À la lisière du parc Montsouris, dans le 14e arrondissement,
une villa-atelier de près de 300 m² à restaurer, avec des jardins, une terrasse et un balcon
Paris, PARIS paris 75014 FR

Situation

Occupant la bordure sud de la capitale, le parc Montsouris est l'un des témoignages paysagers parisiens majeurs du Second Empire, aménagé par Alphonse Alphand, le « grand jardinier » du baron Haussmann. L’impasse, pittoresque, pavée et verdoyante, dans le 14e arrondissement, est lotie de pavillons de la fin du 19e s. et de villas-ateliers des années 1920, qui furent autrefois habitées par de célèbres artistes-peintres comme André Derain et Georges Braque, Walter Guggenbühl, Sam Francis et Simon Hantaï. Alentour, se trouvent de nombreux lieux de convivialité, terrasses de café et restaurants fameux. À deux pas aussi, écoles, commerces de bouche et le boulevard Jourdan, où a lieu un marché bi-hebdomadaire. Le quartier est desservi par les stations de métro Alésia et Porte d’Orléans, celle du RER B Cité universitaire et l'arrêt Montsouris du tramway T3A.

Description

La villa-atelier, édifiée en 1929 pour Léon Jallot (1874-1967), sculpteur et ébéniste français, et signée Marcel Zielinski (1885-1947), est d’époque moderniste. La façade, plane, enduite, sobre et percée de baies en bandeau vitré à chaque niveau, a conservé son état d’origine, tout comme les volumes intérieurs, spacieux et simples, ponctués de décors d’époque en céramique, ferronnerie, bois sculpté, savamment graphiques.
Un petit jardin planté de bambous, d’un figuier et d'un chèvrefeuille conduit à une volée d’escaliers, qui précède l'entrée de la villa, étendue sur près de 300 m². Masquée par la généreuse verdure, orientée sud-est, sud-ouest et nord, elle est élevée de deux étages sur rez-de-chaussée, au-dessus d'un rez-de-jardin devant lequel trône un majestueux sycomore. Aux premier et troisième niveaux, trois ateliers, d’une hauteur sous plafond de 3 à 4 m, sont éclairés de hautes baies vitrées et de verrières.
La porte d’entrée ouvre sur un hall, qui dévoile une triple salle de séjour prolongée par le premier atelier, gratifié d’une vue sur les villas voisines et la végétation alentour, puis une cuisine et son office. À la suite, une volée d’escaliers en béton teinté mène au premier étage, aménagé de deux chambres et d’une bibliothèque lambrissée de bois, d’une salle de bains et d’une spacieuse terrasse. Au deuxième étage, les deux derniers ateliers, coiffés d’une verrière, donnent accès à un balcon et à une deuxième salle de bains. En rez-de-jardin, enfin, une cour végétalisée est cernée de pièces de réserve – buanderie et salle d’eau – ainsi que d’un spacieux garage.

La villa-atelier

Édifiée à la fin des années 20, elle perpétue l'esprit d'avant-garde du mouvement moderniste et a été traitée comme un objet unique où simplicité et dépouillement sont de rigueur ; un volume cubique magnifié par des baies en bandeaux à menuiserie métallique d’origine ainsi que par des verrières en façade et en appentis de ses trois ateliers, orientés nord, sud-est et sud-ouest. À l’arrière de la grille en fer forgé, le petit jardin d’entrée, dallé d’opus incertum, verdi par des plantes de différentes espèces, fait écho, au nord, à un autre jardin faisant office aussi de cour, opportunité très intéressante pour composer un jardin d’ombre, à la fraîcheur bienvenue en été. En étages, terrasse et balcon parent le lieu d’habitation et d’art d’espaces fleuris et conviviaux. La façade plane annonce le répertoire intérieur qui joue sur les lignes verticales et horizontales des châssis noirs des baies, des grandes hauteurs sous plafond des ateliers et pièces de séjour, agrémentés de décors de grès cérame et de ferronnerie d’époque au graphisme géométrique.


