Situation
La propriété se trouve dans un petit village d'environ 370 habitants, à quelques encablures de tous les services, structures et commerces de première nécessité. Une église du 15e s. s'inscrit dans le paysage et fait la fierté de ses habitants ; l'édifice a été remanié plusieurs fois au cours des siècles, en partie à cause des rébellions huguenotes. La commune est très active du point de vue culturel et accueille de nombreux évènements tout au long de l'année, comme des randonnées pédestres, des expositions ou des concerts, entre autres.
Le village se situe à 10 min d'un marché de grande renommée qui a lieu tous les samedis matin. À 15 min, enfin, une gare SNCF dessert Paris-Bercy en 1 h 10.
Description
Une longère abrite l'habitation principale. Élevée de deux niveaux, à l'instar de la maison d'amis, elle est coiffée d'un toit à deux pans en tuile plate de Bourgogne. Une lucarne capucine troue la toiture et surmonte la porte d'entrée. Ses façades en pierre ferrugineuse laissent apparaître une modénature travaillée et sont percées de larges baies pleines de fenêtres à petits carreaux protégées de contrevents. Elles sont rehaussées par des encadrements de baies en brique. Les fenêtres ont pour partie des formes différentes, ce qui enlève toute monotonie architecturale à la façade, le long de laquelle court une plante grimpante. Dans le prolongement de la maison, sur un côté, se trouve une double porte cochère qui communique directement avec le bâtiment principal et, de l'autre, un abri pour voiture construit en brique et en bois. À l'arrière, enfin, se tient un bûcher.
Placée perpendiculairement à la longère, une maison d'amis présente les mêmes caractéristiques que la bâtisse principale : les mêmes pierres ont été utilisées pour la construction et les différentes baies sont équipées de volets en chêne massif.
Un puits d'apparat, un banc en pierre ainsi que des sculptures en métal parachèvent l'ornementation des lieux. Un second accès à la propriété est dissimulé de l'autre côté du jardin, formé d'une large bande herbeuse.
La maison principale
Le rez-de-chaussée
Dans l'entrée principale, au sol dallé de céramique posée en épi, d'anciennes portes de confessionnal attirent le regard. Derrière elles, deux escaliers : l'un, en pierre, mène vers les caves et l'autre, en bois, conduit à l'étage. Le vestibule dessert une grande chambre à coucher illuminée par deux fenêtres ouvrant sur la nature environnante et sur les dépendances placées à côté. Une cheminée en marbre, à foyer ouvert, repose sur un pavage en brique. Son décor sophistiqué montre des chambranles moulurés de couleur blanche qui tranchent avec le rétrécissement ébrasé en brique et le contre-cœur. Le sol de la chambre est revêtu de tomettes anciennes.
Au bout du hall d'entrée, se trouvent une salle de bains entièrement carrelée éclairée par une fenêtre et des toilettes indépendantes. L'entrée principale dessert également une cuisine équipée de placards, dans laquelle une porte mène à l'arrière de la maison.
À proximité, se situe une salle à manger caractérisée par ses poutres apparentes et par son carrelage en terre cuite. Un âtre à foyer ouvert réchauffe la pièce. Celle-ci présente un élément unique : sur l'un des murs, une authentique façade sculptée d'un lit clos breton fait office de passe-plat.
À la suite, un grand salon traversant se distingue par sa hauteur sous plafond de plus de 6 m. Le bois se mêle aux pierres : tout un pan de murs en calcaire jointoyé met en relief une double porte Louis XIV, qui communique directement avec l'ancienne grange, aujourd'hui devenue atelier. Une poutre massive traverse la pièce. Après le salon, un atelier de grandes dimensions, qui abrite la chaudière au fuel à condensation, est surplombé par un grenier aménageable.
Le niveau ne manque pas d'authenticité et de chaleur, notamment grâce aux différentes portes-fenêtres, aux baies de forme arrondie, aux poutres apparentes et à un escalier tournant en bois qui mène à l'étage.
