En Ardèche, dans une ville qui surplombe le Rhône,
une ancienne maladrerie du 12e s., ses dépendances et son jardin.
une ancienne maladrerie du 12e s., ses dépendances et son jardin.
Bourg-Saint-Andéol,
ARDECHE
rhones-alpes
07700
FR
Situation
Dans la vallée du Rhône, au sud de l'Ardèche, la maison, qui fut une léproserie dans une période charnière du Moyen Âge, est implantée en bordure du ruisseau Tourne, qui se jette dans le fleuve, à quelques kilomètres de la grotte Chauvet et de Vallon-Pont-d’Arc.
Toutes les commodités de la vie contemporaine sont accessibles rapidement et se situent à une trentaine de minutes, notamment l'autoroute du Soleil, Montélimar et sa gare TGV. Les grands axes de circulation automobile ou ferroviaire permettent de rejoindre rapidement le sud de la France ainsi que Lyon ou Paris, la première étant à 1 h 30 de train de Montélimar et la seconde à 3 h environ.
Description
Autrefois, la maladrerie se trouvait en dehors de la ville qui, bâtie du temps de la Gaule celtique, fut étendue par les Romains afin de développer les échanges commerciaux qui se faisaient par le Rhône.
La maison fut construite pour sa partie la plus ancienne vers 1158 et saint Louis s'y serait arrêté en revenant des croisades en compagnie d'un certain nombre de lépreux. Un médecin travaillant à la cour de Louis XIII transforma la maladrerie en hôpital, qui sera en service pendant 150 ans, des religieuses participant à son fonctionnement quotidien. Après la Révolution, la municipalité se défit de la propriété, puis elle fut revendue plusieurs fois avant d’être rachetée en 1922 par la famille actuellement propriétaire des lieux.
L’ensemble de la bâtisse et de ses dépendances, qui peuvent être réunies au besoin, présentent une surface de 780 m² environ avec un terrain de près de 1 180 m². La toiture principale est en croupe, tandis que d'autres, plus basses et accolées sur un côté, sont à pan unique ; toutes sont en tuiles canal typiques de la région et soulignées par des génoises à deux ou trois rangs. Les façades, quant à elles, sont en pierre, crépies et sobres, avec une modénature réduite à un bandeau filant entre les premier et deuxième niveaux, côté rue, ainsi qu'à des encadrements de baie en pierre de taille à peine saillants, et pour partie enduits d'un ton plus clair, côté jardin. Les baies sont majoritairement à arc surbaissé, sauf en rez-de-jardin, où toutes sont droites et pleines de portes-fenêtres. Les menuiseries sont à petits ou grands carreaux et pour certaines à imposte ; presque toutes sont protégées de contrevents ou de persiennes en bois peint en blanc.
Les accès à la maison principale peuvent se faire soit par le jardin, soit côté rue, à travers une double porte en bois massif surmontée d'une imposte vitrée avec grille en fer ouvragé à motifs circulaires et hémicirculaires. Quant aux dépendances, elles comptent uniquement des entrées côté rue.
La maison fut construite pour sa partie la plus ancienne vers 1158 et saint Louis s'y serait arrêté en revenant des croisades en compagnie d'un certain nombre de lépreux. Un médecin travaillant à la cour de Louis XIII transforma la maladrerie en hôpital, qui sera en service pendant 150 ans, des religieuses participant à son fonctionnement quotidien. Après la Révolution, la municipalité se défit de la propriété, puis elle fut revendue plusieurs fois avant d’être rachetée en 1922 par la famille actuellement propriétaire des lieux.
L’ensemble de la bâtisse et de ses dépendances, qui peuvent être réunies au besoin, présentent une surface de 780 m² environ avec un terrain de près de 1 180 m². La toiture principale est en croupe, tandis que d'autres, plus basses et accolées sur un côté, sont à pan unique ; toutes sont en tuiles canal typiques de la région et soulignées par des génoises à deux ou trois rangs. Les façades, quant à elles, sont en pierre, crépies et sobres, avec une modénature réduite à un bandeau filant entre les premier et deuxième niveaux, côté rue, ainsi qu'à des encadrements de baie en pierre de taille à peine saillants, et pour partie enduits d'un ton plus clair, côté jardin. Les baies sont majoritairement à arc surbaissé, sauf en rez-de-jardin, où toutes sont droites et pleines de portes-fenêtres. Les menuiseries sont à petits ou grands carreaux et pour certaines à imposte ; presque toutes sont protégées de contrevents ou de persiennes en bois peint en blanc.
Les accès à la maison principale peuvent se faire soit par le jardin, soit côté rue, à travers une double porte en bois massif surmontée d'une imposte vitrée avec grille en fer ouvragé à motifs circulaires et hémicirculaires. Quant aux dépendances, elles comptent uniquement des entrées côté rue.