Le rez-de-chaussée
La porte d’entrée, en bois, s’ouvre sur une spacieuse galerie à la remarquable porte à deux battants en verre et fer forgé, dont le graphisme géométrique est inspiré du mouvement De Stijl. Sous une hauteur de plafond de près de 3,2 m, s’étend un vaste espace de séjour et de salle à manger, de près de 53 m², aux murs blancs et au sol de carreaux en grès cérame dissimulé sous un linoléum. Dans son prolongement, la verrière à châssis métallique du premier atelier, d’environ 28 m², qui bénéficie d’une hauteur sous plafond de 4 m, laisse entrevoir les frondaisons de la cour-jardin. La cuisine et son office ont été aménagées de placards à portes en bois mouluré. Le sol, en céramique à damier ocre et beige, évoque le style originel du lieu, tout comme celui de la galerie d’entrée, dont l’agencement et la couleur des carreaux de céramique a fait l’objet d’un soin particulier, tant au niveau du graphisme que dans l’harmonie des couleurs de tons neutres. Une volée d'escalier lumineuse en béton teinté file vers les niveaux supérieurs.

Le premier étage
Le palier guide vers une salle de bibliothèque tapissée de meubles-étagères en acajou, puis vers deux chambres, aux sols parquetés, généreusement éclairées de baies en bandeau à menuiserie métallique. La terrasse en bois, de près de 24 m², prolonge l’une d’elles, apportant de la fraîcheur à tout l'étage. Dans la salle de bains, murs et sol sont tapissés d’une singulière trame de céramique au ton gris-vert d’origine.

Le deuxième étage
Sous un plafond de près de 3,2 m de hauteur, les verrières en appentis et baies en bandeau à menuiserie métallique diffusent une intense clarté dans deux ateliers, d’environ 29 et 31 m², qui donnent sur un balcon, vers des vues paysagères de l’impasse. Les baies vitrées s'ouvrent sur le ciel, les villas voisines et, tout comme au premier étage, vers les frondaisons de la cour-jardin. Une salle de bains au calepinage de céramique blanche parachève le dernier niveau.

Le rez-de-jardin
Au pied de la cour-jardin, d’environ 25 m², et au-dessus d’une cave, une volée d’escaliers et un spacieux garage, de près de 38 m², donnent accès à différents espaces de commodité : buanderie, pièce d’eau, chaufferie et réserve.

Ce que nous en pensons

Un véritable havre de paix, dans une impasse du 14e arrondissement, où se côtoient maisons et villas-ateliers marquées par de grands noms de l’histoire de la peinture du 20e s. Une construction d'époque, datée de 1929, signée Marcel Zielinski (1885-1947), architecte discret du mouvement moderne, où règne une ambiance tant aérienne que rationnelle. La maison dite « Jallot » constitue le seul témoin de villa signée par l'architecte, qui a conservé son organisation d'origine – habitation et activité artistique –, ainsi que ses admirables décors géométriques de céramique et fer forgé. Ses remarquables menuiseries métalliques représentent un témoignage unique mis en œuvre dans une maison d’artiste durant l’entre-deux-guerres. Des travaux de réhabilitation, adaptés et nécessaires, permettront de préserver et régénérer la pureté architecturale et le confort de cette villa d'époque moderniste.

Vente en exclusivité

2 914 000 € Honoraires de négociation inclus
2 775 238 € Honoraires exclus
5% TTC à la charge de l'acquéreur


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Référence 218849

Surface totale intérieure 298.52 m2
Nombre de pièces 10
Hauteur sous plafond 4
Nombre de chambres 2
Nombre de chambres possible 4
Cave
Surface Jardin 25 m2
Surface Balcon 8 m2
Surface Terrasse 25 m2
Surface Jardin 25 m2
Surface Garage 1 38 m2



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Conseiller

Françoise Fauré-Audouy +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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