Dans une petite ville d'art entre Anjou et Poitou,
une confortable demeure des 15e et 17e s. à la décoration raffinée
Niort, DEUX-SEVRES poitou-charentes 79000 FR

Situation

La petite ville où se trouve la demeure s'est construite dans le prolongement d'un château qui occupe un promontoire rocheux dans le méandre d'un affluent de la Loire. Disputée entre Français et Anglais pendant la guerre de Cent Ans, la cité le sera encore entre catholiques et protestants au moment des Guerres de religion. Pendant les trois siècles qui précèdent la Révolution, elle appartient aux ducs qui ont édifié l'imposant château actuel au 17e s. Les monuments, églises et maisons, du Moyen Age, de la Renaissance et de l'époque classique, pullulent le long des rues et sur les places.
Saumur est à une petite quarantaine de kilomètres, Poitiers à environ 70 et Niort à 80. Paris, à moins de 350 km, peut aussi être rejoint par le train via Angers ou Tours.

Description

Dans la plus belle rue de la ville, un portail électrique noir dissimule le logis en angle à 45° : à droite le corps du 15e s. est flanqué d'une tour d'escalier à couverture pyramidale ; au fond de la cour-jardin, la façade du 17e est percée de grandes ouvertures et de lucarnes en anses de panier qui s'ouvrent dans le brisis de la toiture, d'ardoise et en bon état, comme sur tout l'édifice.
Derrière, perpendiculairement, une ancienne remise a été aménagée au-dessus d'un préau-terrasse qui domine un deuxième jardin tandis qu'un troisième s'allonge de l'autre côté du corps du 15e. Plusieurs entrées sont possibles. La principale traverse la partie 17e. dans laquelle donne la cuisine - parfaitement aménagée -, et précédée d'une salle à manger ou salle des petits-déjeuners.
Dans l'aile la plus ancienne de la demeure, un vaste vestibule dessert un premier salon à cheminée (ou salle à manger) et mène au grand salon à cheminée monumentale, traversant entre la cour-jardin et le sud, côté où, en retour d'angle, une chambre discrète avec sa salle d'eau et ses toilettes surplombe le troisième jardin. La tour de l'escalier en vis, accessible directement depuis le grand salon, conduit à une suite (chambre, bureau, dressing, salle d'eau) d'où la vue sur la ville, la rivière et le château est un spectacle permanent. Sur le même palier, une autre porte ancienne permet un accès à un ample couloir qui mène à une autre chambre au midi avec sa salle d'eau et des toilettes séparées puis, dans le corps 17e cette fois, à deux autres chambres avec chacune sa salle d'eau et ses toilettes (séparées dans la deuxième). La décoration de tous les espaces a été pensée pour conférer à chacun un style propre. Le corps de logis le plus ancien est édifié sur trois caves et surmonté d'un vaste grenier sous une charpente en carène de bateau. Un garage fermé s'ouvre dans la cour-jardin. Dans le second jardin, sous la cuisine, une buanderie a trouvé sa place. Le chauffage au gaz de ville agit par le sol de travertin au premier niveau, au moyen de radiateurs à l'étage où les pièces sont sur parquet. Tous les plafonds sont isolés par de la laine de verre. Grâce à la fibre haut-débit et aux répéteurs partout, l'ensemble de la demeure est connecté.

La demeure

Elle est à la fois contrastée par ses différentes époques de construction et unifiée par les grandes fenêtres d'origine ou créées au fil du temps. Elle se déploie sur deux côtés de la cour-jardin, suffisamment grande pour accueillir plusieurs voitures et sur laquelle s'ouvre un garage fermé.


