Situation
Dans l'est de la Nouvelle-Aquitaine et l'ouest de la Corrèze, établie au sein de la vieille ville d’Uzerche, la perle du Limousin, la maison se trouve dans une rue noble en léger contrebas de l’abbatiale, au sommet de l’éperon rocheux qu'enserrent les méandres de la Vézère. Depuis le piton antique, se dévoile une vue sur une campagne paisible entre rivières, forêts et prairies d’élevage. Les amateurs sauront apprécier les multiples possibilités d’activités culturelles ou de pleine nature de la région, dans un climat océanique tempéré qui profite aussi de l’air montagnard du massif des Monédières. Avec sa gare ainsi que ses commerces et services de proximité, tous accessibles à pied en quelques minutes, le bourg de caractère se situe au carrefour d’un maillage idéal pour gagner Brive-la-Gaillarde en 30 min en train ou en voiture et Limoges en moins de 35 min, grâce à l’A20, dont une entrée se trouve à moins de 5 km. Toulouse et Bordeaux se rejoignent en 2 h et l’accès direct à l’aéroport de Brive-Vallée de la Dordogne, à 30 min, permet de rallier Paris par avion en 50 min supplémentaires. Enfin, via l’A89, Périgueux est à 1 h.
Description
Initialement composée de deux immeubles contigus, la maison, élevée de trois niveaux, est désormais réunie en un unique hôtel particulier, qui a néanmoins conservé ses deux portes d'entrée pour faciliter la circulation. L'ensemble du bâtiment est mitoyen de part et d'autre des pignons.
Depuis la rue et orientée vers l'est, la façade en moellons à l'enduit brossé de chaux a été aménagée au fil des siècles par les officiers royaux de la place, les « culs blancs ». Deux grandes baies en arc surbaissé alternent avec les deux portes d'entrée. La première, en arc brisé, a encore sa solide porte cloutée à double vantail et son tympan est protégé d’une ferronnerie d'apparat. La seconde se veut plus modeste avec son simple vantail et son imposte armée de barreaux. Les voûtes d’anciennes baies plus grandes marquent la façade, sans nuire à l'harmonie de la modénature. Le premier étage est illuminé par trois baies en archivolte avec contrevents et encadrements en pierre taillée typiques de la fin du 15e et du début du 16e s. Deux baies rectangulaires jumelles précèdent, à droite, une troisième en accolade à quadruple baguette moulurée. Couverte d'une toiture en ardoise d'Allassac parfaitement entretenue avec lucarnes bombées, elle est mansardée d’un côté et à deux pans de l’autre. À l'ouest, une vaste terrasse sur arcades communique avec les salons du rez-de-chaussée et domine les jardins étagés de la demeure. La façade arrière est percée de larges baies avec fenêtres en bois qui éclairent les diverses pièces d’une lumière traversante tout au long de la journée.
De l’autre côté de la rue, enfin, une dépendance permet de stationner un véhicule.
La maison
Le rez-de-chaussée
Un large vestibule conduit à une salle à manger au carrelage à cabochons et à une cuisine équipée attenante, le tout dans un style résolument campagnard avec une cheminée au manteau de bois sculpté, des murs en moellons à tête vue et des cloisons à pans de bois. Un couloir mène à un salon de réception largement ouvert sur la terrasse par des portes-fenêtres, avec une alcôve, une cheminée monumentale à hotte droite et un recoin aménagé en bureau. Là aussi le bois des parquets en chêne et des poutres apparentes au plafond apporte chaleur et convivialité. Plus loin, une grande salle de séjour familiale attenante conjugue salon, salle à manger et bibliothèque, qui donne également sur la terrasse et renferme une cheminée de type cantou. Un couloir permet de rejoindre une office et la seconde porte d'entrée côté rue.
