Situation
Dans un bocage vallonné, la propriété est située près de Vire, au confluent de deux rivières, surmontée d'aplombs rocheux et de bois en taillis. La gare est à 5 minutes et dessert Paris en 2h40. Les plages de la Côte de Nacre ou de Utah Beach sont à un peu plus d'une heure de voiture. Caen et les plages de Granville sont à 50 minutes de route.
Description
La demeure
Elle est composée de deux corps de bâtiment sur le même alignement. Le premier date du 17ème siècle. Il s'élève sur deux niveaux plus des combles. Le second, du 18ème siècle, a une plus grande élévation avec trois niveaux, dont les combles. Les toitures sont d'ardoise. Celle du premier à deux pans, percée de lucarnes jacobines. Celle du second, à la Mansard, est percée d'une large souche de cheminée et de hautes lucarnes, surmontées de frontons triangulaires. Les murs sont en moellons de schiste, les encadrements des baies et les chaînes d'angle sont en pierre de taille de granit. Les façades sont scandées par trois travées. La porte d'entrée est à la jonction des deux bâtis.
Le rez-de-chaussée
Un sas d'entrée précède un vestibule traversant, avec un départ d'escalier en bois et des toilettes. Le vestibule distribue un salon dans la partie la plus récente et une salle à manger dans la partie la plus ancienne. Le salon est vaste, avec une hauteur sous plafond généreuse. Il est éclairé sur deux côtés par de hautes baies. Les murs sont tapissés de lambris d'appui, le plafond est orné de corniches, le sol est couvert d'un parquet de lames droites. Entre deux baies, la cheminée est en marbre. Une double porte vitrée ouvre sur la terrasse puis le jardin. Une autre porte accède à une longue pièce, elle aussi éclairée de hautes baies, qui a été aménagée en bibliothèque d'un côté et en buanderie de l'autre. Une porte vitrée conduit à l'extérieur, où un balcon surplombe le bief qui passe sous la maison. La salle à manger est plus intime. Elle est aussi éclairée par une porte vitrée qui donne sur l'arrière de la maison. Un escalier en bois conduit au premier étage. En enfilade, la cuisine s'étend sur la largeur de la maison. L'ancienne cheminée en pierre de taille de granit a été conservée et intégrée dans l'aménagement. Une porte dessert la dépendance construite à l'équerre à l'arrière de la demeure où est située la chaufferie.
Le premier étage
Deux escaliers rejoignent le premier niveau de chaque corps de bâtiment. Une porte permet de passer de l'un à l'autre à mi-niveau. Le premier étage du bâti du 17ème siècle peut devenir un appartement indépendant avec trois pièces, dont une salle d'eau et un espace aménageable en cuisine. Ce niveau est partiellement mansardé. Du petit palier, un escalier, dissimulé derrière une porte, monte vers les combles aménageables. Une entrée indépendante est accessible depuis la cour par un escalier extérieur aux marches de pierre. Le premier étage du bâti du 18ème siècle est composé d'une grande chambre et d'une salle de bains avec toilettes, ainsi qu'un vaste boudoir et une garde-robes. Toutes les pièces sont éclairées par des hautes baies, protégées par de petits garde-corps en fer forgé, qui apportent beaucoup de lumière.
Le deuxième étage
L'escalier débouche sur un long couloir qui dessert toutes les pièces, incluant une salle d'eau avec toilettes et trois chambres. Des cheminées en marbre ont été conservées dans un angle des pièces. Elles sont éclairées par de hautes lucarnes. Derrière une porte, un escalier mène aux combles.
L'ancien moulin
Il s'agit à l'origine d'une des nombreuses manufactures de papier édifiées sur le cours de la Virène à partir du 17ème siècle. À l'époque, l’édition française est en pleine expansion et la Normandie devient un centre de production renommé. L'ancien moulin est bâti en moellons de schiste et en pierre de taille de granit. C'est une bâtisse solide avec des niveaux qui s'intercalent. Un escalier aux marches en pierre s'enfonce dans une salle basse tandis que l'autre est à flanc de mur. Les empreintes d'ouvertures cintrées sont encore visibles. Le bief a été dévié et des salles comblées. Les toitures d'ardoise ont été refaites. Aujourd'hui, il abrite d'un côté un vaste garage pour quatre véhicules et, de l'autre, des salles où subsistent encore les restes de l'ancienne machinerie.
Le parc
Il s'étend en longueur le long de la rivière, longe les deux bâtis et leurs abords, dont il est séparé par le bief. Un bosquet compose une large partie depuis la dérivation et un majestueux tulipier de Virginie multi-centenaire est planté au milieu de la pelouse. Le mur d'enceinte est tapissé d'un remarquable rosier « Wedding Day » ancien, qui forme comme une traîne de mariage blanche. Il côtoie l'ancienne serre ainsi qu'une ouverture dans le mur, au-dessus de la rivière, vestige des anciennes commodités. Noisetiers, noyers, pommiers, cerisiers, érables et un grand hêtre pourpre s'élèvent sur le pourtour. D'autres cernent une mare. En amont, une petite dizaine d'îlots font également partie de la propriété. Ils étaient autrefois bâtis et cultivés.
Ce que nous en pensons
La rivière semble faire corps avec la propriété. Par-delà le mur, son flot vif et clair s'engouffre dans la roche escarpée, sous les ramures et la canopée des arbres de haut jet. Une vision poétique et mystérieuse, tout en contraste avec les espaces dégagés et bien agencés qui bordent la demeure, dont la haute façade émerge du couvert végétal. L'élégante maison de campagne, au décor d'époque, est une remarquable illustration du style architectural en vogue aux 17ème et 18ème siècle en Normandie. La vie y est confortable, dans des volumes amples et lumineux, grâce aux nombreuses baies vitrées qui ouvrent sur le parc. Là, près du bief et du moulin, les fleurs et les enfants peuvent s'épanouir, à l'ombre du tulipier de Virginie.
564 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 342903
Surface cadastrale | 1 ha 50 a |
Surface du bâtiment principal | 270 m2 |
Nombre de chambres | 6 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.