En pays d’Auge, sur la route des saveurs du Calvados, près de Livarot,
un presbytère du 18e s., ses dépendances et son terrain arboré de 2 600 m²
Lisieux, CALVADOS basse-normandie 14100 FR

Situation

Dans l'est du département du Calvados et l’aire d’attraction de Lisieux, à quelques encablures de la cité d’Orbec, la propriété est située au cœur d’une commune rurale intégrée dans un circuit de promenades de villages et de bois légendaires. Couvents et clochers ont été édifiés à la Renaissance puis aux 16e et 18e s., octroyant à la petite ville un important patrimoine religieux, où sont notamment référencés un groupe sculpté et une chair à prêcher. De célèbres bourgades limitrophes tirent leur renommée des terres aux gras pâturages, lieux de fabrication de fromages mondialement reconnus. Saint-Pierre-sur-Dives constitue une voisine de marque, point de départ pour la découverte des nombreux châteaux et manoirs qui émaillent la campagne environnante à Grandchamp, Canon, Vendeuvre ou Livarot. Les principaux commerces de bouche et les services nécessaires au quotidien sont à proximité de même que diverses coopératives agricoles, qui proposent des produits locaux. La gare de Lisieux permet de rejoindre Paris en 2 h par le train. Enfin, en voiture, l’A13 assure une liaison avec la capitale en moins de 2 h.

Description

L'accès à la propriété s'effectue par une route boisée que délimitent des haies bocagères. Au-delà de ces dernières, tout autour, se tiennent d’anciennes fermes, des vallons et une couverture forestière à perte de vue. La maison curiale se trouve à proximité immédiate de l'église paroissiale, construite au 13e s. et dite “ad sanctos”, les prières perpétuelles des religieux assurant la protection et le repos des trépassés. Cette “domus dei” semble avoir connu une certaine renommée à en juger par le nombre d'inscriptions anciennes gravées sur ses murs en des temps immémoriaux : calvaires, croix et cupule, croix de Malte et bateau à voiles.
Bâti au 17e et 18e s., le presbytère présente deux corps formant un L inversé. Il constitue en soi une petite terre autarcique conforme aux nécessités et au bien-être du curé de la paroisse. Il est ainsi relié à une autre petite maison, qui faisait autrefois office de four à pain, accompagnée d’une souillarde et d'un cabanon. Les deux bâtiments forment une unité architecturale et stylistique à colombages. Un portail d'entrée bordé de deux piliers en brique ouvre sur une cour gravillonnée orientée à l'ouest, qui marque l'entrée du domaine.

Le presbytère

La façade principale est soulignée par un bandeau horizontal en son milieu, qui marque la séparation entre le rez-de-chaussée et le premier étage. De chaque côté de la porte d'entrée centrale, deux fenêtres à petits carreaux avec contrevents peints en blanc sont surmontées de linteaux de bois. À l’étage, cinq fenêtres suivent l'alignement des baies du premier niveau. La toiture, à quatre pans, est en tuiles plates anciennes. Elle est surmontée de trois lucarnes jacobines, d’épis de faîtage en pierre ou en zinc et de trois conduits de cheminée, dont un dans le prolongement du pignon ouest, percé de deux ouvertures au rez-de-chaussée, aveugle et en pans de bois à l’étage. À l’arrière, la maison présente sensiblement la même architecture à ceci près que l’accès côté jardin se fait par la montée de quelques marches, la souillarde formant un petit décroché.


