennent une cuisine à proximité de l’entrée de service au nord et quelques pièces de rangement servant de réserves. Enfin, en plus de celui qui part du hall d'entrée au centre, deux escaliers, latéraux, desservent l’étage du château et le niveau supérieur du châtelet.
Les sols du rez-de-chaussée sont majoritairement couverts de dalles de pierre de Fronsac et les hauteurs sous plafond culminent pour la plupart à 3,5 m. De nombreux éléments architecturaux d’origine concourent à l’authenticité des lieux.
L'étage
Essentiellement dévolu au logement, il compte de nombreuses pièces, qui s’organisent latéralement de part et d'autre d’un long couloir traversant est-ouest. Les cinq chambres, de grandes dimensions, qui se situent côté sud surplombent la terrasse. À l’opposé, côté nord, se tiennent un bureau, trois petites chambres ainsi que trois salles de bain ou de douche. En retour, enfin, une grande chambre occupe l'étage du châtelet avec cheminée d’époque en pierre blanche et en brique et salle de bain associée. 
Les pièces, majoritairement parquetées, sont toutes de bonnes dimensions, agréablement meublées et entretenues régulièrement. Quelques recoins et volumes de rangement ainsi que deux greniers complètent utilement les espaces de vie.

"La Bataille de Castillon"

Depuis 1986, la reconstitution de l'événement historique constitue le spectacle son & lumière le plus important d’Aquitaine. Il réunit à chaque représentation plus de 2 000 spectateurs, deux à trois fois par semaine, entre le 15 juillet et le 15 août. Il s’étend sur une aire scénique de 7 ha, dans une prairie en pente située sous la terrasse du château. Ce dernier représente dans le spectacle les remparts de Castillon-la-Bataille pendant le célèbre et ultime combat militaire de la guerre de Cent Ans, en 1453, à l'issue duquel les Anglais rendirent l’Aquitaine aux Français.

Un bail notarié a été signé le 02/12/2022 entre les propriétaires et l’association Castillon 1453, dont voici les principales clauses :
- Prairies et bois d’une contenance totale de 16,9 ha.
- Durée : le bail est conclu pour une durée ferme de trois ans, à compter du 01/01/2022 pour venir à expiration le 31/12/2024.
- Destination : "le locataire pourra utiliser, aménager, édifier des constructions (en démontable seulement), uniquement dans le cadre de l’activité de l’association, à savoir la réalisation de spectacles d’art et d’histoire ayant pour thème l’histoire de Castillon et de sa région.
Le preneur entretiendra en bon état les arbres, haies et clôtures, curera fossés et rigoles, conformément aux règles et usages locaux et il fera généralement tous les travaux d’assainissement nécessaires, à ses frais.
Le bailleur aura la faculté d’exiger du preneur (…) la remise en l’état initial de l’objet du présent bail. Toutefois, font exception à ce rétablissement en l’état : les pièces d’eau (…) , les socles en béton servant de base aux mats d’éclairage à condition que ceux-ci ne dépassent pas la surface du sol, les aménagements du terrain (…) et les voies d’accès."
- Redevance annuelle : 6 500 €, indexation INSEE.

Les dépendances

Tenue à distance du château et à l’entrée de la propriété, une maison ancienne, d'environ 200 m², dite "de bordier", bénéficie d’une large vue sur la vallée. Élevée de deux niveaux, avec une grange aménageable attenante, elle est en bon état ; une partie de son toit nécessite cependant une réfection. Elle est libre d’occupation depuis octobre 2023.
Précédant l’entrée du châtelet, plusieurs dépendances bordent une cour ouverte, parmi lesquelles des anciennes écuries, un atelier, une chapelle, une salle des gardes, un porche, un chai à bois, un garage, des bureaux et un local de piscine, à proximité de cette dernière.
Un parc de 5 500 m² environ, clôturé par des murets, étendu entre le château et le chai, comprend notamment une allée de marronniers, des magnolias et des charmes.
L'ensemble est complété par un logement de gardien en très bon état et élevé de deux niveaux, avec une petite cour privative. D'une surface approximative de 150 m², il comprend une salle de séjour, une cuisine, une salle de douche et deux grandes pièces en rez-de-chaussée, trois chambres et une salle d'eau à l'étage. Il bénéficie d'une climatisation réversible.

Le vignoble

Les sols du domaine sont de nature argilo-calcaire et légèrement caillouteux. S'iI est impossible, à la seule lecture des documents fournis, de déterminer les porte-greffes utilisés, il semble toutefois qu'un grand nombre de parcelles, à part les plus récemment plantées, bénéficient de porte-greffes 420A ou 41B.
Le palissage est constitué la plupart du temps de deux fils guides et d'une ou de deux paires de leveuses sur piquets en acacia, parfois en acier galvanisé.
La taille est pratiquée en guyot simple, quelques pieds faisant l'objet d'une taille en guyot double.
La plupart des parcelles ont une exposition favorable à très favorable.


