Situation
Au milieu des collines et vallées du Quercy blanc, à cheval sur les départements du Lot et du Tarn-et-Garonne, à égale distance entre Cahors et Montauban, s'étend une région où abondent bois et forêts sur fond de roches calcaires. C'est dans cet étonnant décor naturel, au sommet d'un éperon rocheux en surplomb de la rivière Barguelonne, que se situe le presbytère, accessible par de petites routes sinueuses. Le site, à l'atmosphère de "bout du monde", est aussi le berceau du chasselas de Moissac, dont les rangs de vigne parsèment le paysage.
Les épiceries de village et les producteurs de légumes et de fruits sont à quelques kilomètres. La commune compte aussi une école maternelle avec sa cantine labellisée "territoire bio engagé". L'école primaire est à 10 km et le collège à 15 km.
Description
Autour des édifices, les jardins entourés de buis, les escaliers en pierre et les arbustes fleuris portent à la détente. La paix et la tranquillité sont partout palpables. Les cloches de l'église du village ajoutent au côté bucolique du lieu. À l'ouest du logis principal, le jardin forme une esplanade étroite d'où la vue sur la vallée est presque vertigineuse, tant la déclivité, protégée par des futaies, est importante et le panorama grandiose. Au bout de cette partie du jardin, un immense tilleul répand son généreux parfum, ajoutant encore à l'atmosphère paisible de l'endroit. Les murs en pierre blanche jointoyée et les fenêtres cintrées protégées de contrevents en bois donnent une allure gracieuse à l'ensemble, sobre et rustique.
Le presbytère
Trois marches dessinées en cercle permettent d'atteindre la porte en bois plein agrémentée d'un heurtoir et surmontée d'un linteau en pierre blanche sur lequel est inscrite l'année de construction du bâtiment : 1744. À droite de la porte, donnant dans la même pièce, un vitrail aux dessins en losanges colorés renforce le caractère de la portion de façade qu'il singularise. Depuis le perron, le bâtiment semble ne présenter qu'un seul niveau. À l'opposé, côté ouest, la façade en pierre s'élève sur deux niveaux. Les bâtisseurs ont ainsi su tirer le meilleur parti de la configuration du terrain et de sa déclivité.
Le rez-de-chaussée
La porte principale ouvre sur une grande entrée au fond de laquelle une fenêtre cintrée ménage une vue remarquable. Le plancher, les solives et les entrevous en bois soulignent le caractère rustique du bâtiment, qui a conservé ses éléments originels. Sur la gauche, une porte à deux battants, surprenante par la noblesse qui caractérise ce type d'ouvrant, dessert un salon avec plancher, solives, entrevous, cheminée en brique et fenêtre cintrée, tous d'époque. Une porte-fenêtre accède à la terrasse couverte qui borde la façade est de la maison. De part et d'autre de la cheminée se trouvent deux portes : l'une commande la cuisine, qui dispose aussi d'une porte-fenêtre ouvrant sur la terrasse ; l'autre, une salle de bains carrelée, éclairée d'une fenêtre cintrée. Enfin, sur la droite de l'entrée, une grande chambre parquetée reçoit la lumière de deux belles fenêtres.
Le rez-de-jardin
Au niveau inférieur, accessible par un escalier partant du salon, un dégagement mène à une chambre, une buanderie, une salle de douche, des toilettes et la chaufferie. Depuis ce palier, au sol couvert de carreaux en terre cuite, comme depuis la pièce à coucher, un accès au jardin, côté ouest, est possible. La chambre présente la particularité d'être surélevé par une estrade sur les trois quarts de sa surface. Une seconde pièce, accessible en enfilade depuis cette dernière, sert de remise, simplement éclairée par un fenestron.
Le studio dans la dépendance
D'une superficie de 40 m², il vient d'être entièrement rénové. Dans la pièce principale, les murs sont en pierre apparente, le sol est en carrelage blanc, le haut plafond en rampants recouverts de bois clair. Les fenêtres et la porte d'entrée à deux battants vitrés illuminent la pièce, aidées par deux fenêtres de toit implantées sur la pente nord. Une cuisine aménagée et équipée y a été installée, une petite arrière-cuisine comprend une chaudière neuve tandis que les évacuations pour lave-linge ont été prévues. Jouxtant l'espace cuisine, se tient enfin une salle de douche, moderne et fonctionnelle, éclairée d'une fenêtre.
Le jardin
Divisé en espaliers séparés par des buis et quadrillé de petites allées, il a des allures de jardin de curé, ce qui n'étonne guère s'agissant d'un presbytère. La déclivité du terrain se remarque à peine, les escaliers en pierre permettant de passer d'un espalier à l'autre. Des arbustes fleuris apportent une touche de couleur et, au printemps, le tilleul inonde l'espace de son parfum tendre et délicat. La paix règne ici en maître.
Ce que nous en pensons
Les amateurs de calme et de nature sont ici dans leur éden. Situé en bout de village et tournant le dos aux quelques voisins du lieu, le presbytère bénéficie d'une précieuse intimité. La vue depuis la terrasse couverte et les fenêtres du rez-de-chaussée est imprenable. Le bâtiment principal affiche une sobriété monacale tant dans sa forme que dans son organisation spatiale, mais la luminosité de la pierre blanche du Quercy le gratifie d'une vraie douceur. À l'intérieur, planchers d'origine, portes en bois massif et cheminées à la simplicité remarquable sont autant d'éléments conservés autour desquels les projets d'aménagement peuvent tous s'articuler. La dépendance, entièrement remaniée, abrite désormais un confortable studio. Enfin, entourant le tout, le jardin de buis, enherbé et arboré, parfait l'ensemble bâti avec lequel il forme un petit monde en retrait, haut en couleurs et en authenticité.
445 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 148750
Surface cadastrale | 4408 m2 |
Surface du bâtiment principal | 150 m2 |
Nombre de chambres | 2 |
Surface des dépendances | 40 m2 |
dont aménagées | 40 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.