Au chevet de la cathédrale d’Autun, une ancienne maison canoniale du 15ème siècle
et son jardin régulier
et son jardin régulier
Autun,
SAONE-ET-LOIRE
bourgogne
71400
FR
Situation
En Bourgogne, la ville d'Autun est réputée pour la richesse de son patrimoine et de son environnement, aux portes du Parc naturel régional du Morvan. Son mur d'enceinte rappelle l'origine gallo-romaine de la ville, « Augustodunum », fondée par l'empereur Auguste. Dans la haute ville, la cathédrale et son quartier canonique sont des témoins de son histoire médiévale. Au 18e s., l’évêché, le lycée militaire et de nombreux hôtels particuliers sont construits. Par ailleurs, l'attrait d'Autun est particulièrement fort d'un point de vue économique et touristique, pour ses lycées, collèges et écoles.
Paris est à 3h00 en voiture et Lyon à 2h00. La gare TGV Le Creusot-Montchanin, à 30 min en voiture ou navette, relie la capitale en 1h20 et Lyon en 45 min.
Description
Bien qu'au cœur du centre historique et à proximité de tous les commerces et services, la maison est située à l'abri de tout regard indiscret et ne se dévoile qu'aux invités. Le stationnement est aisé et le calme absolu. Ancienne maison canoniale, sur des fondations millénaires, elle semble dater principalement du 15ème siècle, avec de nombreuses évolutions postérieures liées au développement de la ville. Elle est aujourd’hui accessible par un porche, dans une impasse discrète, qui s’ouvre sur une cour permettant d’accéder à la maison.
La maison
La façade principale, en pignon, est exposée au sud. Elle est surmontée d’une haute charpente à deux pans, couverte de tuiles plates. Un élégant escalier en pierre de taille permet d’accéder à l’étage réservé à l’habitation, par l’intermédiaire d’une large terrasse.
L'étage
L’entrée s’effectue sur un salon d’accueil, éclairé par une fenêtre à meneau ornée de vitraux, couvert de tomettes, surmonté d’un plafond à la française et agrémenté d’une cheminée en pierre. A l’arrière, on accède à une cuisine aménagée et à une buanderie. En enfilade et dans le prolongement de la façade sud, la salle à manger est couverte de parquet droit, avec boiseries de soubassement et niches moulurées. Dans la continuité, le grand salon, éclairé de deux larges baies avec volets intérieurs, est couvert de parquet en point de Hongrie, boiseries de soubassement et agrémenté d’une imposante cheminée de marbre gris. Par un passage en encorbellement et de manière isolé, un bureau est couvert d’un parquet en point de Hongrie.
A l’arrière des pièces de réception, côté nord, un vaste dégagement éclairé par un puit de lumière dessert deux chambres avec alcôves, corniches et boiseries moulurées, cheminée en marbre et une vue directe sur le chevet de la cathédrale. En complément, le dégagement dessert une salle d’eau, un cabinet de toilette, et une pièce de rangement.
Les combles
Depuis l’habitation, l’étage de combles est accessible par un escalier en bois. Il mène à un vaste volume surmonté d’une imposante et remarquable charpente en carène de bateau inversée. Celle-ci serait datée de 1470.
Les dépendances
Elles sont principalement situées sous l’habitation et au-dessus du porche d’entrée.
Le porche d'entrée
Accessible depuis la terrasse et de manière indépendante, un agréable boudoir aménagé au 19ème siècle est présent au dessus du porche d'entrée. Il est éclairé de deux fenêtres aux linteaux cintrés, agrémenté de parquet en point de Hongrie et d’une cheminée en marbre. A la suite, une salle de bain a été aménagée et les gaines techniques sont présentes pour créer une kitchenette. Cet espace pourrait servir de maison d’amis ou de bureau indépendant pour une profession libérale.
La grange
Sous l’habitation, une vaste grange pouvant servir de garage, était à l’époque médiévale les anciennes cuisines. On retrouve les traces d’une cheminée et d’une pierre d’évier. Elle mène de manière dérobée à une courette, ainsi qu’à une cave à vin et une cave voûtée profonde très ancienne.
La remise
Accessible depuis la cour, un vaste volume initial, soutenu par des colonnes et chapiteaux romans, interrogeant sur son usage primitif, a été divisé verticalement et horizontalement en trois volumes au cours des siècles, notamment en écurie au 19ème siècle.
Le jardin
Il est idéalement proportionné, compte tenu de sa situation au cœur du centre historique. Depuis le porche, une cour pavée et gravillonnée permet de stationner un véhicule et d’accéder aisément aux bâtiments. En terrasse surélevée, soutenu par un mur en pierre et accessible par quelques marches, un jardin régulier se dessine en quatre parterres. Une haie de charmilles, différents arbustes et plantes grimpantes servent d’écran de verdure aux habitations voisines.
Ce que nous en pensons
En centre-ville, mais dans un calme campagnard, troublé par le tintement des cloches de l’immuable cathédrale, la situation est idoine et empreinte d’une atmosphère dont seules les vieilles provinces françaises ont le secret. En ce lieu, l’impression de vivre au travers des siècles passés est bien réelle. Du 10ème siècle par les caves, à la charpente du 15ème, en passant par le salon 19ème, tout rappelle ici au prochain occupant qu’il ne sera que de passage, ce qui ne l’empêchera pas de laisser sa trace et de marquer de son empreinte notre siècle. Par ailleurs, le jardin, adoucissant la brutalité des pierres, est à lui seul propice à une reposante évasion face au clocher de la cathédrale s'élevant dans le ciel.
520 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 664512
| Surface cadastrale | 680 m2 |
| Surface Carrez | 245 m2 |
| Nombre de pièces | 9 |
| Nombre de chambres | 3 |
| Nombre de chambres possible | 5 |
| Nombre de lots | 2 |
| Montant moyen annuel de la quote-part de charges courantes |
1 € |
Aucune procédure en cours menée sur le fondement des articles 29-1 A et 29-1 de la loi n°65-557 du 10 juillet 1965 et de l’article L.615-6 du CCH
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
