À 20 mns du centre ville de Toulouse, un castelet occitan du 18e s.,
avec sa cour d’honneur et son parc à la française
Toulouse, HAUTE-GARONNE midi-pyrenees 31000 FR

Situation

Cité emblématique du midi de la France au riche passé historique, culturel et architectural depuis l’Antiquité, Toulouse est aussi résolument tournée vers l’avenir, grâce notamment aux fleurons de l’industrie aéronautique et spatiale qu'elle compte, telles les entreprises Airbus, Thalès, Latécoère et Safran. Préfecture de la région Occitanie, elle se distingue aussi par l’excellence de son enseignement et la diversité de ses instituts, écoles d’ingénieurs et écoles supérieures spécialisées qui maillent son territoire. La propriété est située à Labège, commune en proche périphérie de la métropole toulousaine, au sud-est, autrefois seigneurie du Lauragais où était cultivé le pastel, propriété du collège Saint-Front du 14e au 18e s. Si le cœur de qui était alors un village a conservé son caractère traditionnel, le bourg qu'il est devenu, étendu aujourd'hui jusqu’à Toulouse, continue de prendre de l’importance grâce au développement des activités de commerce et d’entreprise qui y ont vu le jour depuis les années 1960, et les projets à venir que laisse augurer la mise en service d'une future ligne de métro entre Labège et Colomiers, qui passera par Toulouse et Blagnac.

Description

La maison, qui se tient au bord de la place centrale du petit bourg, date du milieu du 18e s., à l’époque où la paroisse appartenait encore à l’archiprêtre de Caraman. Composée d'un corps central et de deux ailes symétriques qui tous ensemble forment un trapèze, elle est précédée d'une cour d'honneur pavée, accessible depuis la place via un portail métallique et deux portillons piétons, le tout soutenu par quatre piliers en brique. Comme c'est le cas pour de nombreuses bâtisses traditionnelles du Lauragais, la façade est orientée vers le sud-ouest, de manière à ne pas offrir de prise au vent d’Autan, qui souffle depuis la Méditerranée. En outre, un parc paysager, d’environ 4 700 m², occupe la propriété au nord.
Le castelet, situé au centre de l’ensemble, bâti en briques enduites et élevé de trois niveaux sous toiture en tuiles canal, rassemble au rez-de-chaussée les pièces de vie – salle à manger, cuisine et salon. Le premier étage abrite un bureau, une chambre et une salle de loisir tandis que le troisième et dernier niveau compte trois chambres supplémentaires et des pièces d’eau. Dans l’aile droite, une installation complète de balnéothérapie occupe les deux niveaux qu'elle renferme ; l’aile gauche abrite quant à elle un appartement indépendant, un atelier, et une écurie où loger possiblement deux chevaux. La surface habitable totalise environ 241 m² au rez-de-chaussée, quelque 250 m² au premier étage, qui inclut l'appartement indépendant, et environ 105 m² au second étage.

Le castelet

Flanqué de deux ailes qui abritaient autrefois les dépendances et un chai, le bâtiment, dans son ensemble, présente la forme d’un fer à cheval tourné vers la place du vieux village. La façade principale, divisée en trois travées, d’une grande sobriété, respecte les codes de l’architecture classique par la symétrie des élévations. Elle est surmontée d’un fronton à jour dont le tympan est percé d'un œil-de-bœuf, tandis que la travée centrale, aux menuiseries moins larges que celles des travées latérales, est marquée d'un cadran solaire entre les deux étages. La cour intérieure permet de stationner plusieurs voitures, avec un espace aménagé à cet effet sous les arches, auquel s'ajoute un garage couvert à l’arrière, côté parc. Sur le même côté, une petite bâtisse, accolée à une fontaine, abrite un salon d’été qui donne sur les espaces paysagers.


Le rez-de-chaussée
Il comporte un hall au sol pavé de dalles en grès de Carcassonne, pierre aujourd’hui épuisée qui servit en son temps à l’édification de la célèbre cité médiévale fortifiée. À l’extérieur comme à l’intérieur de l’édifice, la brique foraine du Lauragais teinte d'une coloration rouge l’ensemble des murs. La pièce d'entrée est encadrée à gauche par une salle à manger et à droite par une cuisine. Un escalier à retour parallèle, datant vraisemblablement d’une époque postérieure à la construction de la maison, conduit au premier étage. Comme plusieurs autres pièces de la maison, la salle à manger est traversante, les fenêtres donnant à la fois sur la cour d’honneur au sud et sur le parc arboré au nord. Ce trait apporte à ces pièces une belle luminosité. Le mur côté parc est flanqué de deux petites pièces en encoignure qui servaient autrefois de confiturier, comme en atteste l’ouverture grillagée aménagée en surface haute pour leur aération. Située de l’autre côté du vestibule, la cuisine est aménagée de meubles et équipée d’appareils modernes, en contraste avec la très grande cheminée en brique foraine qui occupe un mur entier et dans laquelle sont logés un four à pain ainsi qu’un four à pâtisserie de forme renflée, de plus petite taille.
Dans le prolongement de la pièce, un salon a été aménagé au sein de l’aile droite, autrefois un chai où se déroulait la production vinicole. Il est situé en léger contrebas du niveau général de la maison. Deux robustes colonnes d’époque victorienne fusent en son centre, soutenant le plancher de la salle supérieure. Elles ont autrefois servi à l’édification d’une maison dans les Indes, à l’époque où celles-ci appartenaient à l’empire colonial britannique. Plus loin au sein de l'aile, perpendiculaire à la maison principale, s’étend une pièce vitrée qui borde la cour, où une piscine chauffée s'intègre à une installation complète de balnéothérapie répartie sur deux niveaux, frigidarium au rez-de-chaussée, tepidarium à l'étage composé d’un sauna, un hammam, une douche et un spa. Une salle de sport complète l’ensemble. Plusieurs éléments de décoration évoquent la Rome antique, tels les colonnes corinthiennes, les statues et cariatides, le sol paré d'un placage de marbre ou de pierre, le médaillon à face de lion qui fait office de fontaine, enfin le ciel peint sur le plafond au-dessus du bassin, travail de l’artiste Roger Faggion. Le chauffage général est assuré par une chaudière au gaz de ville, raccordée à un réseau de radiateurs. Une pompe à chaleur air/air composée de cinq unités extérieures gainées assure le complément. De plus, huit panneaux solaires thermiques installés sur un versant du toit fournissent les calories nécessaires au chauffage de l’eau chaude sanitaire, qui est ensuite stockée dans un ballon.

