En Bretagne, sur la Côte de granit rose,
une élégante villa avec vue et accès direct à la mer
une élégante villa avec vue et accès direct à la mer
Plestin-les-Grèves,
COTES-D'ARMOR
bretagne
22310
FR
Situation
À mi-chemin entre Lannion et Morlaix, la propriété est située en bord de mer. La côte est parsemée de criques, de falaises et de plages de sable fin. Le paysage est magnifié par une végétation luxuriante favorisée par un climat océanique agréable. La plage est un spot reconnu pour la pratique du char à voile mais également pour les cervolistes. Des courses hippiques éphémères y sont organisées chaque année. Tous les services et commerces du quotidien sont à moins de 10 min au sein d’un village pittoresque et emblématique de la région. La gare de Plouaret-Trégor, à 20 min, permet de rejoindre Paris en moins de 3 h. Le réseau routier dessert les agglomérations de Brest, Morlaix, Saint-Brieuc ou Rennes.
Description
La propriété se compose d’un logis principal en équerre ainsi que de deux dépendances. La demeure a été façonnée au fil des siècles lors de plusieurs campagnes de construction. La partie la plus ancienne, de plan rectangulaire, conserve sa tour en demi-hors-œuvre, avec son escalier en vis du 16e s. Elle est élevée de deux niveaux et est mitoyenne de la partie plus récente, sans communication directe entre elles. Le logis principal, édifié au début du 20e s., est constitué de deux corps de bâtiment de hauteurs différentes qui communiquent entre eux. L’un de style néogothique est élevé de trois niveaux, l’autre de deux. L’ensemble des bâtiments entoure une cour enherbée et fleurie, protégée du vent. Le jardin est principalement situé côté mer. Depuis la terrasse, il suffit de parcourir quelques mètres pour atteindre un petit portillon en surplomb, qui mène à un escalier en pierre et descend directement vers la plage de sable fin.
La maison 16e s.
Elle est de plan rectangulaire, coiffée d’un toit à deux pans en ardoise traditionnelle épaisse et de belle facture. Les façades sont construites en moellon de schiste, agrémentées de pierre de taille en granit pour souligner les encadrements des baies. Une porte en arc plein cintre ainsi qu’une fenêtre à traverse témoignent du caractère ancien de l’édifice. La porte d’entrée, en bois massif, pleine et semi-vitrée, est ornée d’une grille décorative en fer forgé et d’un marteau de porte. À l’arrière, une tour coiffée d’un toit à croupe ronde se distingue. De nombreuses fenêtres de toit ainsi que des baies à double vantaux scandent la façade.
Le rez-de-chaussée
Il est composé d’une salle de séjour et d’une cuisine ouverte. Une cheminée de granit d’origine a été conservée et un poêle à bois a été installé. Les murs sont pour partie en pierre apparente et font apparaître avec élégance le feuilleté naturel du schiste. Les autres pans de mur sont recouverts d’un lambris couleur chêne. Le sol est dallé à grands carreaux dans des tons marron clair. Le plafond de la salle de séjour, peint en blanc, est mis en valeur par une poutre en bois massif ancienne traversante. Au niveau du rez-de-jardin, une baie et sa fenêtre à deux battants ouvre vers la mer.
Le premier étage
L’accès se fait par un escalier de granit en vis remarquablement bien conservé. En chemin, une petite niche vitrée permet de distinguer la mer au loin. Des toilettes ont été aménagées à mi-hauteur. Un palier de nuit distribue une salle de bains, un bureau ainsi qu’une grande chambre. Cette dernière a conservé une cheminée de granit, identique dans sa configuration à celle du rez-de-chaussée. Baignée d’une lumière traversante, elle jouit d’une double vue : l’une sur la cour intérieure, l’autre sur l’horizon marin. La décoration, sobre et épurée, met en valeur les matériaux. De nombreux espaces de rangement sont disponibles à plusieurs endroits.
