Dans les Yvelines, proche de Montfort-l'Amaury,
une propriété de 12 ha, avec maison de gardien
Mesnuls, YVELINES paris 78490 FR

Situation

Établie au cœur des Yvelines, la commune des Mesnuls occupe une situation privilégiée, à la fois proche de Montfort-l’Amaury, et à seulement 26 km de Versailles.
C’est au 13e s. qu’apparaît le nom actuel de "Mesnuls". En 1230 est posée la première pierre d’un manoir sur le site actuel du château.
Acquis au 17e s. par le notaire d’Henri IV, qui y reçoit à dîner le roi Louis XIII, l'édifice est ensuite agrandi, et a conservé sa forme depuis.
Au 18e s., le village des Mesnuls vit principalement de l’activité procurée par le château, ainsi que des métiers du bois et de l’agriculture.
En 1867, le parfumeur Gabriel Guerlain y acquiert une propriété. Ses descendants agrandiront le domaine et y créeront plusieurs demeures.
Aujourd’hui, le village des Mesnuls porte fièrement les marques de son passé : les ruelles pittoresques font écho aux petites places ombragées.
La propriété est située à environ 2 km du centre, dans la forêt.

Description

La propriété s’étend sur 12 ha, constitués principalement de bois. Elle comprend une grande demeure du début du 20e s. dans le style d'un « pavillon de chasse », et une maison de gardien, placée à l’entrée.

Le portail ouvre sur une allée sinueuse, bordée d’imposants massifs de rhododendrons, qui conduit à la clairière où s'élève la bâtisse exposée est-ouest. L’arrivée se fait par l'est, où se présentent une vaste aire d’accueil et un espace pour le stationnement des véhicules.
La demeure totalise plus de 500 m² habitables. De plan rectangulaire, elle est élevée de trois niveaux sur sous-sol et sous combles. L'ensemble domine à l'ouest un vallon de prairies et d’espaces boisés.

Les façades, en pierre, sont recouvertes d’un enduit clair et l'encadrement des baies est garni d'un parement en brique. La toiture, à quatre pans, est en violine d’Espagne – une ardoise de grande qualité –, percée à l’étage et dans les combles de chiens-assis et de lucarnes pendantes. La façade est, où se trouve l'entrée, est plane, seulement animée par un petit balcon semi-circulaire au-dessus de la porte, tandis que celle située côté ouest se divise en trois parties, deux ailes placées en retrait de part et d'autre d'une rotonde, en saillie.

La propriété, qui héberge aujourd’hui un établissement recevant du public, est pourvue d’équipements de sécurité et d’agencements spécifiques conformes aux normes en vigueur. Aucun de ces aménagements n’a entraîné la modification des éléments décoratifs d'origine.

La maison principale


Le rez-de-chaussée
Un perron de trois marches en pierre précède un sas d’entrée qui comprend deux portes vitrées et cintrées, en bois à double battant et à petits carreaux. Occupant presque toute la hauteur de la pièce, elles laissent généreusement entrer la lumière. Le hall, au sol dallé de marbre clair et haut plafond, dessert un espace de réception, un vestiaire, des toilettes, une cage de l’escalier, qui conduit aux étages, et l’accès au sous-sol, qui se fait aujourd’hui par un ascenseur. Le rez-de-chaussée s'étend sur près de 183 m².

Précédé du vestibule, l’espace de réception, qui couvre environ 145 m² sous un plafond haut de 3,5 m, est constitué de quatre pièces. Trois d’entre elles sont disposées en enfilade : un grand salon, placé dans l’axe de l’entrée, qui occupe la rotonde, puis, se faisant face de chaque côté de celui-ci, un bureau aux murs garnis de boiseries anciennes en chêne naturel et une salle à manger. Enfin, se trouve une bibliothèque dont les parements muraux en bois sont peints. Dans le salon, une cheminée du 18e s., en marbre rose et miel, à grand foyer, trône au centre d’un des murs latéraux.
L’unité et l’harmonie des espaces de réception sont mises en valeur par les hauts plafonds, les parquets en chêne massif et les boiseries.
Les pièces sont toutes largement tournées vers l’extérieur, et bénéficient d'une grande luminosité grâce à leurs nombreuses fenêtres, protégées de garde-corps en fer forgé. Le salon jouit d’un accès direct au jardin par sa porte-fenêtre centrale. Enfin, attenantes à la salle à manger, une grande cuisine et son arrière-cuisine occupent, avec la cage d’escalier, le reste de la surface.
Cette dernière est placée au fond du hall d’entrée sur le côté droit. Elle héberge un escalier tournant rampe-sur-rampe en bois massif, qui mène au premier étage.

