Situation
La propriété est implantée dans le sud-est du département de la Gironde, à proximité de Langon, en périphérie d’un village de 800 habitants, édifié en surplomb d’un méandre du fleuve et proche du canal de Garonne. Les paysages naturels et agricoles variés composent de jolies vues de bois et de champs, déclinant une panoplie de couleurs douces tout au long des saisons.
La métropole bordelaise et son aéroport sont à environ 60 km, via un accès autoroutier situé à moins de 10 min en voiture. La gare la plus proche est à 3 km et permet de rallier Bordeaux en 40 min environ ou Paris en moins de 3 h. Quant à l’océan, il n’est qu’à 1 h de route.
Tous les commerces de bouche et services de santé sont accessibles rapidement en voiture. Le village compte une école maternelle et primaire tandis que collèges et lycées sont à La Réole.
Description
Depuis la route, la demeure de pierres et de tuiles se devine, à l'allure massive et noble, cachée en partie par les rangs de vignes de la propriété. Elle se compose d’un corps de logis rectangulaire et d’une dépendance attenante, d’un seul niveau et à l'équerre, du côté droit du bâtiment d'habitation, à l'est. Elle est à usage de chai et de garage. En face, un cabanon abrite le système de pompage de l’eau, tout près du puits.
Le parc, composé de quelques arbres centenaires dont un cèdre planté en 1875 et de bosquets d’arbustes plantés plus récemment, s’étire en pelouse de l’aplomb des murs jusqu’à la plantation de vignes sur le côté nord-est de la demeure. Il représente environ le tiers des 4,3 ha qui composent la propriété. Le reste est composé de deux parcelles de vignes exploitées, séparées par un chemin goudronné.
La propriété, demeurée dans la même famille depuis 1844, bénéficie d’un intérêt patrimonial reconnu, ainsi que le prouve son classement comme "site pittoresque" par le département de Gironde depuis 50 ans.
La demeure
Si la demeure reçoit localement le nom de "château", il s’agit plutôt d’une maison de maître, en partie édifiée au 16e s. et étendue au 18e s. à l’arrière, côté ouest. Elle est orientée sud-est–nord-ouest, comme souvent dans la région, et construite en grande partie en moellons recouverts d’un enduit très ancien, de couleur ocre. Bâtie suivant un plan rectangulaire, elle est élevée de deux niveaux et coiffée d’une toiture à deux pans de tuiles canal. Sa façade, sobre et claire, est percée de neuf baies, cinq en rez-de chaussée, dont trois en arc surbaissé et une en plein cintre, et quatre, rectangulaires, à l’étage. Des trois lucarnes rampantes situées côté est, celle qui surplombe la porte d’entrée est ornée d'un épi de faitage en pierre taillée, dont la forme rappelle celle des trois urnes taillées dans la pierre qui coiffent le fronton de ladite porte.
À la surface, d’environ 530 m², s'ajoutent les quelque 240 m² de dépendances à usage de chais. L’ensemble est entretenu, des travaux de modernisation ont été réalisés dans les années 60 avec notamment l’installation d’un système de chauffage et la rénovation des sols, toujours en place dans les pièces concernées.
D’autres travaux doivent être réalisés pour redonner à la demeure sa splendeur d'hier et lui apporter un confort d'aujourd’hui. La partie nord devra ainsi être équipée d’un chauffage et voir ses installations sanitaires remplacées tout comme ses menuiseries anciennes en bois.
La maison comprend, en rez-de-chaussée, des salles de réception, deux chambres, des pièces de service et deux espaces à aménager, anciennement étable et chai. À l’étage, se trouvent essentiellement des espaces de repos et une grande bibliothèque. Enfin, un escalier en pierre accède au grenier et, en sous-sol, à une cave voutée, d’une surface d’environ 32 m².
Le rez-de-chaussée
L’entrée principale se situe au nord, dans la construction d’origine, du 15e s.
Une lourde porte d’entrée à deux vantaux en bois peint, qui a conservé ses ferrures, permet l’accès à un hall, qui distribue toutes les pièces du niveau et les caves. Le sol est couvert d'un carrelage en damier des années 1950 et un large escalier de pierre du 16e s. conduit à l’étage puis au grenier. Les murs sont revêtus d’un crépi gratté et des pierres de taille encadrent les baies. Une porte double en bois, à travers le mur de droite, accède au salon, pièce de presque 65 m², qui semble être la plus ancienne de la demeure, avec plafonds à la française, cheminée en pierre monumentale et sol en carreaux de Gironde. Cinq fenêtres en bois à simple vitrage et petits carreaux lui apportent beaucoup de lumière. Au fond, une porte ouvre sur une pièce à usage de chai, à aménager, et qui pourrait augmenter encore la surface du salon.
L'entrée distribue en outre, à gauche, une salle de séjour, qui associe sol couvert d'un carrelage noir et crème, murs et plafond blancs, hautes fenêtres et cheminée à manteau de marbre noir et foyer en tuileaux. Une double porte en bois ouvre, à travers un mur épais, sur une chambre avec salle de bain attenante. Les sols sont en parquet et les murs couverts de toiles tendues anciennes.
