À deux pas de Saint-Jean-d'Angély, une maison de maître du 18e s.,
ses dépendances, son pigeonnier, sa piscine et son parc de plus de 5 ha
ses dépendances, son pigeonnier, sa piscine et son parc de plus de 5 ha
Saint-Jean-d'Angély,
CHARENTE-MARITIME
poitou-charentes
17400
FR
Situation
Implantée dans un village de Nouvelle-Aquitaine, ancien bourg médiéval comprenant notamment une église du 12e s. inscrite au titre des monuments historiques et une épicerie, la propriété est à 45 min de la mer et à proximité de Saint-Jean-d'Angély avec son abbaye royale, au cœur d'une région qualifiée de « fins bois » pour l'appellation cognac.
Elle se trouve tout proche de l'accès à l'autoroute A10 qui la met à 1 h 30 de Bordeaux et à 4 h 30 de Paris. Trois quart d'heure sont nécessaires pour rejoindre Niort et sa gare SNCF, où le TGV permet de rallier la capitale en 2 h 30. Depuis Saint-Jean-d'Angély, la capitale est accessible en 3 h 30 de TER.
Description
Depuis le village au sud, derrière une imposante grille d'entrée aux piliers coiffés de vases fleuris, une grande allée de plus de 100 m bordée d'arbres mène à la demeure principale. Une seconde entrée à l'ouest permet l'accès au logement du gardien, situé dans le prolongement de la maison de maître. Élevée de deux niveaux et coiffée d'un toit en croupe orné de deux épis de faîtage dans sa partie centrale, la demeure principale est flanquée de deux ailes plus basses surmontées chacune d'un toit à double pan. Ses façades sont enduites et percées de nombreuses baies pleines de fenêtres à grands carreaux et protégées par des contrevents semi-persiennés peints en bleu. Les fenêtres de l'étage sont plus petites et sous toiture.
Exposé sud-sud-est et nord-nord-ouest, l'ensemble se trouve à une dizaine de mètres du pigeonnier, plus à l'est, tandis qu'une dépendance en longère s'élève perpendiculairement au sud-est. Derrière celle-ci, à l'est, un rideau de végétation planté d'arbres se prolonge jusqu'au nord et encadre ainsi tout le parc, orné de quatre statues du 18e s. disposées en carré devant la demeure. Enfin, un bassin oblong de 20 m² précède une piscine au sud-est, du côté du village.
Exposé sud-sud-est et nord-nord-ouest, l'ensemble se trouve à une dizaine de mètres du pigeonnier, plus à l'est, tandis qu'une dépendance en longère s'élève perpendiculairement au sud-est. Derrière celle-ci, à l'est, un rideau de végétation planté d'arbres se prolonge jusqu'au nord et encadre ainsi tout le parc, orné de quatre statues du 18e s. disposées en carré devant la demeure. Enfin, un bassin oblong de 20 m² précède une piscine au sud-est, du côté du village.
La demeure principale
Élevée de deux niveaux sur cave et incluant deux ailes plus basses d'un seul niveau, l'imposante bâtisse, de plus de 60 m de long, est prolongée à l'ouest par la maison de gardien qui lui est accolée. Côté sud-est, les ouvertures du corps central de la demeure sont disposées en cinq travées avec une entrée en rez-de-jardin sous le palier de l'escalier double de l'entrée principale. Côté parc, au nord-ouest, elles sont agencées de même, en trois travées seulement. Une fois la maison de gardien et la grange dépassées, côté village au sud, l'entrée s'effectue sous une arche après quelques marches.
