Dans un village de petite champagne, à 20 min de Cognac,
une maison de maître de style Empire et ses dépendances sur 1,3 ha
, CHARENTE-MARITIME poitou-charentes FR

Situation

Dans la bordure occidentale de la Charente et en limite avec la Charente-Maritime, au sein d'un village du Cognaçais avec tous commerces, la demeure se trouve à 20 min de la sous-préfecture, à proximité de la ville thermale de Jonzac, à 25 min de l'autoroute A10 ainsi qu'à 35 min d'Angoulême, dont la gare TGV assure la liaison avec Paris en 1 h 50. La région, réputée pour sa production de fines eaux de vie de Cognac, compte parmi les zones les plus ensoleillées de France. Le paysage est comme sculpté de coteaux en tous sens, sur lesquels s'accroche le vignoble, cultivé comme un jardin. Cognac, lieu de naissance de François Ier, capitale du breuvage qui se distille encore sur la commune à partir des vignes du terroir local, profite du climat ensoleillé du Midi atlantique. Le patrimoine est riche en vieilles pierres, notamment celles des églises romanes charentaises.

Description

Depuis la rue, un portail mène à la propriété, où une allée permet de rejoindre la porte d'entrée de la maison de maître, au centre. Coiffée d'un toit de tuiles en croupe, la bâtisse de style classique est marquée par sa taille assez imposante, la symétrie de ses façades et la multiplicité de ses baies. De plan rectangulaire, elle est élevée de trois niveaux délimités par des bandeaux. Bâties en pierre de taille, les façades avant et arrière sont divisées en sept travées pleines de fenêtres ou de portes-fenêtres à grands carreaux et protégées par des contrevents peints en blanc. Des fenestrons carrés typiques de la Charente, masqués par des persiennes, rythment le dernier niveau.
Les dépendances, adjacentes, occupent les côtés de la demeure et ordonnancent la cour, au nord. Du côté de cette dernière, face à l'édifice principal, un pigeonnier au toit de tuiles en pavillon s'élève au-dessus des dépendances attenantes. La cour est arborée de cyprès et d'un grand marronnier. Au sud-est, enfin, une aire de stationnement en contrebas du jardin sépare la demeure principale de la route départementale et, au-delà de cette dernière, une seconde aire de presque 1 000 m² a été aménagée pour les véhicules des visiteurs.

La maison de maître


Le rez-de-chaussée
Depuis la terrasse qui donne sur la cour, au centre de la façade nord, la porte d'entrée principale, à deux vantaux en bois, vitrée et surmontée d'une imposte protégée d'une ferronnerie, ouvre sur un grand hall au sol couvert d'un carrelage bicolore en terre cuite, où se trouve le départ de l'escalier principal. Le vestibule est traversant et dévoile à son autre extrémité, par une porte vitrée de facture identique à la précédente, la longue allée du jardin de buis et de palmiers qui rejoint la départementale.
À l'ouest, une porte s'ouvre sur un salon carrelé au décor asiatisant, éclairé par des fenêtres côté jardin, avec une cheminée au manteau de marbre clair mouluré, surmonté d'un miroir trumeau et d'une petite peinture de personnages. Le plafond est souligné d'une corniche moulurée et orné d'une rosace centrale, les murs blancs sont couverts en partie basse de lambris d'appui peints dans le même bleu que les portes, aux encadrements moulurés et aux frontons finement sculptés. Une grande cuisine de campagne, au sol également carrelé de terre cuite, jouxte la pièce. Elle combine un espace à l'équipement semi-professionnel éclairé par une porte-fenêtre ouvrant sur le jardin et un autre qui permet de prendre des repas devant une large et sobre cheminée en pierre. Un cellier est attenant du côté de la cour. Depuis l'espace repas, la montée à l'étage peut se faire directement par un petit escalier en colimaçon à noyau évidé, avec marches en bois et garde-corps en métal. Derrière ce dernier, une pièce a été aménagée en salle à manger côté cour.
À l'est, se tient un salon-bibliothèque qui présente, comme le salon asiatique, une rosace centrale et des lambris d'appui, mais s'en distingue par son sol parqueté à lames larges et par ses étagères en bois peint de bleu qui couvrent une large partie des murs, au-dessus des lambris d'appui. Dans l'un d'eux, une porte dérobée est peinte en trompe-l'œil qui commande une pièce à usage de bureau, accessible également par une porte-fenêtre au sud. De là, une chambre à coucher parquetée avec alcôve s'ouvre sur la terrasse en pierre côté cour. Enfin, une salle d'eau la jouxte, équipée d'une vasque translucide.