Appellation
AOC côtes-de-castillon / côtes-de-bordeaux
Encépagement
75 % de merlot
23 % de cabernet franc
2 % de cabernet sauvignon
Age moyen des vignes
L'ensemble du vignoble a une moyenne d'âge d'environ 30 ans.
Nombre de pieds à l'hectare
Densité : pour moitié de 3 500, pour moitié de 5 000 pieds/ha
Commercialisation
Les dernières vinifications ont été réalisées par les propriétaires en 2011 avant d'être assurées par le fermier.
La vente était principalement destinée au négoce bordelais, complété par quelques marchés européens.
Enfin, des salons viticoles permettaient une vente régulière aux particuliers.
Le chai
Sous le Second Empire, de nouveaux chais et cuviers ont été construits entre 1863 et 1868. Ils occupent une superficie totale d'environ 802 m². Leurs façades, en pierre blonde, rythmées par une sobre modénature à la géométrie marquée, et leurs longues toitures, à deux pans de tuiles canal, sont inscrites MH.
Le chai présente une architecture intérieure à double niveau, ce qui permet de limiter les pompages en travaillant par gravité. De grande taille, il permet le stockage de trois récoltes. Une charpente en bois ancienne et un escalier de pierre, d'origine, s'y signalent.
Le rez-de-chaussée, d'environ 316 m², et le sous-sol, de quelque 166 m², logent six cuves en ciment revêtues de résine époxy et thermo-régulées, de différentes tailles (45 hl à 300 hl), avec micro-oxygénation, et six cuves inox de 150 hl chacune, permettant d'atteindre, avec les garde-vin, une capacité totale d’environ 3 300 hl.
Un petit local, pour les produits phytosanitaires, et un autre, pour le stockage du fuel, sont contigus au chai.
Le bâtiment de réception
Dans le prolongement du chai, une salle de réception, d'environ 300 m², ouvrant sur le parc au sud par diverses portes et sur le vignoble au nord par de grandes baies vitrées, a été aménagée. Une séparation amovible permet de réduire l'espace de réception et d'agrandir celui, restant, qui peut ainsi être alloué à la dégustation. Un autre espace, attenant, est réservé aux traiteurs, associé à des toilettes aux normes.
Son aménagement permet la location du lieu pour des mariages ou autres manifestations.

Les bois et les prés

Le sol, argilo-calcaire, est de profondeur variable ; par endroits, il est formé de rocher dégradé ou de nature sablo-argileuse.
Le chêne pédonculé est la principale essence représentée sur les quelque 26 ha de bois que compte le domaine, accompagnée d’espèces secondaires comme le charme ou le châtaignier. S'y trouvent également des chênes pubescents, typiques des coteaux calcaires et supports habituels de développement de la truffe.
Un reboisement de pins maritimes sur 5,7 ha de calcaire actif a été entrepris, avec un résultat mitigé. Le pin laricio, d'égale qualité, le remplacerait avantageusement.
Des robiniers faux-acacias occupent une surface de 3,7 ha, parfois en mélange avec des chênes pédonculés. Les premiers, d'une essence très productive et recherchée en milieu viticole pour la production de piquets, appellent un contrôle de leur extension pour éviter qu'elle ne devienne envahissante.
Enfin, des zones peu ou mal boisées s'étendent sur environ 13 ha avec quelques peupliers, mais surtout des genévriers et des chênes pédonculés ; la plantation de chênes truffiers y est possible – option à étudier.

Ce que nous en pensons

Un vaste domaine qui, depuis le 14e s., conserve fièrement tous ses attributs, qu’ils soient viticoles ou d’agrément, architecturaux ou paysagers, d'origine ou adjoints par tel épisode de sa longue et dense histoire. Extrêmement bien situé, en surplomb de la vallée de la Dordogne et sur un terroir proche du plateau de Saint-Émilion, gage de qualité pour ses vins, le château se singularise par sa facture typique du début du 15e s. et par une vitalité qui s'est manifestée à chaque siècle depuis lors. En résultent une richesse architecturale, dont témoigne l'inscription MH de nombreux éléments en son sein, et, aujourd'hui, une opportunité unique : celle de prendre possession d’une propriété à l’identité forte, soutenue par le développement de son vignoble, son investissement dans l’événementiel et son lien au site de la bataille de Castillon.
Une demeure tout en noblesse, héritage familial de plusieurs générations, qui se donne désormais à un avenir des plus ouverts et aux projets les plus divers.

5 538 000 € Honoraires de négociation inclus
5 309 684 € Honoraires exclus
4.3% TTC à la charge de l'acquéreur


Voir le Barème d'Honoraires

Référence 264288

Surface cadastrale 112 ha
Surface du bâtiment principal 800 m2
Nombre de chambres 7
Surface des dépendances 800 m2
Surface des vignes 24 ha 18 a 90 ca

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Sud-Ouest du Lot-et-Garonne

Armelle Chiberry du Vignau +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.