Aux portes de Laval, au surplomb d'une rivière,
un château de style Renaissance du 19e s., sa dépendance et son parc
Laval, MAYENNE pays-de-loire 53000 FR

Situation

Dans le nord de la région Pays de la Loire et le centre du département de la Mayenne, sur les rives de la rivière du même nom, une petite ville abrite historiquement les villégiatures des familles lavalloises. Un golf est situé à 4 km. Le centre-ville de Laval, chef-lieu du département où tous les commerces et services sont disponibles, est accessible en seulement 8 min depuis le château. « Ville d'art et d'histoire », elle est riche d'un patrimoine architectural remarquable datant d'époques variées, depuis le 11e s. où la cité seigneuriale a vu le jour jusqu'à la période contemporaine. Sa gare TGV dessert Paris en 1 h 15. Enfin, par la route, les villes de Rennes et de Nantes, avec leurs aéroports internationaux, sont accessibles en respectivement 1 h et 2 h.

Description

Depuis la rue qui longe la propriété, un imposant portail en fer forgé, soutenu par des piliers sculptés en pierre, accède à une allée ombragée qui mène au château, situé en surplomb, au centre du parc qui l'agrémente. Au nord de la demeure, se trouvent une ancienne maison de gardien et un garage. Une piscine aménagée au sud jouxte un parc boisé avec sa pièce d'eau. À l'ouest, le noble édifice est adossé à un promontoire rocheux couvert de prairies agricoles.
Construit en 1871 par l'architecte Alfred Boutreux pour un médecin de Laval, le château est idéalement placé en surplomb de la Mayenne. La façade principale est rythmée par quatre travées et cinq niveaux, dont un de soubassement et un de combles. Les murs sont en moellon, enduits à la chaux, tandis que les chaînages d'angle et encadrements des baies sont traités en pierre de tuffeau taillée. Le soubassement est quant à lui en pierre de granit. Orientée au sud-est, la façade principale est l'une des plus exubérantes de la région par son décor, qui rappelle celui d'un théâtre, avec sa loge et ses balcons. De haute élévation, elle exprime de manière remarquable le répertoire architectural Renaissance tel qu'il fut redécouvert par les artistes et les architectes au 19e s. Se distinguent notamment des colonnes corinthiennes, bandeaux d'étage et une corniche, des encadrements, entablements, frontons, mascarons, balustrades et bossages, entre autres éléments de pierre sculptée ou moulurée. Les baies sont à arc en anse de panier, pleines de menuiseries en bois à grands carreaux aux bords arrondis, les portes-fenêtres au rez-de-chaussée comme au premier étage étant surmontées d'impostes vitrées et protégées par de petites balustrades en pierre ou garde-corps en fer forgé.
La haute toiture en pavillon est en ardoise, surmontée de souches de cheminée en brique et pierre, et percée de cinq lucarnes à fronton, massives et très ornementées, dont trois sont groupées et étagées au centre, formant ensemble comme un fronton au sommet de l'édifice. Ces dernières, en bord de toiture, sont en anse de panier, encadrées de colonnettes en piédroits ; leurs frontons en pierre sont massifs et de formes diverses, circulaire pour celui qui, au sommet, couronne l'ensemble du bâtiment, au surplomb de l'oriel qui en constitue l'avant-corps.
Ce dernier, bâti au centre de la façade principale sur deux niveaux, dont celui de soubassement, abrite un jardin d'hiver bordé sur trois côtés par des verrières en fer forgé et constitue l'ornement principal du château. Il est surmonté d'une terrasse à balustres de pierre en poire, accessible au premier étage. Au sud, un perron est couvert d'une marquise en verre et fer forgé. Au nord, enfin, une entrée de service accède à une cuisine.