Le second étage
L’accès se fait par un escalier en bois, de teinte chêne. Un palier de nuit, doublé d’un grand placard intégré, distribue deux chambres spacieuses, dont l’une avec salle de douche et toilettes privatives. Chacune est éclairée d’une large fenêtre de toit. La décoration est sobre. Les murs sont blancs et les plafonds recouverts de lambris de bois couleur chêne clair brillant, assortis aux portes et plinthes, également en bois. La lumière est traversante. Une salle de douche est nichée au sommet de la tour escalier.
La longère 20e s.
Sur un plan rectangulaire allongé, elle est coiffée d’un toit à deux pans en ardoise et construite en moellon de schiste, aux encadrements de baies en pierre de granit. Neuf baies et trois portes semi-pleines percent la façade en tout. Certaines baies ont conservé leurs fenêtres à grands carreaux d’origine, doublées de volets en bois à persiennes. Peintes en blanc, elles contrastent avec la pierre plus sombre et donnent du relief au bâtiment. Les combles sont également éclairés par trois fenêtres de toit. Au-dessus de l'une des portes, un linteau gravé porte la date de construction de l’édifice : « 1904 ». Enfin, des rosiers grimpants viennent adoucir la rigueur minérale de la façade.
Le rez-de-chaussée
Une porte ouvre sur une entrée commune avec le second bâtiment situé dans l’angle. Une cuisine, une buanderie, une salle de bains et des toilettes sont déjà définies dans l’espace, mais des travaux d’aménagement seront nécessaires pour les rendre pleinement fonctionnelles et confortables. Certains matériaux, comme le carrelage à damier, pourront être conservés pour préserver le caractère des lieux.
Le premier étage
L’accès se fait par un escalier en bois de teinte chêne clair. L’ensemble est lumineux et traversant, grâce à de nombreuses baies. Le niveau est conçu comme un vaste appartement et comprend deux chambres, un bureau, une salle de séjour avec cuisine ouverte, deux salles de douche et des toilettes. Les murs sont recouverts d'un enduit de finition blanc cassé en excellent état. Un rafraîchissement des revêtements de sol ainsi qu’une mise aux normes s’avèrent cependant nécessaires pour optimiser l’espace et rendre les lieux plus agréables. Toutes les baies sont équipées de fenêtres à double vitrage pour garantir un confort thermique et acoustique.
Le second étage
Situé sous combles, il comprend des volumes plus réduits que ceux du niveau inférieur, en raison de la pente du toit. Il est néanmoins agencé comme un vaste appartement et comprend une salle de séjour avec cuisine ouverte, trois chambres, une salle de bains et des toilettes. L’ensemble nécessite un rafraîchissement ainsi qu’un réagencement pour optimiser les espaces et améliorer le confort.
Le pavillon néogothique
Il forme l’angle du corps de logis, enchâssé entre la longère et la petite maison du 16e s. Il est de plan rectangulaire, coiffé d’un toit à deux pans en ardoise. À l’arrière, le pignon découvert adopte une forme semi-hexagonale, surmonté d’un toit à croupe ronde, également en ardoise. Une lucarne en bâtière y est harmonieusement intégrée. L’élévation présente trois travées, chacune percée d’une baie en arc brisé, dont celle du centre, au rez-de-chaussée, se distingue par un remplage de style gothique. Au premier étage, un balcon en fer forgé est orienté vers la mer. Les volets peints en blanc apportent une touche d'élégance et de caractère. Les murs en moellon de schiste sont recouverts d’un enduit, dans une texture douce qui contraste subtilement avec la dureté de la pierre. Des pierres de taille en granit encadrent les baies.
