En région Île-de-France, au cœur de Fontainebleau,
un hôtel particulier de la fin du 17e s. rénové et entouré de ses 1 000 m² de jardin
Fontainebleau, SEINE-ET-MARNE ile-de-france 77300 FR

Situation

Dans le département de la Seine-et-Marne, au cœur de la ville historique de Fontainebleau et d'un site protégé labellisé Natura 2000, à deux pas de la célèbre forêt, la propriété se trouve en plein centre de la commune, de près de 40 000 habitants, réputée pour son château, construit en 1137 et magnifié sous François Ier. Celle-ci étant alors une terre de chasse à courre de la noblesse sous l’Ancien Régime, les élites d’alors ont fait bâtir aux 17e et 18e s. nombre d’hôtels particuliers, dont la rue Saint-Honoré ou le boulevard Magenta comptent parmi les plus beaux témoignages. Lieu par excellence du savoir-vivre français, elle abrite d’importantes installations équestres dont un célèbre hippodrome. Les artères du petit centre dynamique comptent bon nombre de commerces de bouche et de services de proximité pour la vie quotidienne.
La gare permet de rejoindre Paris en 40 min. La ligne R du transilien et les trains du réseau TER Bourgogne-Franche-Comté complètent la desserte. Enfin, la demeure se trouve à 1 h 20 de la capitale via la A6.

Description

Depuis l'une des rues les plus emblématiques de Fontainebleau, au cœur d’un quartier résidentiel prisé, un élégant portail du 17e s. aux blocs de grès taillés, surmonté d'une clé de voûte en son centre, s'ouvre sur l’hôtel, bâti entre cour et jardin.
Élevée de trois niveaux sur cave et formant un U, la bâtisse date du milieu du 17e s. Aujourd’hui, en plus de l’entrée d’honneur, une porte secondaire donne accès à la propriété et trois baies rythment les pignons des deux ailes en retour. Le porche ouvre sur une cour pavée. Les façades du corps central et des ailes, initialement traitées à la chaux, sont aujourd'hui revêtues d’un enduit de couleur craie. Les percements garnis de fenêtres à grands carreaux s'organisent en travées de trois baies sur chaque partie du bâtiment. Ils sont protégés de persiennes aux teintes gris bleu. Sur l’aile centrale, les fenêtres du rez-de-chaussée sont surmontées de frontons triangulaires, à la grecque. Au premier étage de l’aile gauche, un balcon filant permet de profiter des différents points de vue au sud de l’hôtel particulier. Sur les ailes en retour, qui étaient originellement les écuries, remises et espaces des domestiques, des lucarnes bombées percent la toiture de tuiles plates anciennes.
À l’arrière, les murs d'origine protègent le jardin de tout vis-à-vis. De même que du côté cour, plusieurs accès s'ouvrent sur les pelouses. De ce côté-ci, quatre percements au rez-de-chaussée et quatre autres au premier étage répondent aux fenêtres de toit du dernier niveau. Au fond du jardin, enfin, se trouve une ancienne dépendance aménagée en bureau.

L'hôtel particulier

Au 17e s., la demeure appartient à un élu du pays de Melun, collecteur de la taille royale que seul le peuple paye alors, les ecclésiastiques et les nobles en étant exemptés. Trop endetté, le propriétaire est obligé d’hypothéquer son bien pour honorer ses crédits. C’est alors qu'un chevalier, conseiller du roi et futur maréchal de France, acquiert l’hôtel. Plusieurs campagnes de construction se succèdent. Les façades semblent avoir connu un dernier remaniement à la toute fin du 18e s., à l’époque du Directoire. Après la Première Guerre mondiale, une désignation des biens décrit l’hôtel de la sorte : « la maison d'habitation proprement dite, bâtie entre cour et jardin, avec aile de chaque côté, élevée en partie sur cave, en partie sur terre-plein d'un rez-de-chaussée, d'un premier étage et d'un comble, distribué en chambres de domestiques dans l'aile droite seulement ».


