Situation
Située à un carrefour stratégique au coeur de l'Europe et bien avant la célèbre bataille de 1916, Verdun était déjà entrée dans l'histoire : de l'attaque d'Attila en 450 lors de l'invasion des Huns jusqu'au siècle dernier, la ville a subi onze sièges. Elle en a conservé de beaux témoignages des fortifications de différentes époques.
Verdun, c'est un mot qui résume à lui seul la première guerre mondiale, et ce lieu de mémoire accueille en moyenne chaque année environ 850 000 visiteurs.
Description
Sur une petite place, une discrète façade sur rue dissimule une bâtisse érigée en profondeur par la réunion, probablement au 19ème siècle, de deux bâtiments de la Renaissance. Un petit jardin, clos de hauts murs à sa suite, s'achève par une dépendance accolée au palais épiscopal.
La demeure
Edifiée sur trois niveaux, en moellons recouverts d'un enduit sous une couverture en tuiles mécaniques, l'étroite façade sur rue est sans prétention et ne laisse présager en rien la profondeur de la bâtisse. La porte d'entrée est en chêne avec un entablement en pierre mouluré et les baies, légèrement cintrées, sont encadrées de pierre avec des volets en bois peints en blanc.
Le rez-de-chaussée
La porte d'entrée ouvre sur un vestibule qui dessert, sur la droite, un bureau éclairé par une fenêtre sur rue, et la perspective qui traverse en ligne droite toute la demeure jusqu'au jardin en deux vastes pièces. La première marque la particularité des lieux avec une double hauteur éclairée par une verrière zénitale et le départ d'un escalier aérien en chêne et fer forgé. Ce patio, créé probablement pour unir les deux bâtiments est d'une grande élégance. Il se prolonge par une pièce de vie avec une cheminée en pierre monumentale. La cuisine intégrée est en partie dissimulée par un comptoir sur le côté gauche. Ce niveau est entièrement dallé en pierre de Massengis, tout comme la cathédrale voisine et s'ouvre sur le petit jardin d'environ 80m2 clos de hauts murs et un jacuzzi de très bonne facture. Les toilettes, la chaudière récente au gaz et la descente de la cave sont dissimulées derrières des portes en chêne depuis le patio.
Le premier étage
Le palier s'étend en une coursive qui relie les deux bâtiments avec une chambre côté rue comprenant des toilettes, un lavabo et un bidet. La chambre principale est à l'opposé, sur le jardin avec une garde-robe, des toilettes et une salle de bain avec une double-vasque en corian, une douche et une baignoire placée devant une baie vitrée qui profite de la vue sur le palais épiscopal et sur l'horizon champêtre.
Le deuxième étage
Tout comme au premier étage, la coursive distribue une chambre sur rue avec une baignoire, des toilettes et un lavabo. A usage de grenier, elle n'a pas été aménagée. En face, côté jardin, un petit couloir distribue deux chambres dont une avec une cheminée et une salle de bain avec des toilettes.
Les caves
L'accès aux caves s'effectue depuis le patio, elles sont sur deux niveaux pour une surface d'environ 48m2.
La dépendance
Placée au fond du jardin, sur deux niveaux, sous une couverture en tuiles mécaniques, elle se compose d'une pièce au rez-de-chaussée d'environ 24m2 et d'une pièce au premier étage d'environ 6m2. A usage de stockage, elles pourraient être aménagées.
Ce que nous en pensons
Un quartier historique privilégié, un point de vue admirable sur la cathédrale et l'ancien palais épiscopal qui abrite le Centre Mondial de la Paix et des Droits de l'Homme. Nul doute que l'atmosphère de ce lieu, intime et protecteur, soit renforcée par les énergies positives de son voisinage.
La demeure présente également de nombreux atouts pour un investisseur qui souhaiterait la louer.
580 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 597517
Surface cadastrale | 273 m2 |
Surface du bâtiment principal | 400 m2 |
Nombre de chambres | 4 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.