Le premier étage
Un premier escalier en bois à double quart tournant, au départ du salon d'apparat, rejoint un palier qui distribue deux chambres à coucher. Côté jardin, la première, avec sa salle de bains, se caractérise par son parquet à l'échelle, ses boiseries Louis XVI restaurées et sa sobre cheminée au manteau de bois sculpté surmontée d'un panneau peint. Côté rue, un discret couloir dessert la seconde chambre, également parquetée mais aussi moquettée, qui allie architecture médiévale, avec sa cheminée de pierre calcaire à colonnes, et menuiseries Louis XV, avec une alcôve à laquelle est adjointe une salle de bains indépendante. Le second escalier, à quart tournant, conduit, depuis la salle de séjour familiale, à un grand palier au parquet limousin en échelle, lequel recouvre les sols des chambres restantes de la demeure. Face à la chambre orientale, au décor classique du 18e s. avec boiseries, cheminée et alcôve, se trouve une authentique pièce à coucher d'époque Louis XV avec des boiseries moulurées et dorées ainsi qu'une cheminée à coquille. Enfin, une salle de bains avec toilettes séparées se situe entre les deux ensembles.
Le second étage
Au sommet de la dernière volée de marches qui part du salon de réception, un vestibule, avec une salle de bains commune aménagée sur le palier, distribue une chambre à coucher aux cloisons à pans de bois, une seconde, plus petite et attenante, ainsi qu’une troisième, avec plafond à la française en bois brut. Les deux plus grandes pièces à coucher sont ornées de cheminées en bois à colonnes de la fin du 18e s. Le niveau est aménagé sans chauffage central et avec un seul lavabo.
Les combles
L'isolation, bien qu'existante, pourra être facilement améliorée sous la charpente apparente et sous une couverture en excellent état dans les deux parties de la toiture.
Les caves
Sous l'office, une cave abrite la première chaufferie et un petit espace de rangement, tout en communiquant avec le jardin par une porte qui donne sous la terrasse. Un escalier, depuis le salon de réception, débouche sur une cave de grande hauteur bâtie en partie sur des colonnes de bois, où se trouvent un bûcher et une seconde chaufferie. De là, une volée de marches permet de sortir sous la terrasse et de pénétrer dans une buanderie en rez-de-jardin.
La dépendance
Bâtie face à l'hôtel, de l'autre côté de la rue, elle sert de garage pour un véhicule au rez-de-chaussée et d'espace de rangement à l’étage.
Le jardin
Au bas des marches qui descendent depuis la terrasse, les arcades se font observatoire protégé de la nature environnante. La première terrasse du jardin est paysagée et complantée de quelques fruitiers, arbustes et plantes vivaces fleuries, mais elle pourrait également comprendre un potager. Plus bas, une seconde terrasse est accessible grâce à une servitude de passage qui permet de rejoindre le chemin de halage en bordure de la Vézère, dominée par les remparts historiques, dont la demeure peut s'enorgueillir d'avoir su conserver les vestiges d'origine.
Ce que nous en pensons
Alliant le confort d'une restauration réussie avec l'authenticité des différentes époques qui ont marqué de leur empreinte harmonieuse les cinq derniers siècles, cet ensemble astucieusement réuni, entre volume et lumière, révèle des prestations dignes de la formule d'Arthur Young en 1787 « qui a maison à Uzerche a château en Limousin ». Maison de famille, proche des grands centres urbains de la Nouvelle-Aquitaine septentrionale, ou lieu de résidence dans une cité au patrimoine exceptionnel – une activité économique pourrait être facilement développée – la chance sourira aux audacieux qui trouveront ici des inspirations certaines pour leur projet de vie ou pour une retraite active entourée des siens.
Vente en exclusivité
615 000 €
Honoraires de négociation inclus
580 189 € Honoraires exclus
6%
TTC à la charge de l'acquéreur
Référence 472974
Surface cadastrale | 1408 m2 |
Surface du bâtiment principal | 550 m2 |
Nombre de chambres | 9 |
Surface des dépendances | 40 m2 |
Nombre de lots | 3 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.