Le rez-de-chaussée
L'entrée principale s'ouvre sur un vestibule au parquet droit. La pièce est décorée de boiseries en partie basse qui soulignent une grande porte vitrée à arc en plein cintre de style Art déco derrière laquelle se trouve une petite pièce ouvrant de l'autre côté du parc. Sur la gauche, l'imposant escalier à double quart tournant en bois mène à l'étage. À droite, un salon au sol en parquet de chêne est agrémenté d'une cheminée Louis XVI avec son miroir trumeau surmonté d'une peinture de scène galante champêtre. De là, un espace aménagé en bibliothèque précède une cuisine avec cheminée en pierre. Depuis ces deux dernières pièces, sont accessibles deux petites chambres à coucher et une salle de bains. De l'autre côté du vestibule à gauche, se trouve un autre salon au sol en parquet de chêne avec une cheminée dont le miroir trumeau est dominé par un éventail. Dans son prolongement, une pièce aménagée en bureau précède la cuisine, accessible par l'extérieur en passant sous l'arcade. Le sol est couvert d'un carrelage en terre cuite et un potager se trouve à droite de la cheminée. De là, une porte s'ouvre sur une arrière-cuisine qui donne sur une salle de bains et une chambre à coucher avec vue sur le parc. Un dernier accès mène à une pièce à aménager entièrement avec une ancienne pompe à eau.
L'étage
Le palier dessert de part et d'autre deux vastes chambres à coucher ainsi qu'une plus petite côté sud qui précède un espace de 100 m² sous charpente apparente. Côté parc, deux pièces ont été aménagées en chambres et deux autres sont libres. Le niveau compte également deux salles d'eau, une salle de bains et des toilettes séparées.
Le rez-de-jardin
Des pièces à usage divers – une remise, une cave, une chaufferie, enfin l'ancienne cuisine du personnel agrémentée de sa cheminée et de son potager – composent le niveau inférieur à l'est, du côté du pigeonnier.
Les dépendances
Elles sont organisées autour de la demeure principale. La maison de gardien avec accès indépendant est adossée à cette dernière à l'ouest. Une dizaine de mètres à l'est de la large bâtisse, se trouve par ailleurs un pigeonnier. Enfin, une longère à usage de remise abrite également l'ancienne étable de la propriété.
La maison de gardien
Bâtie à l'ouest de la demeure principale, elle en est séparée par une grange qui sert de lieu de stockage pour le matériel d'entretien. D'une surface d'environ 75 m², la maison de gardien est accessible par de grandes portes-fenêtres à petits carreaux et comprend une cuisine, une salle de séjour, deux chambres à coucher, une salle d'eau et des toilettes. Un garage jouxte la maison au nord.
Le pigeonnier
De plan carré, coiffé d'un toit d'ardoises en pavillon, il a conservé son échelle, qui permettait de s'occuper d'environ 350 boulins en poterie pratiqués dans ses murs.
La longère
Édifié sur un niveau d'une surface d'environ 120 m², surmonté d'un toit à deux pans de tuiles canal en terre cuite, le bâtiment en moellon abrite des remises ainsi qu'une ancienne étable.
Le parc
Étendue dans la partie nord-ouest de la propriété sur une surface d'environ 2,5 ha, il s'étire sur plus de 200 m avec une aire centrale délimitée de chaque côté par un espace boisé. Depuis l'escalier double qui surmonte l'entrée principale, une allée d'une trentaine de mètres traverse un carré dont quatre statues forment les angles, arrivées avant la Révolution de 1789. Les agitations poussèrent à cacher les sculptures quelques temps avant qu'elles ne trouvent leur place actuelle. Si l'une représente un jardinier appuyé sur sa pelle, les trois autres semblent être des allusions à la mythologie : Hermès qui paraît pointer du doigt son caducée, Bacchus avec une grappe de raisin, enfin Diane avec son arc et le cerf mué en petit chien. À l'est, une allée d'une trentaine de mètres mène vers un bassin rond d'environ 8 m² qui précède une piscine longue de 10 m et large de 4,5 m.
Ce que nous en pensons
Un logis charentais du 18e s. aux airs de folie, ses dépendances, son vaste parc orné de quatre statues italiennes d'époque et sa piscine : la propriété forme un petit univers à la fois rustique et raffiné qui saura convaincre de futurs occupants en quête de calme, de nature à perte de vue et d'authenticité architecturale sans apprêts. Sa situation, à la fois en retrait de l'effervescence citadine et à moins d'1 h de la mer, à proximité des commodités ou des grandes villes de la région, est un atout non négligeable pour qui cherchera à y mener une vie aisée, plurielle, jalouse de sa liberté.
752 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 221783
| Surface cadastrale | 5 ha 18 a 59 ca |
| Surface du bâtiment principal | 435 m2 |
| Nombre de chambres | 7 |
| Surface des dépendances | 145 m2 |
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