Le premier étage
L’escalier débouche sur un palier parqueté prolongé de part et d’autre par un couloir qui dessert six ensembles. La surface totale de l’étage atteint près de 175 m².
L'ensemble principal est placé du côté ouest de la maison. De forme circulaire, il occupe le centre de l‘étage et comprend une chambre, un vestibule, une salle de bains avec toilettes et une garde-robe.
Un balcon agrémente l'une des trois baies qui ouvrent sur le parc, et une cheminée en pierre claire, surmontée d’un miroir montant jusqu’au plafond, occupe le panneau mural qui fait face au balcon.
Cinq autres chambres, dont quatre avec leur salle de bains et leurs toilettes, se partagent le reste de l’étage. L’une d’entre elles, placée face à l'ensemble maître, bénéficie également d’un balcon.
Toutes les pièces à coucher jouissent d'une vue sur le parc de la propriété.

Le deuxième étage
Accessible par un second escalier, également en bois massif, le dernier niveau, mansardé, présente une surface au sol d’environ 70 m².
Parqueté sur toute sa surface, il comprend deux chambres, chacune avec sa salle de bains et ses toilettes, ainsi que d'autres lieux d'aisance indépendants. Un couloir bordé de placards – aujourd’hui condamnés – sépare les deux pièces à coucher, et dessert un accès aux combles.

Le sous-sol
L'accès s'y fait par un ascenseur interne – qui a remplacé l'escalier – et par une porte de garage à deux battants, depuis l'extérieur. Il occupe une surface d'environ 187 m², qui comprend un studio indépendant, accessible aussi de plain-pied par une porte-fenêtre à deux vantaux, un grand garage pour plusieurs véhicules, une cave, diverses pièces de dégagement, une chaufferie et une laverie-buanderie, où est abrité le système de filtrage de l’eau de source qui alimente la maison.

Le parc

Une clairière, qui devance la bâtisse, occupe une surface d'environ 10 000 m². Elle comprend une aire d'accueil face à l'édifice et un espace de stationnement. À l'arrière de la maison, un jardin d'agrément précède la pente douce qui conduit vers le vallon et les prairies. La forêt, parsemée d'allées de promenade, se prolonge au reste du domaine, et tout autour. Elle est aujourd'hui protégée. Enfin, un petit bâtiment annexe, dissimulé à quelques dizaines de mètres de la bâtisse principale, abrite un groupe électrogène destiné à sécuriser l'alimentation en électricité du domaine.

Ce que nous en pensons

Les joies de la campagne, à mi-chemin entre la capitale et les plages de l'ouest. Une propriété située dans un village renommé pour sa qualité de vie et son riche patrimoine, le tout à moins de 1 h de Paris. Le parc est assez vaste pour ménager des espaces de vie et de jeu, sans que le bruit de quelque course-poursuite entre enfants ne vienne perturber la quiétude ambiante. Intérieurs et extérieurs ont été traités dans le même esprit : une réconfortante rusticité contemporaine.

L'ensemble se fait aujourd’hui l'hôte régulier de séminaires. Il présente des aménagements qui pourront aisément être démontés pour transformer le bien en une résidence principale, y exercer une activité professionnelle, ou en faire une maison de famille où toutes les générations se rejoignent à l'heure des vacances.

2 490 000 € Honoraires de négociation inclus
2 371 429 € Honoraires exclus
5% TTC à la charge de l'acquéreur


Voir le Barème d'Honoraires

Référence 876072

Surface cadastrale 12 ha
Surface totale intérieure 613 m2
Nombre de pièces 18
Hauteur sous plafond 3.50
Surface réception 145 m2
Nombre de chambres 7



Voir le Diagnostic de Performance Energétique

Conseiller

Philippe Desbois +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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