Situation
Établi dans le sud des Hauts-de-France et le sud-est de l'Oise, Crépy-en-Valois se trouve à 30 min de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle. Quoique à proximité avec la capitale, la ville est entourée par les forêts de Compiègne et d’Ermenonville, anciens espaces de chasse des rois de France, aujourd’hui royaume des promeneurs et cavaliers. La demeure est située dans le centre-ville médiéval de la commune. Les commerces de bouche et les services publics sont accessibles à pied, de même que la gare, depuis laquelle un train express régional permet de rejoindre Paris en 40 min environ.
Description
Construite en pierre de Saint-Maximin, elle est élevée de trois niveaux sous combles et sur caves. Elle est coiffée d’une toiture à deux pans en ardoise. Sa façade principale est marquée par ses hautes baies garnies de fenêtres du 18e s. à grands carreaux, garantie d’une belle luminosité, protégées par des persiennes. Surmontée d’une imposte vitrée très ouvragée, dont la partie centrale représente un visage, qu'entoure des volutes, des grappes de raisin et des feuilles d’acanthe, la porte d’entrée, en bois, date quant à elle du 19e s. La façade arrière présente une physionomie beaucoup plus ancienne avec un avant-corps qui se détache nettement du bâtiment originel, donnant avec sa toiture à la Mansart une touche de fantaisie à l’ensemble.
Telle qu'elle apparaît aujourd’hui, avec ses grandes baies, ses caves voûtées du 14e s. et son jardin clos, la demeure fait partie intégrante de l’histoire de la ville, dont elle témoigne en toute discrétion.
La demeure
Le rez-de-chaussée
La porte d’entrée donne accès à un vestibule, qui dessert les diverses pièces du rez-de-chaussée, mais aussi le jardin. Le sol est couvert d'un dallage à cabochons noirs et les murs sont en pierre de taille brute. De part et d’autre du hall, se développent deux salons aux décors distincts. L’un, très lumineux, est agrémenté d'une cheminée de style Directoire en marbre gris avec miroir trumeau et de lambris d'appui. Dans l’autre salon, des boiseries toute hauteur peintes en vert et une rosace moulurée au plafond participent au raffinement du lieu. Dans les deux pièces de réception, un parquet droit, d'origine, et les moulures de plafond apportent une note d'élégance supplémentaire. Dans le prolongement des salons, une cuisine d'été s'ouvre sur le jardin et permet de préparer les repas à prendre sur la terrasse. À l’opposé de la cuisine d'extérieur, par ailleurs, se trouve une chambre à coucher, ouverte sur le jardin par une fenêtre. Enfin, le hall dessert l’escalier en chêne à double quart tournant, protégé par sa rampe en fer forgé peinte en blanc et sa main courante en bois, qui permet de rejoindre les étages.
Le premier étage
À ce niveau, se développe le cœur de la maison : l’ensemble des pièces à vivre, distribuées par un palier central. Ouvrant sur la place, une vaste salle de réception est illuminée par de hautes fenêtres à grands carreaux qui laissent entrer la lumière à flots. Elle se divise, comme de tradition, en deux espaces communicants : une salle à manger, au sol couvert de tomettes hexagonales anciennes et à la poutraison apparente, que jouxte un troisième salon, parqueté à l’anglaise et agrémenté d'une cheminée en marbre noir. Une cuisine aménagée, où l’ensemble de l’électroménager a été intégré dans des meubles en bois exotique, fait face à la salle à manger. Enfin, une chambre à coucher parquetée, avec salle de bains contiguë, donne sur le jardin.
Le deuxième étage
Ici aussi, un palier central dessert l’intégralité des pièces. Il est décoré par un lavabo mural du début du 20e s. en faïence blanche. Trois chambres à coucher, toutes parquetées, se partagent l'essentiel du niveau. Deux garde-robes, dont l’une est réservée à la chambre principale, apportent un confort bienvenu au quotidien. Une vaste salle de bains qui s'ouvre sur le jardin, agrémentée d'une baignoire à pattes de lion, présente une combinaison originale de murs en brique et en pierre jointoyée, associés à un sol parqueté comme dans le reste de l'étage.
Les combles
Un grenier est accessible par une volée de marches en prolongement de l’escalier principal. Avec une importante hauteur sous faîtage, l'espace ne demande qu’à être aménagé.
Les caves
Voûtées à croisée d'ogives et datant du 14e s., elles enthousiasmeront certainement les amateurs de vieilles pierres. Grâce à leur vaste surface, elles pourraient faire l’objet d’un usage nouveau.
La dépendance
Modeste bâtisse formant une aile perpendiculaire à la façade, elle donne directement dans le jardin. À usage de remise, elle est en pierre et surmontée d'un toit de petites tuiles de pays. Elle apporte un supplément d'aménité au jardin tout se montrant des plus utiles.
Le jardin
Délimité par d'épais murs en pierre, il forme un espace végétalisé et protégé, très bienvenu dans le quartier où se trouvent la maison et sa dépendance. Deux terrasses, l’une pour prendre un verre et l’autre pour les repas, permettent de profiter de l'extérieur à la belle saison. L’été, les fleurs ponctuent de couleurs variées le fond du jardin, auquel un palmier apporte une touche d’exotisme.
Ce que nous en pensons
Une maison de ville qui a conservé tout le caractère des vieilles demeures et qui profite d'un jardin avec dépendance, précieux refuge propice à la détente. En excellent état – grâce à une rénovation complète et récente –, la vaste demeure pourrait se prêter de façon concomitante à l'usage privé d'une famille et à la création d’un projet artistique ou commercial, en particulier grâce aux pièces du rez-de-chaussée, en y aménageant par exemple un atelier d’artisanat, une activité de profession libérale ou encore des chambres d’hôtes. Chacune de ses pièces a fait l'objet d'une soigneuse composition, entre éléments anciens valorisés par leur restauration et rehauts de couleur ou équipements contemporains. Ici, chaque pièce a sa personnalité, chaque choix esthétique sa nécessité, chaque détail son humble secret.
Référence 850235
Surface cadastrale | 300 m2 |
Surface du bâtiment principal | 250 m2 |
Nombre de chambres | 5 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.