Le reste du niveau est un ensemble de pièces à rénover, situées en suite et reliées par un couloir. Les hauts plafonds sont à solivage apparent, les sols revêtus d'un carrelage des années 50 ou de carreaux de terre cuite de Gironde ; une cheminée ancienne prend place dans presque chaque pièce et une fenêtre de bonnes dimensions assure son éclairage naturel. La première pièce, à usage de cuisine, dispose d’un accès direct au jardin, elle se poursuit par une buanderie et une petite chambre. Elle dispose d’un point d’eau et d’un accès extérieur facile par une porte-fenêtre. Un escalier secondaire d’accès à l’étage y fait suite.
Non loin, une salle à manger présente des placards anciens à côté et sous un plan de travail de bois menuisé. Une cheminée en pierre leur fait face tandis qu'un évier ancien façonné prend place dans un autre mur, surmonté d'une crédence en vieille faïence, et un parquet à chevrons, peint et patiné, couvre le sol.
Enfin, les deux dernières pièces sont restées "dans leur jus", à usage jadis de chai ou d'étable comme en témoignent les râteliers encore accrochés au mur. Un large portail de bois commande la première. Dans chacun des deux espaces, le sol est en terre battue et les enduits, très anciens, sont dégradés en partie basse.
L'étage
À chaque palier de l'escalier, des arcs cintrés en pierre, qui ont été positionnés au plafond en renfort pour soutenir le poids des marches en pierre, ajoutent du caractère à l’ensemble. La montée se poursuit jusque dans le grenier. Depuis le premier palier, éclairé par une fenêtre ancienne protégée de volets en bois, deux portes doubles également en bois, positionnées latéralement, commandent respectivement une bibliothèque et une chambre. Chacune des pièces du niveau est éclairée par une ou deux fenêtres et son sol revêtu d'un parquet de sapin à lames larges. Huit chambres occupent l’étage, lumineuses, bien agencées et pour certaines agrémentées de cheminées en pierre ou en marbre. Chacune ou presque est équipée d'un lavabo et d'un bidet des années 30, témoignage de la modernisation dont a bénéficié la bâtisse au début du 20e s. Enfin, une pièce de bain et une salle de douche complètent l’équipement sanitaire de l’étage.
Les caves
Un escalier assez raide mène aux deux pièces du sous-sol, à usage de caves, au sol en terre battue, aux murs en pierre et au plafond voûté.
Le bâtiment de dépendance
De forme rectangulaire, il comprend cinq pièces qui ouvrent sur le parc par une porte en bois à un vantail et pour certaines une fenêtre. La première dispose d’une cheminée en pierre. La dernière est un garage clos par un portail bois à deux vantaux. Deux pièces ouvrent via une porte sur le côté opposé au parc, communiquant ainsi avec un auvent à l’arrière, à usage actuel de stockage pour le bois de chauffage. Dans son prolongement, une véranda avec cloisonnement en bois donne sur le jardin côté sud. Enfin, à l’angle entre la dépendance et la demeure, un dégagement ouvert et cintré, délimité par une grille en fer forgé, agrémente l’espace jardin.
Le parc
Un grand pin parasol ponctue l’entrée du chemin sur la droite et une haie de charmes forme un écran visuel agréable de l’autre côté. Plus loin, un majestueux cèdre de l’Atlas veille sur la bâtisse.
La partie orientale du parc est presque plane, agrémentée de divers buis, rosiers et autres arbustes taillés ainsi que de quatre ifs taillés de forme conique. Proche des arbustes, un abri de jardin en bois au toit de tuiles protège une pompe immergée d’irrigation.
Au nord, enfin, la pelouse se transforme en prairie, aux côtés d'un verger de figuiers, de noyers et de pruniers, puis elle rejoint le jardin à l’arrière et vers la dépendance.
Les vignes
Il s’agit de deux parcelles plantées en cépage cabernet sauvignon. Actuellement exploitées par un voisin vigneron sous bail, elles forment un ensemble d'environ 1,7 ha.
Ce que nous en pensons
Entrée dans le giron de la famille de l’actuel occupant en 1844, la vaste demeure a été majoritairement conservée avec sa disposition et sa composition du 19e s. Les rénovations menées en son sein sont assez anciennes et il s’en dégage une atmosphère d’authenticité qui, alliée à l'aménité de l’environnement, en fait un lieu agréable où il est aisé de se projeter.
Quoique fort hospitalier en l'état, le domaine devra faire l'objet d'une rénovation bâtimentaire respectueuse et soignée, qui en préserve l'éclatant caractère. Les amateurs de nature y trouveront un lieu préservé à tous égards, un précieux calme et un superbe panorama sur les environs, bref la qualité de vie d'une propriété à la fois noble et rurale à une distance raisonnable de la métropole de Bordeaux et de ses attraits.
750 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 457846
Surface cadastrale | 4 ha 36 a 48 ca |
Surface du bâtiment principal | 615.5 m2 |
Nombre de chambres | 9 |
Surface des dépendances | 201.4 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.