Dans la Manche, proche de Coutances et de la mer,
un ensemble manorial du 17e s., ses logis et son parc équestre de 2 ha
Coutances, MANCHE basse-normandie 50200 FR

Situation

Dans la bordure occidentale de la Normandie, au centre-ouest du département de la Manche, la propriété est proche d’un bourg du Pays d'art et d'histoire du Coutançais, sur la Côte des Havres, avec vue sur la Manche. Inscrite dans une région d’ostréiculture, la commune est littorale et bocagère. Elle compte tous les services et commerces de proximité. Un golf 18 trous, un tennis, un casino et un club de voile font face aux îles Anglo-Normandes. L'ensemble est situé à moins d’1 h de Cherbourg et 4 h de la capitale via l’A13.

Description

L’accès à la propriété, à l’écart de la route départementale, se fait par un chemin bordé d'une allée de marronniers, de tilleuls et d’érables. La première partie du parc est divisée en espaces pour les pâtures tandis que, plus loin, de lourds piliers en pierre ouvrent la perspective sur l’ensemble des bâtiments. Le logis et ses annexes sont datés pour la majeure partie du 17e s. C'est là un ancien petit manoir seigneurial qui devait être doublé, autrefois, de dépendances agricoles. Il reste aujourd'hui deux importants logis, reliés par une cour gravillonnée. Des massifs agrémentent un puits, probablement construit à la même époque au centre de cette dernière. Le premier bâtiment rectiligne et son aile en retour ferment la cour, à l’ouest de la propriété. La longère a quant à elle été réhabilitée en quasi-totalité. En face, se trouve le logis d’habitation à proprement parler. À l’ouest, une mare bordée d’arbres est entourée de pelouses. Au nord-est, enfin, quelques aménagements équestres indiquent de ce côté-ci les limites de propriété.

Le logis principal

La date inscrite sur le linteau au-dessus de la porte d’entrée indique l'année 1664, qui marque le début du règne personnel de Louis XIV. La construction de ce type de bâtiment témoigne de la politique de pacification du royaume dans un Pays coutançais autrefois déchiré par les guerres de Religion et les jacqueries. Orienté plein sud, l'édifice a été construit dans sa totalité en pierre de granit jointoyée à la chaux. La toiture à deux pans est en ardoise. Des fenêtres de toit, qui éclairent les combles, donnent à voir la première partie du parc, puis la campagne environnante et au loin la mer. Même si les archives sont silencieuses à son sujet, il semblerait que la demeure ait connu au moins deux époques de construction. Un décroché à l’est atteste ainsi l'existence d’un premier bâtiment qui pourrait, selon les sources orales, remonter aux guerres de Religion du 16e s. Une sobre porte en bois massif à panneaux, bordée à sa droite d'un verre dormant tout en hauteur, donne accès à l’ensemble de la demeure. Au sud-ouest, une autre entrée, en plein cintre, avec menuiserie à grands carreaux mène aux deux étages. Différentes baies entièrement rénovées et à vitre unique laissent filtrer une douce lumière dans l’ensemble des niveaux.


Le rez-de-chaussée
Une porte d’entrée ouvre sur un ensemble de quatre pièces aux murs en pierre enduits à la chaux. Les sols sont en pierre de Bourgogne dans la totalité du niveau, répondant à des poutres et solives apparentes, essentiellement taillées en pin d’Oregon, plus communément appelé "Douglas". Les marches, également en pierre, d'un escalier forment en partie le plafond du vestibule. Une salle à manger constituait jadis le foyer central du premier logis. Un potager en pierre et une imposante cheminée avec poêle intégré y sont encore visibles. Sur un côté, une cuisine-salle à manger, entièrement réhabilitée, a conservé son potager ancien. À son exact opposé, une pièce fait office de bureau avec une cheminée ancienne. Enfin, s'ensuivent une salle de bains et une chaufferie.

Le premier étage
Un sol de tomettes rouges d’origine est encore visible de ce côté-ci de la maison. Une pièce palière, bâtie sur le même modèle que la salle du rez-de-chaussée, donne accès aux deux chambres et salles d’eau. Elle a conservé sa cheminée en pierre et jouit d'une vue plongeante sur la campagne. L’ensemble a été totalement rénové et témoigne de l’utilisation de matériaux de qualité, durables et écologiques.

Le deuxième étage
Trois autres chambres, accessibles depuis un palier et accompagnées de salles d’eau, ont été aménagées dans le même esprit qu'au premier étage.

La maison reliée au logis principal

Élevée de deux niveaux, elle a été construite plus récemment et s’intègre à l’ensemble comme s’il était d'un seul tenant. La toiture, à deux pans, est en ardoise, percée de quatre lucarnes jacobines. Quatre baies dont trois en plein cintre sont directement accessibles depuis une terrasse en partie ordonnancée entre pelouses et massifs. Elles accèdent à quatre salles dont l’agencement correspond aux fonctionnalités d'une maison d’hôtes. À l’étage, quatre chambres reprennent quasiment le même ordonnancement et sont aménagées selon la même logique. Elles jouxtent des salles d’eau.

Le second bâtiment face au logis principal

Actuellement à usage de garage, la bâtisse en pierre de schiste, coiffée d’une toiture en ardoise à deux pans et toujours reliée au mur d’enceinte, correspond certainement à l'une des premières constructions de l’ensemble manorial. Plus à l’ouest, un décroché a permis le prolongement et la transformation complète du bâtiment en maison d’hôtes tant au rez-de-chaussée qu’au premier étage. Une aile en retour d'équerre lui a été adjointe depuis lors.

Le parc

À l'entrée de la propriété, des pâtures à chevaux s'étendent derrière des haies. Les animaux sont abrités par le couvert végétal. Au-delà de l’allée, ont été plantés des sujets de diverses essences : acacias, lauriers mais aussi lilas et charmes. Le parc est également jalonné d’arbres fruitiers – pommiers, cerisiers, pruniers, figuiers – et inclut cinq écuries ainsi qu'une carrière.

Ce que nous en pensons

Dans les embruns de la Manche qui s'étire à l'horizon, un authentique manoir normand, dissimulé par le bocage. À taille humaine, le logis et ses dépendances réhabilitées sont abrités dans le couvert végétal, à proximité de la ravissante cité historique de Coutances. Rénové avec soin sur la quasi-totalité de sa surface, l'ensemble présente encore quelques remarquables vestiges de ses origines pluriséculaires, taillés dans le granit de Chausey. Les possibilités d'aménagement sont nombreuses, pour prolonger l'usage actuel des lieux en maison d’hôtes ou en dévier, suivant la liberté qu'inspire le paisible refuge.

1 266 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 945149

Surface cadastrale 2 ha 9 a 90 ca
Surface du bâtiment principal 455 m2
Nombre de chambres 12
Surface des dépendances 103 m2
dont aménagées 103 m2

Nombre de lots 1

Aucune procédure en cours menée sur le fondement des articles 29-1 A et 29-1 de la loi n°65-557 du 10 juillet 1965 et de l’article L.615-6 du CCH

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Sébastien Courivaud +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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