Le château


Niveau de soubassement
De plain-pied avec la cour, il est accessible depuis la maison par un escalier de service. Il abrite un bureau, une salle de chasse avec cheminée, une buanderie-chaufferie, un vestibule et une cave, seulement accessible depuis l'extérieur. Les sols sont en carrelage sauf celui du bureau, recouvert de moquette. Au sud, un local qui borde la piscine abrite une salle à manger, une salle de douche, un hammam et des toilettes.

Le rez-de-chaussée
Le vestibule et l'escalier d'honneur sont accessibles depuis le perron sud de la demeure. Par de grandes portes en bois moulurées et vitrées, l'entrée au sol en carrelage à cabochons dessert un grand salon et un petit. Le premier communique avec une salle à manger, constituant avec elle une enfilade de pièces de réception. Toutes deux sont ornementées de cheminées sculptées en marbre noir, de plafonds agrémentés de puttis sculptés et de parquets à points de Hongrie. Elles ouvrent également sur le jardin d'hiver au sol dallé d'un carrelage à cabochons, qui ménage une vue imprenable sur le parc. Le niveau compte par ailleurs un petit salon et une seconde salle à manger avec cheminée en marbre, dont les sols sont recouverts de parquets à coupe perdue. Enfin, cette dernière pièce jouxte une cuisine carrelée.

Le premier étage
Via l'escalier principal, un palier dessert une grande chambre avec garde-robe, salle de bains et toilettes. Les sols sont recouverts de moquettes. Le niveau compte également une autre chambre avec une cheminée en marbre, un sol en parquet à coupe perdue et une salle d'eau moquettée. Il accède, via deux portes-fenêtres centrales, à la terrasse qui surmonte l'oriel, bordée d'une balustrade en pierre et gratifiée d'une vue très ouverte sur le parc.

Le deuxième étage
Il compte trois chambres, une salle de bains et des toilettes, aux sols tous moquettés.

Les combles
Ils abritent un grenier d'une superficie de près de 48 m², accessible par un petit escalier.

La maison de gardien

Elle date également du 19e s. et a été dessinée dans le style d'un petit « castel », avec sa haute tour coiffée d'une toiture en poivrière. Sur trois niveaux dont un de combles, elle occupe une surface d'environ 30 m². Les murs en moellon sont enduits à la chaux et les toits sont en ardoise. Les façades sont ornées d'encadrements de baie en brique rouge et pierre de tuffeau ainsi que de bandeaux, également en brique.

Le parc

D'une superficie de 5 544 m², le parc s'étend en pente entre la maison et la rue, ainsi qu'au sud, dissimulant ainsi le château des regards extérieurs. Autour de la demeure se trouvent des arbres centenaires, tels que des tilleuls, des camélias et des cèdres, ainsi que des arbustes divers, des massifs fleuris et, s'étendant partout hors escaliers de pierres ou allée goudronnée, des parterres enherbés bordés de haies. Enfin, au sud, dans un petit vallon, une pièce d'eau en pierre est elle aussi ombragée par de nombreux arbres.

Le garage

Contigu à la maison de gardien, il permet d'abriter un véhicule.

Ce que nous en pensons

Une authentique villégiature tout en élégance et raffinement, perchée sur les rives de la Mayenne. La haute demeure est d'allure singulière et tout à fait remarquable, de son exubérante façade Renaissance en forme de théâtre à son étonnante maison de gardien, aux airs de « castel » romantique. Le jardin d'hiver, tout entier tourné vers le parc arboré, vient couronner l'éclatante démonstration architecturale du siècle dernier que forme le château. Après une mise au goût du jour, une famille trouvera ici tout ce qui incarne la maison de plaisance idéale : un domaine en pleine nature, de grandes tablées dominicales dans les senteurs de glycine et une piscine pour les plus belles heures de la haute saison.

1 200 000 € Honoraires de négociation inclus
1 142 857 € Honoraires exclus
5% TTC à la charge de l'acquéreur


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Référence 504617

Surface cadastrale 5544 m2
Surface du bâtiment principal 394 m2
Nombre de chambres 5

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Conseiller
Sud Mayenne

Benedicte Kermeur +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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