L'étage
Il s'agit d'un niveau de combles à surcroît. Une mezzanine dévoile une vue plongeante sur le salon et ses plafonds blancs font ressortir la poutraison de la charpente en chêne, formée d'une ferme à jambe de force. Une rambarde en bois longe la pièce. La mezzanine, où un bureau est actuellement installé, dessert un grand plateau occupé par une chambre à coucher au sol recouvert de tomettes anciennes. Une double porte dissimule un escalier, qui conduit au rez-de-chaussée dans l'entrée principale. D'autres chambres, au besoin, sont aménageables dans ce généreux espace.
Les caves
Au sous-sol de la maison, au nombre de deux, elles sont grandes et voûtées en pierre avec du gravier au sol. Elles se distinguent par des niches qui abritaient autrefois des aérations naturelles.
La maison d'amis
L'une des baies de l'étage est protégée d'un garde-corps qui provient d'un ancien fort. En outre, la porte d'entrée se distingue par son imposte en verre. Un pavage en terre cuite souligne la façade de la maison.
Le rez-de-chaussée
Une petite entrée dessert une salle de douche avec toilettes et une chambre à coucher aux dimensions généreuses, équipée d'une climatisation réversible. Les murs blancs rehaussent une poutre massive en chêne qui traverse la pièce et le sol carrelé en terre cuite. De l'autre côté, se tient un salon agrémenté d'un four à pain en brique qui a longtemps fonctionné ; un endroit chaleureux où se mêlent la pierre et le bois comme dans la longère. Un escalier droit en bois, enfin, mène au niveau supérieur.
L'étage
L'espace, mansardé, est organisé en deux chambres à coucher dans lesquelles la poutraison est apparente. Les murs sont recouverts en partie de tissus, à carreaux ou unis.
Les dépendances
Face à un puits d'apparat, un petit bâtiment recouvert d'un toit à deux pans en tuile de la région renferme aujourd'hui un local à usage de rangement. Il pourrait parfaitement être utilisé pour une nouvelle chambre. Sous une hauteur de plafond de 4 m et d'une surface d'environ 15 m², il est éclairé par de grandes baies de forme arrondie.
Accolé à la maison principale, un abri pour une voiture a été aménagé. Dans le parc, à l'arrière de la maison, un garage fermé d'une surface d'environ 30 m² tout en bois permet également le stationnement de deux véhicules.
Le parc
Arboré de différentes essences, il entoure la propriété. En période estivale, une glycine court le long de la façade. Plusieurs variétés de plantes odorantes épousent les parterres de pelouse. De nombreux rosiers anciens embaument les lieux. Des rangées de buis bien dessinées se mêlent à des noisetiers, des cognassiers ou des pins Douglas. Des spécimens d'autres essences, comme des charmes, des chênes, des bouleaux, des érables ou encore un gleditsia agrémentent les lieux. De nombreux lilas donnent de la couleur et enjolivent l'harmonieux endroit. Enfin, un petit potager planté d'herbes aromatiques se trouve à proximité ainsi qu'un chemin qui autorise des sorties plus discrètes.
Ce que nous en pensons
Une propriété agréable par sa configuration et ses aménagements, surprenante par ses discrètes singularités architecturales et emblématique de l'architecture vernaculaire de la Puisaye-Forterre, qui présente beaucoup d'atouts pour ses futurs occupants : non loin de Paris, elle est très facilement accessible et la présence de produits alimentaires de haute qualité à proximité du village saura égayer les papilles des gourmets.
Un ensemble architectural très harmonieux, mêlant grès ferrugineux, briques colorées, pierres et petites tuiles de Bourgogne, qui compte plusieurs bâtiments organisés autour d'une cour intérieure, pour certains antérieurs au 18e s., au caractère affirmé et concentré, sans aucun excès ni superflu.
Référence 518664
Surface cadastrale | 3161 m2 |
Surface du bâtiment principal | 181 m2 |
Nombre de chambres | 4 |
Surface des dépendances | 147 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.