La bâtisse
La maison qui, depuis le 12e s., a passé les siècles sans encombres, a été restaurée dans les années 1920 par les aïeux des propriétaires actuels. Le dallage du sol varie de pièce en pièce, participant de son attrait ; il provient de la manufacture F. Lauzun, installée depuis des décennies dans la région et collaborant avec la cimenterie Lafarge, également locale.
Le rez-de-chaussée
Un hall voûté, qui donne un certain caractère à la maison médiévale, dessert un petit bureau. Il ouvre également sur une seconde entrée, spacieuse, qui commande une cuisine-salle à manger vaste et carrelée en damier noir et blanc, ancienne chapelle avec son petit autel dissimulé dans un placard. Un petit salon lui fait face. Le second hall, qui s'ouvre sur le jardin, abrite également un grand escalier en pierre bordé d'une rampe en fer forgé, qui mène au premier étage, où se rassemblent les chambres. Tous les sols sont couverts de carreaux de tailles et de couleurs diverses, qui forment des motifs propres à chaque pièce.
Le premier étage
Au débouché de l'escalier, un vaste palier à poutres et solives apparentes dessert un grand salon avec cheminée en marbre blanc veiné de gris, dont le plafond a été surélevé au début du 20e s., comme cela se pratiquait souvent, et orné de moulures. Quatre chambres, chacune d'une surface supérieure à 20 m², se partagent le reste du niveau avec une salle de bain, qui se trouve au fond du couloir. En ce même endroit, une porte dissimule un escalier qui accède au deuxième et dernier étage. Les sols du palier, du couloir, du salon et de deux des chambres sont couverts d'un parquet à chevron, les autres sont carrelés.
Le second étage
Accessible par un escalier dérobé, un dégagement dessert quatre autres chambres de quelque 20 m² chacune, au sol carrelé et au plafond à poutres apparentes, et quatre greniers aménageables également carrelés, en terre cuite, surmontés par la charpente et la couverture de tuiles, d'une superficie d'environ 40 m² chacun.
Le petit logement
Situé sur la gauche de la maison principale et desservi par une porte en bois vitrée peinte en vert et surmontée d'une imposte, il comporte une cuisine carrelée en damier rouge et blanc au rez-de-chaussée, deux chambres parquetées, une véranda et une salle de bain à l'étage.
Le bâtiment de dépendances
Situé sur la droite de la maison principale, il est élevé de deux niveaux et aménagé lui aussi en logement indépendant. Au rez-de-chaussée, se trouvent une souillarde, des toilettes et une grande salle à manger avec un sol couvert de carreaux de couleurs blanche, grise et rouge, une cheminée massive en pierre, peinte en blanc et carrelée de gris, et un coin cuisine délimité par un bar. Les chambres se partagent l'étage avec une salle de bain et une terrasse donnant sur la rivière.
Le jardin
Il est divisé en deux parties. La première, ombragée par un grand arbre, est agrémentée de nombreux bosquets et d'un bassin campé en son centre. Au bord, à droite du bassin, se tient une fontaine ancienne à la décoration fine et originale, en mosaïque à motifs foliaires. Le premier jardin est fermé par un portail en ferronnerie à volutes et motifs végétaux, qui donne sur un ancien potager, bordé par un vieux moulin à vent et un puits couvert. Au fond, se trouve un bassin rond alimenté en eau par la Tourne. En bordure de l'ancien potager, se trouve un accès au parking et à un garage couvert qui peut abriter deux voitures. L'ensemble, enherbé et fleuri, contribue à faire de la bâtisse un havre de paix.
Ce que nous en pensons
Une bâtisse, témoin de 800 ans d’histoire, qui pourrait convenir à un amoureux du passé soucieux de lui donner un avenir à sa mesure. Épargnée par les siècles et la Révolution française, elle est, depuis une centaine d'années, la propriété d’une même famille, qui s’est beaucoup investie dans son entretien, dont résultent une conservation et une valorisation des éléments anciens d'intérêt : ornements, revêtements et autres ouvrages d'architecture médiévale, ou d'époques postérieures.
Située à un jet de pierre du centre-ville et des services de la vie quotidienne, elle profite d'un environnement vert et calme ainsi que d'espaces multiples, divers et majoritairement vastes. Par ailleurs, il est possible d'adjoindre au logis les dépendances attenantes pour lui rendre sa grandeur initiale.
À noter que des travaux seront à prévoir.
490 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 977028
| Surface cadastrale | 957 m2 |
| Surface du bâtiment principal | 600 m2 |
| Nombre de chambres | 7 |
| Surface des dépendances | 180 m2 |
Aucune procédure en cours menée sur le fondement des articles 29-1 A et 29-1 de la loi n°65-557 du 10 juillet 1965 et de l’article L.615-6 du CCH
Partager
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
