À 90 km de Paris, dans le centre de Compiègne,
un hôtel particulier témoin de l'Histoire et ses dépendances
Compiègne, OISE picardie 60200 FR

Situation

La cité impériale, dont l'origine remonte aux Mérovingiens, est au point de jonction entre la Champagne, la Picardie et l'Île-de-France. S'étendant principalement sur la rive gauche de l'Oise, elle est bordée au sud-est par la forêt domaniale éponyme. De l'hôtel particulier, à pied, le château est à 10 min, les commerces à 5 min et la gare à 15 min. Le train met Paris à 1h. L’autoroute A1 permet de relier la capitale en 1h également, l'aéroport Charles-De-Gaulle en une trentaine de minutes. Lille en 2h et Bruxelles en 3h.

Description

Dans l'hyper centre de Compiègne, l'hôtel particulier est accessible à la fois par une porte au sein de la travée centrale ou par une large porte cochère. Celle-ci ouvre sur un hall qui distribue le passage vers les pièces de réception, la cuisine, la cour arborée. Au fond de la cour, les anciennes dépendances aujourd'hui transformée en loft.

L'hôtel particulier

Édifié au 18e s. en pans de bois, remanié sous Napoléon III, il s'élève sur trois niveaux avec une façade sur la rue scandée par six travées. D'une architecture très sobre, un cordon de pierre moulurée sépare les deux premiers niveaux où les dessus-de-fenêtres sont ornés de moulures. Les baies sont protégées par des volets en bois à persienne.


Le rez-de-chaussée
Le porche - fermé par deux portes cochères avec porte piétonne - a été transformé en hall d'entrée. Il est toujours pavé, comme à ses débuts, et dessert l'ensemble de la maison. Une porte ouvre sur un escalier aux marches en pierre qui s'enfonce vers la cave. Une autre porte vitrée mène à la cuisine et une large double-porte munie de petits carreaux à la cour. Dans un angle, une fontaine ayant servi d'abreuvoir à chevaux semble les attendre encore. Deux marches en pierre aboutissent à l'ancienne porte d'entrée de l'hôtel particulier. Elle ouvre sur un vestibule, pavé de carreaux ciment à dessins géométriques colorés, qui permet de rejoindre une salle à manger, un dégagement avec accès sur la rue, un salon et, en enfilade, un bureau. Les pièces sont éclairées par de nombreuses baies rectangulaires toujours équipées de leur crémones d'origine. Les fenêtres du vestibule et du bureau ouvrent sur le jardin. Les murs sont tapissés de lambris de soubassement, les sols faits d'un parquet à bâtons rompus ou de lames droites, les plafonds sont ornés de corniches. Entre deux pièces, la cheminée est en marbre clair, surmontée d'un miroir dans le salon, de marbre noir dans un angle du bureau. Elle est cependant remplacée par un chauffe-plat en marbre inséré dans une haute niche dans la salle à manger.
Le premier étage
L'escalier, logé dans le dégagement du rez-de-chaussée, aboutit à un palier qui dessert d'un côté une chambre et une buanderie. De l'autre, une deuxième chambre avec une salle de bains. Il se poursuit par un couloir qui distribue une troisième chambre, ainsi qu'une vaste salle de bains avec toilettes. Les cheminées en marbre sont encore présentes. Les fenêtres donnent toujours sur une agréable vue, soit sur un vaste espace vert côté rue ou sur la cour-jardin.
Le deuxième étage
La disposition est sensiblement la même qu'au premier étage. D'un côté, deux chambres qui communiquent, mais avec chacune leur accès au palier. De l'autre, une grande chambre et sa salle de douche avec toilettes. Le couloir aboutit ensuite à une dernière chambre, équipée elle aussi d'une salle de bains avec toilettes.

Les dépendances

Une fois le porche franchi, la voiture à cheval s'arrêtait dans la cour. Les chevaux regagnaient leurs écuries, les harnachements étaient pendus dans la sellerie, la voiture à cheval remisée. Grenier à foin et chambres pour le personnel sont situés au-dessus dans les vastes combles. Aujourd'hui, ces dépendances ont été transformées en un spacieux loft dont la grande baie (et sa partie fixe qui s'élève sur les deux niveaux) ouvre sur le jardin. Au rez-de-chaussée, une large ouverture sépare la salle de séjour d'une seconde pièce avec pour éléments de décor les anciennes boiseries de l'écurie et la sellerie. Une porte ouvre sur une salle de douche avec toilettes. Un escalier en colimaçon en fer permet d'accéder à une vaste mezzanine sous un plafond cathédrale éclairée également par des fenêtres de toit. L'espace entier est baigné par la lumière du jour.

La cour-jardin

Elle a été réaménagée pour intégrer un jardin planté notamment de rosiers. Sa surface est d'environ 85 m².

Ce que nous en pensons

Sa façade très épurée ne laisse en rien présager de la richesse des éléments encore présents à l'intérieur et qui sont le témoignage de ce que représentait un hôtel particulier sous Napoléon III. L'histoire est bien présente avec la proximité du palais impérial et de l'hôtel de ville. Une entrée de souterrain qui passait sous les remparts est toujours là, derrière la cave. Le porche, aménagé en hall d'entrée, résonne encore du pas des sabots. Le passé se confond avec le présent dans cette demeure aux dimensions fort bien équilibrées. C’est une maison à l'âme familiale certes, mais c’est aussi une maison de réception, construite à l’époque des salons littéraires et des philosophes. Elle puise sa longévité dans cet équilibre entre vie intime et vie mondaine, avec toujours beaucoup de bonheur à vivre.

990 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 219728

Surface cadastrale 280 m2
Surface du bâtiment principal 400 m2
Nombre de chambres 7



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Pays du Valois

Jérôme Ferchaud +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.