Situation
Dans le sud de la région Île-de-France, la demeure se trouve à environ 60 km au sud de Paris, dans le département de l'Essonne, à quelques pas d'une gare RER. La ville où elle est implantée, ancien fief seigneurial historique de premier plan, aux portes du parc national du Gâtinais français, dispose de l’ensemble des services et commerces de proximité. Établie en plein centre-ville, la propriété est proche des autoroutes A6 et A10 ainsi que de la nationale qui permet de rejoindre la francilienne. Deux TER, matin et soir, relient la ville et Paris en 35 min.
Description
La façade sur cour, en restauration, présente une élévation à deux niveaux, constituée de moellons enduits. Une toiture mansardée, aux brisis en ardoise et aux terrassons en tuiles plates, couronne le haut de l’édifice, d’où surgissent des lucarnes à croupe sur chaque pan, une côté cour, et trois côté jardin. Les percements, rectangulaires, sont garnis de fenêtres à grands carreaux aux menuiseries anciennes. Quant à la façade qui donne sur le jardin à l'est, elle est accessible par le biais d'une terrasse pavée surélevée et présente, comme la façade ouest, une organisation symétrique, en sept travées, avec fenêtres et portes-fenêtres à grands carreaux.
Enfin, en lisière de l’habitation, close de murs en pierre, se tient un appentis, aujourd’hui converti en une petite dépendance, vestige d’un ancien lavoir, au pied d’une fausse rivière qui traverse le jardin.
La demeure
Le rez-de-chaussée
L’accès à la demeure se fait par l’entrée principale, couverte d'un dallage en pierre à cabochons noirs incrustés. Celle-ci ouvre sur un couloir, dans lequel se trouve l'escalier principal, à noyau et à quartier tournant, et distribue plusieurs espaces : une ancienne cuisine située dans l’aile nord, avec ses tomettes d’origine et sa cheminée, qui mène à une entrée auxiliaire, puis, en enfilade, des pièces qui se succèdent dans le corps principal du bâtiment. Se présentent trois salons : le plus petit, rénové en une chambre spacieuse, avec un parquet récent à point de Hongrie et une ancienne cheminée dont les éléments de faïence ont été conservés ainsi qu'un radiateur en fonte à motifs floraux et foliaires ; le deuxième, également restauré, avec un dallage en pierre à cabochons noirs, une cheminée au manteau en marbre de style classique et au contrecœur en céramique ; enfin, un troisième, le plus grand, qui a été transformé en une vaste cuisine moderne, meublée d’un îlot central, pour partie en bois massif.
Un dégagement permet, plus loin, d’accéder à des toilettes, puis, dans l’aile sud, à la seconde entrée, qui ouvre d’une part sur une pièce de service, d’autre part sur un second escalier à un noyau et quartier tournant.
L'étage
Au premier étage, dans l’aile nord, se présente tout d'abord une salle, qui peut être aménagée selon le besoin, puis s’ensuivent une salle de bains à rénover et une chambre. Dans le corps principal de la demeure, un long couloir donne accès à l’aile sud. Il dessert successivement une première chambre, puis une deuxième et un palier contigu. Enfin, une troisième pièce à coucher donne accès à une future salle de douche. D'anciennes toilettes prennent place à l’extrémité du couloir. L’aile sud ouvre sur un palier conduisant à un escalier, qui distribue le rez-de-chaussée d’une part, le dernier niveau d’autre part, par le truchement d’un demi-palier. Au bout de l'aile, une autre salle d’eau est à rénover entièrement.
Les combles
Le dernier niveau, non aménagé, est accessible par un escalier protégé par une rampe à balustres en bois sculpté et couvert des tomettes d’origine, qui se retrouvent sur le sol des combles. L'espace qu'il occupe s'étend au-dessus de l'intégralité du corps principal, de l’aile nord et d'une partie de l’aile sud. La charpente, apparente, repose sur huit poteaux verticaux, qui portent les pannes sablières, correspondant aux lignes de bris. Se donnent également à voir les chevrons, entre les pannes faîtières et sablières, tandis que les jambes de force, inclinées, dessinent la pente du brisis. Les vastes volumes que ménage la notable hauteur sous plafond ainsi que la qualité architecturale de la charpente témoignent de la noblesse de l'édifice.
Le sous-sol
L’accès au niveau inférieur se situe à l’extrémité de l’aile nord, à partir de l’entrée secondaire de l’habitation. Il est constitué de deux caves successives à voûtes en moellons.
Les dépendances
Deux petits pavillons indépendants, dans le prolongement des ailes du bâtiment principal, ceignent la cour intérieure. Édifiés en moellon enduit, ils peuvent être aménagés. Par ailleurs, l’existence d’un auvent avec une couverture en tôle permettrait de mettre des véhicules à l’abri. Enfin, dans le jardin, à l’extrémité de la propriété, un petit appentis, également en pierres avec une toiture en ardoise, permet de s'abriter ou de ranger du matériel, selon le besoin.
Le jardin
Dans la partie orientale de la propriété, derrière le corps principal de la demeure, s'étend un grand jardin clos de murs en pierre, d’une surface d'environ 1 200 m², enherbé, complanté d'arbustes à fleurs ainsi que d’arbres fruitiers et d’agrément.
Ce que nous en pensons
Une authentique demeure ancienne aux traits simples et à la sobriété raffinée, située dans un fief historique et un environnement bucolique et calme. Le cadre atypique du bien, qui permet de vivre en plein centre-ville comme à la campagne, le place à deux pas de toutes les commodités et de la gare de la ville où il est établi. La demeure forme une bâtisse de caractère, qui saura satisfaire les attentes et les besoins d'une famille nombreuse autant que se prêter à divers projets entrepreneuriaux ou professionnels, après poursuite des travaux de rénovation et de restauration, afin de pérenniser le bâti d'époque.
Référence 942354
Surface cadastrale | 1758 m2 |
Surface du bâtiment principal | 495 m2 |
Nombre de chambres | 4 |
Surface des dépendances | 66 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.