Le rez-de-chaussée
Conformément à la désignation des biens mentionnée en 1920, l'entrée s'opère par la porte principale de la propriété, qui s'ouvre sur la cour au sud-est, puis par le corps central tandis qu'une autre, secondaire, commande l’aile droite. Dans cette dernière, un vestibule, au sol en pierre de Bourgogne à cabochons, débouche sur un escalier en bois à double quart tournant avec rambarde en fer forgé qui dessert les étages. Plus loin, s'enchaînent les pièces de service au dallage ancien. Réhabilitées, elles ont conservé leurs usages traditionnels.
Depuis une porte intérieure, se découvre l’aile centrale, dévolue à la préparation des repas et aux réceptions. S'ensuivent une cuisine moderne avec boiseries d'appui, un grand salon et une salle à manger. Suite à d’importantes modifications, les trois pièces ont récemment intégré toutes les commodités de la vie contemporaine.
Dans l’aile gauche, une verrière parachève l’espace cuisine. À ce niveau de la demeure, la lumière pénètre à profusion de tous côtés. Les pièces, en enfilade, ouvrent tant sur la cour que sur le jardin. Le sol y est couvert d'un parquet de chêne à points-de-Hongrie, réchauffé par des cheminées en marbre de la fin du 18e s. surmontées de baies avec fenêtres à grands carreaux. Les murs y sont sobrement parcourus de moulures, boiseries, quelques pilastres encadrant les portes et des corniches au plafond. Certaines cheminées sont équipées d'inserts.
Dans l'aile droite, enfin, l'entrée secondaire donne sur une chambre à coucher moderne au sol dallé de pierres de Bourgogne et sur sa salle d’eau, attenante.

Le premier étage
L’escalier dessert un couloir parqueté à l'anglaise. Les chambres à coucher, très lumineuses, présentent un sol similaire éclatant. Dans l’aile droite, l'espace est réparti entre une chambre et sa salle d’eau, au carrelage moderne. L’aile centrale est quant à elle occupée par deux pièces de nuit, dont une avec salle de douche, ainsi que par un espace bibliothèque, un bureau attenant, une vaste garde-robe et deux autres salles d’eau, carrelées. Dans l’aile gauche, se trouve une dernière chambre à coucher. Partout, les cheminées en pierre datent du 19e s. et dans la plupart des espaces, les poutres sont apparentes au plafond. L’ensemble a été entièrement rénové avec des matériaux de qualité et différentes baies ont été percées pour permettre une circulation plus aisée.

Le deuxième étage
Suivant la même disposition d’accès qu'au niveau inférieur, un palier dessert dans l’aile droite un bureau puis une chambre à coucher. L’aile centrale abrite à cet étage un vaste grenier aménageable.

Le bâtiment secondaire

Dépendance ancienne de la taille d’une petite maison, il a été entièrement rénové. De grandes baies vitrées apportent la lumière nécessaire aux espaces, à usage de bureau ou d'habitation secondaire pour y recevoir des hôtes. Comme dans la bâtisse principale, tous les éléments du confort moderne ont ici été apportés tout en conservant les tomettes anciennes dont les sols sont couverts.

Le jardin à l'anglaise

D’une surface d’environ 1 000 m², il est entièrement orienté au nord-ouest et bénéficie donc d’une douce exposition. Bien abrité derrière de hauts murs, le refuge de verdure et de calme qu'il constitue, préservé de tout vis-à-vis, procure un appréciable sentiment d'intimité. Entre pelouses et massifs, le jardin à l’anglaise a des allures de petit parc. De sa configuration paysagère de 1900, il a conservé massifs d’arbustes, arbres de haute tige et pelouses. Les oliviers centenaires, les tilleuls et les cyprès qui le peuplent composent un paysage agréable. Une piscine de 4 m x 9 m, traitée au sel, chauffée et bordée de plages dallées de pierres, ainsi qu'une gloriette en métal et en toile participent au délassement que l’espace permet. Enfin, une fontaine d'inspiration antique en calcaire avec bassin octogonal se dresse au centre de la parcelle.

Ce que nous en pensons

Entre tradition et modernité, entre éclat, simplicité et raffinement, l'un des hôtels particuliers les plus emblématiques de la ville de Fontainebleau. Ne cédant rien aux outrages du temps, il a su gagner pas à pas ses lettres de noblesse. De simple « maison » lors de son élévation, il est devenu la résidence d’un important chancelier sous l’absolutisme louis-quatorzien. Regardé aujourd’hui comme l’un des patrimoines vivants de la commune, il reste pourtant discret et bien abrité derrière son imposant portail aux subtiles teintes « bleu de furma ». Sis dans une des plus agréables rues de la commune, il mérite largement d'être à nouveau accompagné dans son histoire au long cours.

3 380 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 974576

Surface cadastrale 1652 m2
Surface du bâtiment principal 422 m2
Nombre de chambres 7

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Aliette Rozan +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.