Le premier étage
Surmonté d'un puits de lumière, l'escalier principal avec marches en bois, garde-corps en fer forgé et rampe également en bois, mène à un palier au plancher patiné, éclairé par une fenêtre. Les chambres à coucher, parquetées, sont agrémentées chacune de leur cheminée avec miroir trumeau et portent des noms évocateurs tels « Les Oiseaux », « Les Arbres », « Les Fleurs », « L'Aube » ou « Dune », qui commandent les couleurs pastel des murs et de leurs lambris de hauteur, contrastant avec les plafonds peints en blanc.
À l'est, un couloir dessert un ensemble composé de la chambre principale, d'un salon et d'une salle d'eau avec toilettes. En face, se trouvent deux autres pièces à coucher, l'une et l'autre avec salle d'eau et toilettes.
À l'ouest, par ailleurs, une porte s'ouvre sur le couloir qui distribue, d'un côté, une chambre suivie d'une salle de bains avec toilettes indépendantes, en face, une autre chambre à coucher et un petit salon séparés par l'escalier en colimaçon de la cuisine, enfin, de l'autre côté, une salle d'eau aménagée à côté d'un espace, situé au bout du couloir, où prendre des repas. L'ensemble pourrait constituer un studio indépendant.

Le deuxième étage
Accessible par le grand escalier, le niveau en surcroît, éclairé au sud comme au nord par les fenestrons, est aménageable.

Les caves
Accessible grâce au grand escalier, le sous-sol abrite une ancienne chaufferie, parmi d'autres espaces.

Les dépendances

Formant un U autour de la demeure, elles présentent un appareillage en moellon et des baies encadrées de pierres de taille ainsi que des toits de tuiles canal en terre cuite à deux, trois ou quatre pans. Au nord-ouest, un espace presque théâtral, d'environ 400 m², enherbé et bordé par les murs d'une ancienne grange sans plus de toiture, a été laissé en l'état.


Le bâtiment de dépendances
Bâti à l'est et élevé de deux niveaux, un premier corps sans aucun aménagement peut servir d'espace d'accueil. D'une superficie de presque 350 m², il peut également se faire lieu d'exposition ou espace en partage pour différentes activités professionnelles.

Le bâtiment de dépendances
Au sud-ouest, à l'avant de l'édifice principal, de part et d'autre d'un porche qui s'ouvre sur un verger, une salle sous charpente apparente est agrémentée d'une cheminée en pierre et en tuileau ainsi que d'un four à pain. Elle est équipée de toilettes avec lavabo. De l'autre côté de l'arcade, un petit gîte au sol en béton a été aménagé avec sa cuisine, sa salle d'eau et ses toilettes. Une dernière pièce avec murs à pierre vue, verrière d'atelier et poutres apparentes comprend également un point d'eau.

Le pigeonnier
De plan carré, il contient environ 1 200 boulins accessibles par un escalier en pierre, le rez-de-chaussée servant de passage sous arcades vers l'extérieur. Son toit de tuiles plates en pavillon dépasse le faîte des bâtiments mitoyens. L'ensemble borde la cour face à la demeure.
La dépendance accolée à l'est du pigeonnier abrite un fouloir à raisin en pierre remarquablement conservé, témoignage du passé viticole de la propriété.

La grange
Attenante au bûcher, elle précède l'aire nue bordée par les murs de l'ancienne grange. Elle présente une surface de plus de 100 m² et une importante hauteur sous faîtage.

Les jardins

Côté sud, devant la demeure, un premier jardin est séparé de l'aire de stationnement à l'est par un muret de soutènement qui encadre une pompe à eau surmontant un puits. Trois grosses marches en pierre permettent d'y accéder. Une grille, côté rue, rejoint l'allée jusqu'à l'entrée de la maison. De part et d'autre du passage gravillonné, les buis jouxtent des cyprès, des érables, des palmiers et un marronnier.
Par ailleurs, côté nord, au-delà de la dépendance à l'ouest, un passage sous arcade conduit à un verger équipé d'un puits immédiatement à gauche. La vaste cour enherbée, avec son grand marronnier séculaire à l'est, est ponctuée de quatre cyprès, à proximité de la demeure, et de six le long des deux bâtiments qui encadrent le pigeonnier ainsi que de lauriers-roses.

Ce que nous en pensons

Un ensemble bâti et paysager des plus élégants et fonctionnels avec, côté cour, des traces encore vivantes de diverses activités pratiques qui s'y tenaient, liées à une grande demeure autrefois au centre de ses terres, et, côté jardin, une façade qui paraît dans toute sa majesté, magnifiée par l'équilibre de ses proportions et par la forme de la toiture, qui participe à l'ampleur de l'édifice dans la plus grande discrétion.
Le bâtiment aussi bien que son aménagement intérieur ont conservé leur authenticité et une certaine sobriété qui n'excluent nullement de remarquables ponctuations ornementales ni n'empêchent l'apport d'éléments complémentaires de confort contemporain.
Un lieu particulièrement stimulant pour l'amateur d'un classicisme revisité, du début du 19e s., et qui présente de multiples possibilités d'usage grâce à ses diverses dépendances et ses deux grands jardins. Le mobilier peut être acquis en sus.

1 060 000 € Honoraires de négociation inclus
1 000 000 € Honoraires exclus


Voir le Barème d'Honoraires

Référence 902604

Surface cadastrale 1 ha 37 a 37 ca
Surface du bâtiment principal 450 m2
Nombre de chambres 8
Surface des dépendances 900 m2



Voir le Diagnostic de Performance Energétique

Conseiller
Sud Charente

Ariel Dormeau +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.