Situation
La propriété se trouve sur une colline, au voisinage immédiat du centre de la ville d'Ollioules et à proximité des ruines de l'ancien château féodal. Elle bénéficie d'une vue dégagée sur les alentours et sur l'entrée des gorges d'Ollioules, arides et sinueuses ainsi que les ont montrées le peintre Hubert Robert au 18e s. et Victor Hugo au siècle suivant.
Le centre-ville de Toulon et sa gare TGV sont à 7 km, la plage de Sanary-sur-Mer à 5 km et l'aéroport international de Marseille à environ 1 h de route.
Description
La chapelle, orientée sensiblement est-ouest, se présente sous la forme d'un édifice d'une trentaine de mètres de long, arrondi à la place du chœur et flanqué d'une aile orthogonale au nord et d'un petit local accessible par l'extérieur au sud, entre les deux entrées. Améliorée par les transformations qu'elle a connues depuis sa construction dans les décennies autour des années 1100, elle a conservé ses murs d'origine, sa voûte principale, ses baies cintrées et ses fenêtres romanes ; la nef latérale, cependant, a été surmontée d'une charpente couverte de tuiles canal. La chapelle devenue lieu d'habitation dispose aujourd'hui de tous les raccordements urbains.
Depuis le terrain en restanques de plus de 7 000 m², la vue s'étend sur la vallée jusqu'à l'entrée des gorges d'Ollioules ainsi que sur les collines avoisinantes.
L'ancienne chapelle
Édifiée à la fin du 11e s. ou au début du 12e s., la chapelle a constitué la première église du village d'Ollioules, juste avant la construction de l'actuelle église Saint-Laurent. Elle aura aussi servi de chapelle castrale pour le château féodal des vicomtes de Marseille. Incluse dans les remparts construits aux 13e et 14e s., elle a été vendue en tant que bien national sous la Révolution puis a connu divers propriétaires, l'un d'entre eux l'ayant transformée en citerne d'irrigation, probablement au 19e s. C'est seulement en 1963 que les parents des occupants actuels l'achètent et détruisent la citerne intérieure pour la transformer en maison, au confort alors sommaire, pour leur famille nombreuse.
Le rez-de-chaussée
Une porte vitrée en bois donne accès à la nef principale, à proximité du chœur et à l'intersection des nefs centrale et latérale, cette dernière correspondant probablement à la toute première chapelle du 11e s.. La nef principale et le chœur représentent une surface de près de 140 m² et sont utilisés comme salon, salle à manger et bureau. La hauteur sous voûte est proche de 8 m. La nef latérale, quant à elle, constitue un vaste espace de 45 m², qui peut se faire salon ou chambre à coucher, accessible par trois marches en pierre et surmonté par une mezzanine en bois massif. L'ensemble est éclairé par la porte vitrée et par trois fenêtres hautes ainsi qu’à travers une petite fenêtre fermée par un contrevent, au fond de la nef latérale. Les sols sont en dalles de pierres et quelques traces de l'ancienne citerne à eau sont encore présentes.
L'extrémité ouest de la nef principale, du côté de l'ancien porche, abrite désormais une grande cuisine fermée avec dallage en pierre de Bourgogne, qui donne sur l'extérieur par une seconde porte vitrée en bois. Elle est éclairée par cette porte et par une fenêtre, et complétée par une salle de douche et par des toilettes séparées. Cet ensemble ainsi que la chambre à coucher située au-dessus bénéficient d'un petit réseau de chauffage au gaz alors que la salle de séjour est équipée de deux poêles à granulés.
Enfin, accessible depuis l'extérieur, une petite pièce d'environ 12 m², "la sacristie", est actuellement utilisée comme espace de rangement.
L'étage
Il est constitué de deux mezzanines, l'une au-dessus de la cuisine et l'autre dans la partie haute de la nef latérale. L'accès à la première se fait par un escalier maçonné avec rampe en fer forgé. Une vaste chambre à coucher de près de 40 m² y a été aménagée, éclairée par deux fenêtres au sud et par un œil-de-bœuf au-dessus de l'ancien porche. De là, deux portes en bois ouvragées ouvrent sur une salle de douche avec toilettes et sur une garde-robe. La seconde mezzanine en bois massif se situe dans la nef latérale et se rejoint par un escalier en bois assez raide. S'y trouve une seconde chambre, vaste et bien éclairée par deux fenêtres ouvrant à l'est avec vue sur la vallée en contrebas.
Le terrain
Il s'étend sur plus de 7 000 m², est surplombé à l'ouest par les ruines de l'ancien château féodal et se trouve bordé en contrebas, dans sa partie nord et est, par les anciens remparts. Il est disposé en restanques, la partie supérieure du terrain étant accessible aux véhicules. Immédiatement au sud de l'ancienne chapelle, un espace arboré forme jardin tandis que plusieurs restanques, dont certaines de grandes dimensions, pourront être aménagées au gré des souhaits du futur occupant.
Des décennies passées, demeurent deux petites dépendances, qui abritaient un poulailler ainsi que le logis de l'âne qui, dans les années 1960, servait encore au ravitaillement en denrées depuis le centre du village.
Ce que nous en pensons
Un bien résolument atypique et quasiment unique à proximité de Toulon, chargé d'une longue histoire indissociable de celle d'Ollioules. Tout l'enjeu pour un futur occupant consistera à lui apporter le niveau de confort que requiert la vie contemporaine tout en respectant le classicisme de son architecture et de ses matériaux, ainsi que l'esprit qui l'habite.
À ce prix, sera acquise la certitude de disposer d'un joyau, témoin de 900 ans d'épopée, tout en résidant à proximité de la neuvième agglomération de France avec tous les équipements afférents, sous le soleil des quatre saisons, et à deux pas du rivage méditerranéen des baies de Sanary et de Toulon.
Référence 822790
Surface cadastrale | 7684 m2 |
Surface du bâtiment principal | 326 m2 |
Nombre de chambres | 3 |
Surface des dépendances | 38 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.