Situation
La propriété est située à Chinon, cité médiévale de l’ouest de l’Indre-et-Loire, en Touraine, façonnée par les rivalités des comtes de Blois et d’Anjou et érigée en capitale par la maison Plantagenêt. Sa forteresse royale, témoin de la rencontre entre Jeanne d’Arc et Charles VII, accueille chaque année près de 135 000 visiteurs.
Depuis la maison, située dans un quartier résidentiel et paisible de la ville, tous les services et commerces sont accessibles à pied, comme le marché hebdomadaire, les rives de la Vienne et leurs agréables promenades. Par la route ou par le train, Tours est à 45 min. Sa gare TGV dessert Paris en 1 h 10. Enfin, Angers et Poitiers sont à respectivement 1 h et 1 h 15 en voiture.
Description
Côté rue, l’accès au bâtiment principal se fait par une porte surmontée d’un blason aux initiales de la famille d’origine. Les façades en tuffeau, enduites, laissent apparaitre la pierre typique de la région, en bossage sur les chaînages d’angle et moulurée sur les corniches et les encadrements de baies, doublées de persiennes pliantes peintes en blanc. La toiture à la Mansart, en ardoise sur le brisis et le terrasson, est percée de part et d’autre de deux lucarnes et d’un œil-de-bœuf. La maison est élevée de quatre niveaux.
Un second accès est assuré par un portail en ferronnerie ouvert sur un passage vers le logis, la dépendance et le jardin. Entièrement clos, ce dernier abrite un cèdre remarquable, un bassin caractéristique du 19e s. et une serre récemment restaurée.
La maison
Le rez-de-chaussée
Le hall, autrefois destiné à un usage professionnel, a été entièrement repensé par les occupants actuels, qui lui ont redonné son agencement initial et sa luminosité originelle. Il débute par un couloir, au sol en carreau de ciment d’origine, sur lequel se répètent motifs géométriques et lignes courbes. Il dessert un bureau largement ouvert sur le vestibule, une cuisine, une salle à manger et un salon. Les deux pièces de réception, en enfilade, ont conservé leur décor d’époque, dans une alternance de boiseries moulurées de couleur blanche et de peinture à la chaux au ton gris argent. Les parquets sont en chêne à lames droites tandis que des corniches et rosaces ornent les plafonds. Les cheminées sont en marbre, blanc et rouge. Sur un côté du vestibule, un escalier d’une volée à quartier tournant, avec rampe à balustre et poteau de départ finement sculpté, s’élève vers les étages, soutenu par l’éclairage naturel d’un œil-de-bœuf en façade.
Le premier étage
D’une hauteur sous plafond de 3 m, le palier est en étoile. Il distribue trois chambres, deux tournées vers le jardin et une côté rue. Les sols, d’origine, sont parquetés en pitchpin et ont été restaurés. La salle de bains est équipée d'une douche et d'une baignoire ancienne sur pieds. Elle est revêtue d'un carrelage blanc rectangulaire inspiré des créations d’Hector Guimard. Enfin, deux garde-robes indépendantes se font face de part et d’autre du palier.
Le deuxième étage
Une quatrième chambre, côté jardin, et une salle d’eau, sont accessibles depuis le palier. Une dernière porte découvre un espace non aménagé, d’environ 60 m², avec tomette au sol et charpente apparente à l'importante hauteur sous faîtage.
Le sous-sol
Accessible par un escalier situé dans le vestibule, il occupe la totalité de la surface de la maison et comporte une buanderie, un atelier ainsi que trois caves voûtées en pierre de tuffeau avec sol en terre battue, propices à la conservation du vin.
La dépendance
Construite en même temps que la maison principale, elle est élevée de deux niveaux et s'étend sur une superficie de 70 m² environ. Elle devait être à l’origine une maison de gardien. Le toit, à quatre pans, est en ardoise et l'ensemble sert aujourd’hui pour une part de local à vélo et pour une autre de salle de jeu. L’électricité y est installée, mais le raccordement à l’eau manque encore pour en faire un logement autonome.
Le jardin
Étendu sur environ 600 m² et clos de murs en pierre, il est ombragé d'un cèdre majestueux et bien entretenu. Au fond de l'espace enherbé qui le constitue, un tulipier de Virginie se donne également à remarquer. Réhabilité par les occupants actuels, le bassin qu'abrite le jardin est typique de la fin du 19e s. Bordé d'acanthes, il est traversé par un petit pont en rocaille partiellement restauré. Enfin, une serre, elle aussi réhabilitée, ainsi que son atelier attenant, pourrait servir à la création d’un potager.
Ce que nous en pensons
Une élégante demeure de tuffeau et d'ardoise, emblématique de l’architecture française de la fin du 19e s., dans une ville d’art et d’histoire dynamique, entourée de vignobles. L'ensemble a bénéficié les quinze dernières années d’une rénovation exigeante, destinée à lui procurer tous les attributs du confort moderne, sans compromis sur la qualité des matériaux ni sur la préservation de l’authenticité des lieux. Avec son intérieur cossu, aux ornements raffinés et aux douces couleurs variées, largement ouvert sur un grand jardin arboré, la maison promet à ses prochains occupants les agréments de la ville et les loisirs d’un territoire riche de son patrimoine, de sa gastronomie et de son attractivité.
Référence 370365
Surface cadastrale | 892 m2 |
Surface du bâtiment principal | 240 m2 |
Nombre de chambres | 4 |
Surface des dépendances | 70 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.