Le rez-de-chaussée
Un vaste vestibule donne accès aux différentes pièces du niveau. Sur la gauche, se trouvent une grande salle de séjour que jouxte un salon de moindre dimension, une salle à manger, une cuisine et une souillarde réaménagée. Une petite chambre rustique fait face à l’escalier en chêne, qui date de la fin du 17e ou du début du 18e s. Le sol est en tomettes rectangulaires rouges et vernissés dans tout le rez-de-chaussée. Des cheminées en marbre et en brique surmontées de trumeaux Louis XV agrémentent les pièces, totalement ou partiellement lambrissées et revêtues de coloris pastels ou “à la capucine”. La décoration, soignée, répond aux teintes fraîches ou chaudes, selon les pièces, que les baies, assez nombreuses, mettent en valeur. Les boiseries de soubassement, peintes en gris Trianon, parachèvent la décoration. Certaines plinthes sont en faux marbre comme cela était l’usage dans les maisons de qualité de cette époque. La cuisine équipée, éclairée par deux fenêtres, a été modernisée. Des toilettes et des dégagements complètent le niveau.

Le premier étage
L'accès s'effectue par un escalier à quart tournant, qui débouche sur un palier parqueté aux murs recouverts de boiseries de soubassement. Deux baies apportent une appréciable lumière. Trois grandes chambres différemment exposées, à la décoration soignée, présentent chacune une cheminée de style Directoire. Elles sont aménagées de placards en boiserie de la même époque et associées à deux salles d’eau rénovées, dont une communique avec une chambre.

Le deuxième étage
Un palier distribue trois chambres de belles dimensions dans les combles, réaménagés suivant quasiment le même agencement qu’au niveau inférieur. Le sol est parqueté. Au plafond, les poutres en chêne sont apparentes. Des portes Louis XV contribuent à l'atmosphère rustique et aux teintes chaudes qui singularisent le niveau.

L'ancien four à pain et le cabanon

Domaine autrefois autarcique, le presbytère est complété par une maison secondaire en retour d’équerre, qui lui est reliée par l’ancienne souillarde et présente un style architectural identique à celui de la demeure principale. Il s’agit en réalité d’un four à pain qui a été recouvert d'une toiture à quatre pans de tuiles anciennes. Ancien bâtiment utilitaire, la petite bâtisse à pans de bois montre son appartenance au terroir normand. À l’intérieur, se trouvent deux caves et une chaufferie, et, plus loin, un cabanon ainsi que d'anciennes toilettes.

Le jardin

D’une surface d’environ 2 600 m², principalement orienté à l’est, il forme un dédale de senteurs au milieu des tilleuls, d'où se dégagent des perspectives innombrables dessinées par des allées d’ifs et de buis, mais aussi des hortensias et un majestueux chêne d’Amérique. Côté cour, à l’ouest, les plantes arbustives sont à l’honneur, entre autres pivoines et rosiers grimpants, qui côtoient bouquets d’iris et cyprès aux notes boisées. Le thym aromatique et un figuier qui s'y trouvent peuvent prendre une dimension nourricière ou pharmaceutique dans le cadre d’un jardin de curé qui occuperait ici toute la place qui lui revient.

Ce que nous en pensons

Plus de 300 ans se sont écoulés depuis la construction du presbytère mais le temps semble y être suspendu depuis lors. C’est dans une douce ambiance bucolique et surannée que la demeure ecclésiastique où vivaient le curé et ses vicaires évolue au beau milieu de vastes aires boisées. Ses gracieux pans de bois cachent jalousement ses murs lambrissés et ses tomettes en terre cuite vernissées. Sans doute, l'ensemble, que les actuels propriétaires ont eu le bon goût de préserver, bénéficie-t-il toujours de l’aura protectrice de ses aïeux. Aujourd’hui, ce petit monde en retrait, merveilleusement authentique, compose un quatuor idéal – patrimoine, confort, calme et panorama – qui peut s'adapter à bien des usages – résidence principale ou secondaire comme location saisonnière – et se donne à apprécier au dedans comme au dehors par ses attraits colorés, au caractère aussi délicat qu'affirmé.

636 000 € Honoraires de négociation inclus
600 000 € Honoraires exclus
6% TTC à la charge de l'acquéreur


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Référence 231568

Surface cadastrale 2665 m2
Surface du bâtiment principal 202 m2
Nombre de chambres 7
Surface des dépendances 30 m2

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Conseiller

Yann Campion +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.