Le rez-de-chaussée
L’entrée est partagée avec la longère. Une cave d'une surface de 16 m² environ est accessible par le hall. Un petit escalier permet d’accéder à la partie supérieure, qui constitue le rez-de-jardin. Les pièces sont authentiques. Les parquets d'origine ont été soigneusement conservés. L’enduit blanc cassé des murs est de bonne facture. Les poutres apparentes donnent du caractère à l’ensemble, épuré et sobre. Outre un bureau, une salle d’eau et des toilettes, une vaste salle de séjour avec vue sur la mer attire particulièrement l'attention. Les trois grandes baies en arc brisé, de belle hauteur, ménagent une vue dégagée sur le jardin, puis sur la mer et l’horizon.
Le premier étage
Depuis le hall commun, quelques marches accèdent à un premier palier. Un petit escalier en bois, à deux rampes et balustres, conduit ensuite à un second palier vers un bureau avec cheminée, une salle d’eau, un vestibule et des toilettes. Une vaste salle de séjour s’impose comme un espace central. Les vues sur mer sont de premier ordre et multiples. Un escalier monumental, en bois et balustres en fer forgé d’origine, domine l'ensemble, lumineux grâce à de nombreuses baies. Un rafraîchissement sera nécessaire dans certaines pièces, et une réorganisation de l’espace est également à envisager pour optimiser la circulation et le confort.
Le second étage
Situé sous les combles, il a été conçu comme un petit appartement avec une chambre, une salle de bains, des toilettes et une salle de séjour avec une petite cuisine ouverte. De caractère intimiste, la pièce principale a une vue sur mer pleinement dégagée au travers les baies miniatures en arc brisé et la lucarne en bâtière.
Les dépendances
Au nombre de deux, elles présentent des caractéristiques distinctes. La première, édifiée au 17e s., est coiffée d'un toit à deux pans en tuile mécanique. D'une superficie au sol d'environ 25 m², sa façade est en pierre de schiste, et le pignon est ouvert au nord. Elle sert actuellement de pièce de stockage. La seconde dépendance, plus récente, est divisée en deux espaces distincts : un garage et une pièce de stockage. L'ensemble repose sur une dalle en béton et est raccordé à l’électricité. La surface totale est de 60 m² environ. Cette structure légère est fermée par une large baie vitrée, avec une vue sur mer dégagée.
Le jardin
Il est vaste, arboré et fleuri. Trois espaces principaux se distinguent : une cour intérieure, située dans l’équerre, est exposée plein sud et à l’abri du vent, proche de la dépendance du 17e s. Des agapanthes et des rosiers prospèrent au pied des bâtiments. Un autre espace est partiellement dédié à l’étendage du linge, mais pourrait être reconverti en potager. Un puits en pierre de granit y est installé. Enfin, la majeure partie du terrain fait face à la mer. Un cognassier, un pommier et un figuier y sont plantés. Des vestiges de bâtiments anciens et de petits murets apportent du relief. Un petit chemin serpente à travers les lauriers roses et autres fleurs ou arbustes, pour mener directement à la plage de sable fin, en contrebas. Près de l’entrée, une aire de stationnement aujourd'hui improvisée pourrait être matérialisée.
Ce que nous en pensons
En léger retrait du front de mer et à l'abri des regards, une villa aux vues imprenables sur l'immensité bleue à l'horizon. Parmi les premières villégiatures de la Côte de granit rose à l'aube du siècle dernier, la propriété illustre de manière remarquable l'intégration architecturale d'éléments plus anciens, dont certains datés du 16e s. Des travaux de rénovation et de rafraîchissement sauront tirer parti de vastes et lumineux volumes intérieurs, mais la demeure est habitable dès à présent. La propriété peut aussi compter sur un atout de taille avec son accès direct à la plage, par-delà les étendues de roses et d'agapanthes.
Référence 218694
| Surface cadastrale | 3055 m2 |
| Surface du bâtiment principal | 360 m2 |
| Nombre de chambres | 10 |
| Surface des dépendances | 80 m2 |
| Nombre de lots | 12 |
Aucune procédure en cours menée sur le fondement des articles 29-1 A et 29-1 de la loi n°65-557 du 10 juillet 1965 et de l’article L.615-6 du CCH
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
