Prolongés de part et d'autre par des murs de clôture, les bâtiments de la propriété bordent le trottoir d'une voie peu passante. La maison est composée de trois corps alignés du nord au sud. Le plus septentrional – une ancienne dépendance – compte deux niveaux et donne sur la cour. Le deuxième édifice ouvre sur le jardin. Rehaussé d'un étage en 1995 et désormais élevé de quatre niveaux, dont une cave, il est le plus haut des trois. À la jonction des deux bâtiments, au premier étage, une coursive relie la maison à celle de la propriété voisine. Ancienne dépendance de cette dernière, la passerelle suscite souvent l'étonnement des visiteurs. Au sud, enfin, l'habitation s'ouvre sur une troisième construction, plus basse : le "jardin d'hiver".
Les toitures sont en ardoise, percées au niveau du deuxième corps de chiens-assis et d'un œil-de-bœuf. Les façades sont majoritairement en pierre de tuffeau taillée, enduite par endroits d'un rose clair discret. Elles sont rythmées par des bandeaux d'étage et des corniches, des encadrements et par endroits des entablements de baies, mais également ornées de ferronneries de portes et de fenêtres. À l'intérieur, la circulation est aisée puisque les bâtiments communiquent à chaque niveau.
De l'autre côté de la maison, s'étendent le jardin puis le parc voisin. Depuis la rue, une porte en fer forgé ouvre sur le verdoyant espace, clos de murs. Enfin, entre les fougères arborescentes de Tasmanie et les bambous, débute une allée qui mène d'un côté à l'abri de jardin et au garage, de l'autre à la maison puis à la petite cour.

La maison

Le rez-de-chaussée
L'entrée principale est surmontée par une marquise circulaire en fer forgé. Une porte du même matériau, vitrée, est décorée comme la marquise de cyclamens, emblématiques de la Touraine. Depuis le hall d'entrée, un escalier de chêne monte vers les étages et deux portes à double vantail desservent d'un côté une salle à manger, de l'autre un salon. Ce dernier présente une cheminée moderne de brique et de pierre de Chauvigny, encadrée de bibliothèques. Accessible par trois marches de comblanchien, suite au salon, le jardin d'hiver constitue aujourd'hui une véritable pièce. Le sol est recouvert d'une mosaïque de grès et d'émail de Briare, typique des années 1960-70. Des bacs à fleurs sont placés de chaque côté des marches. Les baies sont à double vitrage et une porte vitrée ouvre sur une terrasse.
L'entrée principale donne aussi accès à une salle à manger, où une cheminée de marbre rouge est surmontée d'un trumeau et encadrée de placards ainsi que de boiseries. L'une des portes commande en fait une cuisine, dont le sol est recouvert de tomettes tandis qu'un rappel de mosaïque du jardin d'hiver ornemente le pourtour de l'évier. La pièce ouvre sur la cour par une porte de fer forgé ornée de bleuets. Depuis l'entrée sur cour, un second escalier en comblanchien dessert l'étage. Au premier palier, entre les deux niveaux, une porte donne sur la rue. Enfin, le rez-de-chaussée se termine par un vestiaire, des toilettes et une chaufferie, qui ouvre également sur la cour.

Le premier étage
Le palier de l'escalier en chêne dessert une première chambre avec une double exposition, à l'est et au midi, une salle de douche avec toilettes et une deuxième chambre à coucher, qui communique avec l'autre bâtiment par la passerelle. Les deux pièces sont parquetées, spacieuses, lumineuses, ouvertes sur le jardin et le parc voisin. Le palier de l'escalier en comblanchien dessert deux chambres et une salle de bains. Les trois pièces ouvrent sur la rue. Les parquets sont en chêne.

Le deuxième étage
Il s'étend uniquement dans l'habitation du 19e s., étendue à la fin du 20e s. Le palier dessert deux chambres mansardées et parquetées, avec une belle hauteur sous plafond et une charpente apparente, ainsi qu'une salle d'eau équipée de toilettes.

Le sous-sol
Une cave à vin, voûtée et bordée de casiers, est accessible de l'extérieur. Le sol est recouvert de gravillon, la ventilation se fait naturellement par des soupiraux.