En Aveyron, sur le Causse noir,
un ancien couvent et son parc clos de murs
un ancien couvent et son parc clos de murs
Millau,
AVEYRON
midi-pyrenees
12100
FR
Situation
Au cœur du parc naturel régional des Grands Causses, avec ses maisons couvertes de lauzes portées par de splendides voûtes de pierre calcaire, Veyreau a toutes les caractéristiques d'un village caussenard. Les botanistes en herbe ou chevronnés sauront y profiter au printemps de la richesse floristique du causse, magnifiée au 19e s. par l'entomologiste Jean-Henri Fabre. Toute l'année, les randonnées à pied, à cheval ou à VTT animent les alentours. Calme et non isolée, à 30 min de Millau, la propriété est à 10 km des premiers commerces. Rodez et son aéroport sont à 1h30 tandis que la méditerranéen est à 2h.
Description
À la sortie du village, le clos de pierres sèches marque les limites la propriété. Deux piliers de pierre indiquent l'entrée où un noyer veille sur le jardin d'agrément situé légèrement en surplomb. Au cœur d'1,5 ha, le vieux couvent se découvre à droite avec son imposante façade plein sud. Le pigeonnier ainsi que le pignon avec sa croix rappellent que le couvent a été édifié en 1826 et qu'au cours de son existence, il a connu de nombreuses passions cultuelles et culturelles. Au nord, des dépendances servent de chaufferie et de bûcher. Plus loin, une ancienne piscine est à réhabiliter tandis que se dessine la prairie et son typique porche qui y donne accès. Pins, cystes, calcaire... tout rappelle l'authenticité du causse. En supplément de la propriété, un vaste terrain de plus de 7 ha permettrait d'y installer des animaux.
Le couvent
Édifié en pierre de pays apparente sur quatre niveaux, couvert d'un toit en lauze en bon état qui lui donne sa typicité, ses façades avec chainage d'angle sont percées de nombreuses baies avec encadrement en pierre de taille. Les fenêtres sont simples, celles du rez-de-chaussée sont équipées de volets en bois.
Le couvent est à rénover ou restaurer dans son ensemble.
Le rez-de-chaussée
Une large porte ouvre sur un hall pavé de lauze. À droite, une vaste salle de séjour donne sur le jardin. Une cuisine occupe la partie nord avec une porte vers l'extérieur et les dépendances. À gauche, une salle à manger et un entresol sont indépendants tandis qu'un petit salon occupe le pignon. Les sols sont en tomettes, les huisseries et contrevents en bois. Un escalier à larges madriers de bois dessert la chapelle à l'entresol, avant de monter aux étages.
Le premier étage
Il est divisé en 6 chambres et une salle de bains, toutes sur plancher brut.
Le deuxième étage
Il est occupé par un vaste auditorium sous voutes de pierres et 3 chambres supplémentaires.
Le troisième étage
L'accès s'effectue par un simple escalier où se découvrent l'observatoire, le pigeonnier, une chambre avec salle d'eau. Une tribune donne vue sur l'auditorium.
Le jardin
Clos de murs, il est composé d'une terrasse au sud, d'ancien potager qui surplombe le vaste plénier de la bâtisse ombré d'une glycine. À l'est, une ancienne piscine à rénover marque l'entrée du pacage avec son accès couvert de lauze. Au nord, les dépendances permettent le stockage du bois tandis que plus loin se dresse la ruine d'un ancien bar à rénover.
Ce que nous en pensons
À la croisée des roches, des paysages de causse, et des paroles sacrées ou profanes depuis 200 ans, le couvent et son petit hameau de dépendances attendent un projet de rénovation ambitieux qui mettrait en valeur l'histoire du lieu.
La majesté du causse, la tonicité du climat et l'authenticité des habitants sauront combler, au-delà des espérances, ceux qui oseront le découvrir.
Référence 875475
| Surface cadastrale | 8 ha 88 a 24 ca |
| Surface du bâtiment principal | 500 m2 |
| Nombre de chambres | 9 |
| Surface des dépendances | 50 m2 |
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
