Une maison bourgeoise de ville, de la fin du 18e s.,
son pavillon et son jardin, à 30 min de Paris
son pavillon et son jardin, à 30 min de Paris
Brunoy,
ESSONNE
ile-de-france
91800
FR
Situation
À environ 20 km au sud-est de Paris, dans le nord-est du département de l’Essonne, la maison se trouve dans la boucle de l’Yerres et à la lisière de la forêt domaniale de Sénart. La ville fut un fief seigneurial et un domaine royal. Elle suscita un attrait tout particulier auprès des illustres du royaume et des artistes, qui en firent une banlieue de villégiature à la fin du 19e s. Elle en conserve les riches demeures et dispose de l’ensemble des services et commerces de proximité.
La propriété est située non loin du centre-ville, à quelques pas d’une gare RER, qui permet de rallier Paris en 30 min. Elle se trouve près de l’autoroute A6 et des routes nationales N6 et N7 ainsi que de la Francilienne.
Description
La propriété se dissimule derrière un grand portail en fer forgé blanc. Une fois la porte de l’entrée franchie, apparaît la demeure, construite à la fin du 18e s. et au début du 19e s., dressée au centre d’un jardin paysagé, entièrement clos de murs en pierre et sans vis-à-vis. Elle présente un style Directoire caractéristique, avec son fronton triangulaire et son plan rectangulaire.
La façade tournée vers le jardin se distingue des autres par un escalier en pierre qui conduit à un perron, tous deux ornés d’une rampe et d'un garde-corps en fer forgé et surmontés d’une marquise sur toute la longueur. À l’extrémité de l’habitation, se dresse un pavillon, qui a été récemment transformé en une maison de gardien. Enfin, au pied de l’édifice se trouvent un bassin et un ancien pigeonnier, l'un et l'autre situés dans un jardin d’agrément.
La façade tournée vers le jardin se distingue des autres par un escalier en pierre qui conduit à un perron, tous deux ornés d’une rampe et d'un garde-corps en fer forgé et surmontés d’une marquise sur toute la longueur. À l’extrémité de l’habitation, se dresse un pavillon, qui a été récemment transformé en une maison de gardien. Enfin, au pied de l’édifice se trouvent un bassin et un ancien pigeonnier, l'un et l'autre situés dans un jardin d’agrément.
La maison
La demeure est répertoriée comme « maison illustre de la ville ». Elle fait partie de l’ancien « Gouvernement ». Précédemment résidence de l’administrateur des propriétés du comte de Provence, elle a été acquise par François-Joseph Talma en 1815 pour y loger ses enfants, nés de Jacqueline Bazile, ce qui lui vaudra le nom de « Maison des nourrices ». Acteur considéré comme le plus grand comédien de son temps et ami de Napoléon 1er, il était membre de la Comédie-Française sous le Premier Empire et recevait le Tout-Paris des arts et des lettres, dont Lamartine.
Le rez-de-chaussée
L’entrée principale ouvre sur un grand escalier à noyau et quartier tournant. Elle distribue plusieurs pièces : à droite, un salon avec une cheminée en marbre noir et un plafond avec moulures et rosace centrale, toutes à motifs végétaux ; à gauche et en enfilade, une salle à manger avec plafond et murs lambrissés ornés de moulures, cheminée en marbre noir et parquet en chêne en point de Hongrie, suivie d'une cuisine lumineuse avec un évier ancien en pierre et de grands placards. Cette dernière comporte un accès à l’une des deux caves, qui a été aménagée en cellier.
Le premier étage
À gauche du palier sur lequel débouche l'escalier en bois, bordé d'une rampe en fer forgé à main courante en bois, se présente une première chambre au plafond mouluré, avec cheminée en marbre blanc et parquet de chêne à point de Hongrie, ainsi qu’une petite salle de bains. Le palier ouvre à droite sur une seconde chambre parquetée, aux décors moulurés, suite à laquelle un petit couloir mène à une salle de bains ainsi qu’à une autre pièce à coucher, avec une cheminée en marbre rouge et de grandes fenêtres porteuses d'une abondante luminosité.
Le second étage
Au dernier niveau, à gauche du palier, s’ouvrent successivement deux chambres mansardées. La première comporte un point d’eau et la seconde une petite salle de bains. À droite, enfin, un dégagement permet d'accéder à la sixième chambre de l'habitation ainsi qu’à une échelle, qui conduit au grenier. Les sols du niveau sont en tomettes.
Les caves
La première des deux, aménagée en cellier, est accessible depuis la cuisine, au rez-de-chaussée. L’entrée dans la seconde cave se fait quant à elle par une porte située à l'extérieur, en dessous du perron. La pièce, à voûtes en moellons, abrite une chaudière à gaz et le sol y est en tomettes.
Les dépendances
Elles se composent d'un pigeonnier en briques et d'un pavillon de deux niveaux, d'une surface de près de 100 m², aux façades enduites et rythmées par un bandeau, une corniche, des chaînages d'angle et des encadrements de baie droits ou en arc surbaissé. Ce dernier compte, au rez-de-chaussée, un garage d'environ 21 m² avec une porte-fenêtre qui donne sur le jardin, un atelier de près de 5 m² et une pièce indépendante qui avoisine les 11 m². À l’étage se trouvent une petite cuisine, une vaste pièce avec parquet en bois d’origine, une salle de bains et une pièce qui peut être réaménagée en chambre, le tout sur près de 50 m².
Aux dépendances, enfin, s'ajoute un abri de jardin.
Le jardin
Clos de murs et enherbé ou gravillonné selon les zones, bien dessinées, où il s'étend, il est orné d’une abondante végétation et d’arbres centenaires, du 19e s., tels que des platanes, des érables ou des ifs. Il dispose en outre d’un bassin en rocaille alimenté par une petite fontaine décorée d'une statue – une sculpture d'enfant qui soutient une vasque de ses deux bras.
Ce que nous en pensons
Une rare et illustre demeure, chargée d’histoire et imprégnée d'un esprit romantique en son sein comme en ses abords verdoyants. Son cadre bucolique, situé à seulement 5 min de la forêt, permet de profiter de la ville, avec ses commodités et sa gare, tout en étant proche de la nature.
L’harmonieux ensemble bâti de caractère a su conserver, malgré quelques atteintes superficielles du temps, la quasi-totalité de ses matériaux d’origine. Il ouvre la perspective d’une vie harmonieuse et la possibilité – via une nécessaire mise au goût du jour de l'habitation principale et une rénovation de la dépendance habitable – de satisfaire de nombreux projets familiaux ou indépendants, qui pérenniseront la vitalité d'un havre de paix dont tous les espaces semblent habités par le temps, vibrant de formes, motifs et couleurs singuliers.
Référence 214344
| Surface cadastrale | 2207 m2 |
| Surface du bâtiment principal | 160 m2 |
| Nombre de chambres | 6 |
| Surface des dépendances | 100 m2 |
| dont aménagées | 50 m2 |
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
