Au confluent de l'Austreberthe et de la Seine, aux portes du parc régional des Boucles de la Seine Normande et de la route des Abbayes normandes, la commune bénéficie d'une situation géographique privilégiée. Depuis la route départementale qui sillonne la rive droite du fleuve, une rue en pente douce traverse le centre-bourg et mène à la propriété. Elle est située sur la place d'une église classée, avec son clocher du 12e s., au titre des monuments historiques.
La maison de bourg, autrefois école communale, bâtie en brique et couverte d'ardoise, est édifiée sur quatre niveaux et comporte deux entrées, accessibles depuis la place, au sud-est du logis. Le corps principal est flanqué de deux pavillons de plain-pied de chaque côté. Sa volumétrie imposante est à la fois simple et symétrique dans la distribution des étages et des travées. Une cour, située au nord-ouest du bâtiment et accessible sur le côté par un portail en bois, donne accès à un garage et à quelques dépendances en fond de parcelle. Un mur finit de clôturer la propriété côté rue.

La maison bourgeoise

Construite en brique de Saint-Jean suivant un plan rectangulaire, la demeure est élevée de trois niveaux sous combles et sur caves. Deux pavillons de plain-pied, percés d'une large baie pleine d'une fenêtre à petits bois, flanquent le corps principal. La façade de ce dernier; côté rue, sobre et colorée, est scandée par cinq travées, les niveaux étant séparés par des bandeaux de briques. Deux lucarnes capucine surmontent la toiture à quatre pans d’ardoise. Côté cour, la façade est jalonnée de baies séparées de trumeaux enduits ; au rez-de-chaussée, une étroite véranda maçonnée, adossée à la maison, donne accès à une petite extension. Côté rue, elle est percée de hautes baies légèrement cintrées avec fenêtres à double vantail protégées de persiennes. Les ouvertures de la travée centrale ont été condamnées et enduites en blanc ; deux portes vitrées en bois, rehaussées chacune d'une imposte, assurent l'entrée de part et d'autre de cet axe.

Le rez-de-chaussée
L'une des deux entrées côté rue ouvre sur un vestibule, couvert d'un dallage en porphyre et de mosaïques des années 60, ainsi que sur le départ d'un escalier avec rampe en bois. D’un côté, il dessert un salon éclairé par une large fenêtre à petits bois et agrémenté d'une cheminée en tuileau. Attenante, une salle de douche avec toilettes a été aménagée dans l'extension. De l’autre côté, une cuisine traversante est couverte au sol d'un dallage en damier de porphyre moucheté. Dans son prolongement, se trouvent un second salon, avec une cheminée maçonnée parée de pierres et deux fenêtres à double vantail en bois, ainsi qu'une salle à manger dans le pavillon de plain-pied. Depuis ce salon, deux portes donnent accès à la véranda côté cour pour l'une, et à l'extérieur côté église pour l'autre. Un escalier en bois dessert le premier étage.

Le premier étage
L'escalier du vestibule aboutit sur un palier qui dessert des toilettes et une chambre, éclairée par deux fenêtres à double battant. Quant à l'escalier au départ du salon, il dessert une salle de bains et une seconde pièce à coucher, illuminée également par deux fenêtres à petits bois. À ce niveau, les sols, parquetés, ont été couverts de moquette. Les deux chambres, aux murs tapissés, sont communicantes et de même superficie.

Le second étage
Suivant le même plan qu'au premier étage, les deux escaliers à double quart tournant desservent chacun une vaste chambre, aux murs tapissés et au sol parqueté recouvert de moquette. Trois fenêtres à double vantail éclairent chaque pièce à coucher, traversante. L'une des deux chambres est agrémentée d'une cheminée en brique.

Les caves
Accessibles depuis la cour par un escalier en bois sous la véranda, elles sont indépendantes l'une de l'autre. L'une des deux caves est desservie par un second escalier, au départ du vestibule.