Le rez-de-chaussée
L'entré principale a été ménagée dans le corps de logis du 17e s. dont la façade est traitée en bossage lisse. Le vestibule qui traverse le bâtiment est suffisamment grand pour accueillir la reconstitution, à partir d'éléments anciens, d'un confessionnal où se dissimulent des...toilettes et où la lumière pénètre à travers un vitrail ancien. Ce hall débouche sur un préau-terrasse au sol en travertin : d'un côté l'ancienne remise aménagée, perpendiculaire à ce corps de logis, de l'autre un jardin d'agrément où s'ouvre la buanderie. Les ouvertures de l'ancienne remise sont encadrées de pierres de tuffeau harpées, et surmontées de linteaux de bois.
La cuisine, tournée vers le levant, et la salle des petits-déjeuners constituent un ajout à la partie du 15e s. de la demeure. Un soin particulier a été apporté, il y a deux ans, à l'aménagement et à l'équipement de la cuisine : céramique imitation marbre sur l'ilot central et le plan de travail, fours en colonne, rangements très pensés, local "épicerie", etc.
Dans l'aile du 15e s., les deux salons, qui communiquent par deux doubles-portes vitrées mais sont aussi reliés par une circulation, sont décorés de moulures créées par un staffeur. Le premier, dit de Marie-Antoinette par son style Louis XVI, reçoit la lumière du sud par une grande fenêtre à petits carreaux et à volets intérieurs. Le second est si vaste qu'il peut aussi accueillir une grande table pour les repas. Il fait la largeur du corps de logis, entre la tour d'escalier et une porte-fenêtre sur la cour-jardin et deux très grandes baies à volets intérieurs de l'autre côté. Le dessin du manteau et de la hotte de la large cheminée fonctionnelle est de style classique. Dans une bibliothèque en trompe-l'oeil une porte dérobée donne accès à une chambre surnommée "Agatha Christie" avec salle d'eau et toilettes séparées. Une porte et un escalier qui descend vers le troisième jardin la dote d'une entrée indépendante.
Le premier étage
La tour du 15e s., polygonale et à couverture pyramidale, présente une porte en accolade et des fenêtres du même type ou en anses de panier.
Elle renferme un escalier en vis qu'il est possible d'emprunter directement du grand salon, sans passer par l'extérieur. La rampe, confiée à un ferronnier d'art, est un très bel objet. Deux portes moulurées accolées s'ouvrent sur le premier palier. Celle de droite fait pénétrer, par un petit dégagement, dans une suite composée d'une chambre avec deux fenêtres et vue au sud sur la rivière, le château et les maisons anciennes de la petite ville, un bureau avec fenêtre du même côté, une grande salle d'eau avec toilettes, et un dressing.
La porte de gauche sur le palier commande un couloir très lumineux (fenêtres sur la cour-jardin) en angle droit, qui distribue trois chambres.
Le première, au sud encore, de même que sa salle d'eau, doit à son décor japonisant d'être appelée "Sakura". Les murs sont d'un vert très subtil. Les toilettes sont séparées. La deuxième chambre s'est voulue d'un néo-baroque très Napoléon III avec ses papiers peints figurant des boiseries en trompe-l'oeil. Elle regarde l'est et sa salle d'eau avec toilettes le sud. Le style change avec la dernière chambre, résolument contemporaine, tournée vers l'ouest. Une paroi à la tête du lit dissimule un dressing. A l'opposé de l'entrée, la salle d'eau est en partie ouverte (douche derrière des carreaux de verre) et en partie séparée de la chambre même si une étagère délicatement dessinée a pris place dans une ouverture. L'escalier en vis se poursuit jusqu'à des combles de 89 m2 environ sous une charpente en carène de bateau.
Les caves
Au nombre de trois, elles s'échelonnent sous le corps de logis du 15e s. Leur sol est en terre battue. Elles mesurent respectivement 38, 45 (voûte) et 27 (cave à vin) m2.

Les jardins

Le plus grand est celui par lequel se fait l'entrée dans la propriété et l'accès au garage (deux voitures), et que domine l'équerre des belles façades. A l'est le jardin d'agrément est comme une extension du préau-terrasse : il doit être aussi agréable de se prélasser dans l'un que dans l'autre. Et puis, au sud, au pied du corps de logis du 15e s., voici le potager que ses arbres fruitiers pourraient aussi faire qualifier de verger. Au fond : une petite galerie derrière des colonnes.

Ce que nous en pensons

La demeure déploie ses ailes pleines de couleurs et de motifs délicats. Entourée de ses petits jardins, elle est à la fois fermée sur elle-même et ouverte sur les toits de la ville, le château et la rivière. Ses chambres d'hôtes actuelles deviendront encore plus prisées après l'ouverture prochaine du casino de Saumur. Ou bien le logis sera la très confortable habitation d'une famille. Ici les vies peuvent être autonomes pour ceux qui le souhaitent. Les travaux récents mettent à l'abri de tout souci. La décoration ne pouvait pas trahir un bien de cette qualité : elle a fait plus, atteignant un incontestable raffinement.

795 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


Voir le Barème d'Honoraires

Référence 529822

Surface cadastrale 973 m2
Surface du bâtiment principal 382 m2
Nombre de chambres 6
Surface des dépendances 86 m2
dont aménagées 86 m2

Nombre de lots 1

Aucune procédure en cours menée sur le fondement des articles 29-1 A et 29-1 de la loi n°65-557 du 10 juillet 1965 et de l’article L.615-6 du CCH

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Deux-Sèvres

Jean-Pascal Guiot +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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