En Normandie, entre Orne et Eure, dans le pays d'Ouche,
une ancienne grange réhabilitée et son herbage ceint de bois
une ancienne grange réhabilitée et son herbage ceint de bois
Bernay,
EURE
haute-normandie
27300
FR
Situation
Établie dans la partie orientale de la Normandie, au sein du département de l'Eure et en pleine nature, dans une région agricole aux paysages de bocage et de champs ouverts, la propriété est entourée de bois, de vergers de pommiers et de prés. Située à la lisière d'un massif forestier, elle a pour voisins les plus proches un haras et une exploitation agricole céréalière qui assure également la production de pommes à cidre. Les commerces sont à seulement 5 km. Labellisée "Ville d'art et d'histoire", la commune de Bernay, remarquable tant par son architecture traditionnelle, largement sauvegardée, que par sa nature, préservée à maints égards, est à 18 km. Paris est à 140 km en voiture par l'autoroute A13.
Description
Le terrain, entièrement clôturé, s'ouvre dans le bois de la propriété par une large barrière réservée aux hauts véhicules et par le porche de l'entrée principale. Dans les années 60, le bois a été dégarni en son centre pour y rebâtir une grange qui se trouvait jusqu'alors à une trentaine de kilomètres de là, sur le plateau du Neubourg. Chaque poutre a été soigneusement numérotée, le bâtiment a été démonté, acheminé puis remonté pièce par pièce au milieu dudit bois. Au fil des années, celui-ci a été éclairci au sud, vers l'herbage, avec la volonté d'apporter au site plus d'ampleur et de lumière. La profondeur de bois autour de la maison est aujourd'hui d'environ 20 m à l'est, 35 m au nord et à l'ouest, 25 m au sud, au-delà de l'herbage, d'une superficie de 3 345 m², limité à l'est par un champ et à l'ouest par un autre herbage.
Au bâtiment d'origine, l'ancienne grange rectangulaire, a été accolé dans les années 80 un second bâtiment, en retour d'équerre. La maison est ainsi constituée de deux corps et sa façade principale orientée sud-est, face au parc. Ses murs sont à colombage et sa toiture de tuiles plates.
Au bâtiment d'origine, l'ancienne grange rectangulaire, a été accolé dans les années 80 un second bâtiment, en retour d'équerre. La maison est ainsi constituée de deux corps et sa façade principale orientée sud-est, face au parc. Ses murs sont à colombage et sa toiture de tuiles plates.
La maison
Ses murs reposent sur des soubassements en moellon de silex surmontés de rangées de briques et coiffés de pierre blanche. Le colombage est en chêne et le hourdis, en brique, est enduit. La toiture en petites tuiles plates, à deux pans et demi-croupe sur le pignon ouest, est percée de deux lucarnes rampantes. Le second bâtiment, légèrement plus élevé que la grange, a été ajouté il y a une quarantaine d'années. Son soubassement est identique à celui de cette dernière mais le colombage ne se déploie qu'au niveau supérieur. Sur la façade principale, l'entre-deux est composé de pierre blanche, les autres élévations sont enduites. Enfin, la toiture, plus pentue que celle du corps d'origine, est percée de lucarnes à capucine.
Le rez-de-chaussée
Situé à la jonction des deux corps de bâtiment, le porche d'entrée ouvre sur un hall avec mur à colombages. Au sol, les dalles proviennent d'une chapelle et, au mur, un vitrail représente la cathédrale de Chartres. Un escalier en pierre donne accès à l'étage. Le hall dessert d'un côté la cuisine, de l'autre les pièces de réception puis un couloir menant aux pièces de service : buanderie, lingerie, cabinet de toilette et garage. Un salon cathédrale, à colombages et ouvert au sud, est agrémenté d'une cheminée à large foyer. Il est attenant à la salle à manger, parquetée et généreusement éclairée par trois baies qui donnent sur la terrasse orientée au nord-ouest. Un couloir dessert ensuite un bureau, un espace de rangement, enfin une chambre avec salle d'eau et toilettes.
L'étage
Au sommet de l'escalier en pierre, le palier dessert une chambre avec salle de bains et toilettes, un vaste grenier à aménager et une autre pièce de nuit mansardée, ouvrant sur un autre grenier aménageable en salle d'eau. L'escalier du salon, sous le plafond cathédrale, donne sur une galerie qui relie la deuxième chambre à un couloir. Celui-ci dessert deux pièces à coucher supplémentaires, également mansardées, et un cabinet de toilette.
Les dépendances
Dans le prolongement du corps de bâtiment récent a été ajoutée une construction légèrement plus basse, d'une superficie d'environ 25 m², construite avec une qualité de matériaux identique à ceux du logis principal. Elle fait office de garage et de chaufferie. Un escalier donne accès à un grenier mansardé aménageable, de plus de 10 m².
À proximité, une remise en bois permet d'entreposer le mobilier d'extérieur et le matériel de jardinage.
Ce que nous en pensons
De quoi faire le plein d'oxygène, de nature, de tranquillité et d'authenticité à deux petites heures de Paris et à quelques encablures des commerces, du bocage vallonné de l'Orne et de l'Eure ainsi que de sites architecturaux remarquables, à l'image de la ville de Bernay. Cachée dans son bois et invisible de l'extérieur, la maison est abritée des nuisances par ses arbres, son calme n'étant démenti que par le chant des oiseaux. Il n'est pas rare d'y observer les cabrioles de lièvres et de lapins de garenne ou des écureuils jouant à cache-cache.
La demeure de campagne allie deux styles : d'un côté la grange authentique avec son aspect rustique, de l'autre une construction cossue plus moderne. Les toitures sont récentes et l'ensemble est bien entretenu, même si quelques travaux de rafraîchissement sont à prévoir.
620 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 489723
| Surface cadastrale | 1 ha 77 a 80 ca |
| Surface du bâtiment principal | 260 m2 |
| Nombre de chambres | 5 |
| Surface des dépendances | 47 m2 |
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