Le premier étage
Il compte deux vastes pièces traversantes, séparées par un palier au sol en carreaux de terre cuite formant un damier bicolore. Chaque pièce a été rénovée en prenant soin de la rattacher à une époque et au style qu'elle a fondé. Immédiatement sur la droite, le bureau adopte les éléments de décoration du style Empire, tandis que les murs et plafonds renvoient différentes déclinaisons du vert céladon. Le parquet, dans le style d'Aremberg, en panneaux de noyer et de merisier, date des années 1900. Les murs et plafonds sont parés de corniches, moulures, colonnes et pilastres, en staff ou résine. Deux niches situées de part et d'autre de la cheminée reçoivent chacune la reproduction d’une sculpture antique réalisée par les ateliers de moulage du Louvre. Sur le manteau, en guise de jambes, des cariatides aux teintes rouges soutiennent le linteau. Le trumeau est orné de pilastres dont les chapiteaux corinthiens portent un fronton décoré. De l’autre côté du palier, se tient une chambre de style Louis XVI aux murs revêtus de panneaux de teinte jaune ocre. Les ornements, frises et rosaces qui décorent la pièce évoquent la période des Bourbons. Une porte placée dans une encoignure donne sur une salle d’eau plaquée de marbre Alicante, logée dans une tourelle, dont le plafond à caissons fut décoré de motifs peints par l’artiste Gérald Fabre. Dans le prolongement de la chambre, au-dessus du salon, se trouve une mezzanine à usage de bureau, qui ouvre sur l’installation de balnéothérapie à l'étage de l’aile droite.

Le second étage
La cage d’escalier située au milieu de la maison, peinte de moulures, niches et statues en trompe-l’œil, se prolonge pour mener au second étage. Celui-ci comprend deux chambres supplémentaires tournées vers le parc, une autre vers la cour, et une grande salle de bain. Les décorations de ces pièces sont sobres, avec un certain raffinement, manifesté par quelques modillons sous les poutres, le marbre de l’Aveyron en parement sur les cheminées et les médaillons en imposte au-dessus des portes.

Le petit logement
Situé au premier étage de l’aile gauche, un appartement, qui compte une salle de séjour, un salon et une chambre, domine la cour. Il dispose de l’espace, des aménagements et des équipements requis pour loger des invités en toute indépendance à proximité de la maison principale.

Le parc

Il est planté d’arbres d'essences nobles : magnolia, cèdre, acacia, marronnier, hêtre, frêne, érable pourpre, chêne commun, tilleul, chêne rouge, févier d’Amérique, ginkgo biloba, lilas de Perse, sophora, cyprès florentin et liquidambar. Des buis taillés ajoutent à l’harmonie du site. Quatre statues qui symbolisent les saisons ponctuent les allées ; elles sont issues de la fabrique de Jean-Loup Ficat, célèbre artisan qui a repris à son compte la tradition toulousaine de la statuaire en terre cuite, à l’exemple des architectes briquetiers et sculpteurs Virebent père et fils. Le parc est approvisionné en eau par un puits traditionnel, alimenté en été au moyen d’un forage supplémentaire. Un goutte-à-goutte irrigue les cultures en permanence, tandis que l’eau de pluie est récupérée dans une citerne.

Ce que nous en pensons

Emblématique de l’architecture du pays toulousain, dans une atmosphère de village à l’abri de tout tumulte, étonnamment proche du centre vibrionnant de Toulouse, la noble demeure offre de riches perspectives à l’amateur éclairé. Dans un état exceptionnel, fruit de trente ans de soins passionnés, avec une exigence des plus élevées pour tous les aspects de l'architecture intérieure, les équipements divers comme pour les éléments paysagers, elle se prêterait admirablement à un usage d’habitation, ses six chambres permettant d'accueillir confortablement une grande famille. L’appartement séparé, l’installation de balnéothérapie et le jardin peuvent aussi être envisagés comme les pierres de touche d’une activité commerciale annexe, les espaces aménageables permettant d’étendre les capacités d’hébergement. Enfin, son emplacement exceptionnel, sa cour d’honneur, son enceinte et son parc autoriseraient la transformation du lieu en véritable maison hôtelière, un lieu remarquable de paix et de convivialité dont chaque espace déploie des trésors de raffinement ornemental, dans des gammes de couleurs, de matériaux, de formes et de styles d'une rare variété, que la sobriété de l'architecture extérieure ne laisse guère deviner.

2 900 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 777057

Surface cadastrale 5731 m2
Surface du bâtiment principal 596.76 m2
Nombre de chambres 6

Nombre de lots 1

Aucune procédure en cours menée sur le fondement des articles 29-1 A et 29-1 de la loi n°65-557 du 10 juillet 1965 et de l’article L.615-6 du CCH

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Conseiller
Toulouse & sa première couronne

Grégoire Corty-Capdeville +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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