Dans le sud du Gard, une maison de village du 17e s.
et sa cour aménagée avec piscine
Cailar, GARD languedoc-roussillon 30740 FR

Situation

À 30 minutes de la gare de Nîmes, dans le triangle Montpellier-Nîmes-Arles, au confluent de deux rivières, est implanté un village typique du sud gardois, environné d'une diversité de paysages uniques, typiquement camarguais : marais et sansouïres, prés et vignobles. Réputé pour son appartenance à l’appellation Costières de Nîmes et pour sa tradition taurine, il mérite pleinement son titre de "capitale de la petite Camargue".
Près de 2 500 âmes vivent en ce lieu reconnu pour son patrimoine naturel remarquable. Bordé de vastes prairies d’élevage et de vignobles qui rappellent son ancrage agricole, il recèle aussi un riche centre historique, où des arènes et une église romane, près de laquelle a maison se trouve, sont inscrites au titre des monuments historiques.
À 30 min de la gare TGV de Montpellier et à 20 min de la cité médiévale d’Aigues-Mortes.

Description

À quelques pas l’église du 11e s. au centre-village, sur le bord ouest d’une rue en courbe, la maison présente une devanture sobre : récemment crépie de couleur sable, la façade est percée dans sa moitié haute, à droite, élevée de trois niveaux, de six baies droites aux contrevents en bois peints en bleu ainsi que d’une porte cochère dans sa moitié basse, à gauche. Les murs sont en pierres, taillées ou non et jointoyées au mortier ; la toiture est en tuile canal à deux pans.
En franchissant une porte de passage taillée dans la discrète porte cochère, le visiteur change immédiatement d’univers. Il découvre une cour intérieure dallée de pierres, sans vis-à-vis, où la vigne vierge et les nombreux pots aux plantations variées se disputent avec la piscine le privilège d’embellir et de rafraîchir l’espace.
Devant la cour, se dresse la façade principale d’une bâtisse du 17e. s. Élevée de deux étages sur rez-de-chaussée, ses épais murs mêlent harmonieusement pierres brutes et pierres de taille en témoignant de transformations successives au cours du temps.
Orientée au sud, la maison présente à l’est une saillie sur toute sa hauteur, dont la façade sur rue correspond à celle qui jouxte la porte d'entrée sur sa droite. Depuis la cour, de nombreuses baies percées dans l'élévation méridionale laissent apercevoir au rez-de-chaussée les pièces de réception et aux deux étages les multiples chambres à coucher ; la multiplicité de ses espaces montre que la bâtisse était manifestement destinée à accueillir et à réunir les proches.

La maison

D’une superficie d'environ 243 m², développée sur trois niveaux, la maison présente une structure simple de forme rectangulaire. Un escalier en pierre central divise chaque étage en deux parties de dimensions inégales, la partie ouest occupant légèrement plus de la moitié de la surface.
Aux deux premiers niveaux de la façade sud, les murs intérieurs sont en pierre naturelle apparente de couleur claire et la plupart des murs situés au nord, mitoyens avec une autre maison, sont en pierre de taille de même teinte. La minéralité de l’ensemble est complétée par les sols où alternent parefeuille, carrelage à cabochons et bar gris.


Le rez-de-chaussée
À l’instar de tous les niveaux de la maison, le premier s’organise en deux principales sections séparées par un escalier presque central. À l’est, une salle de séjour communique avec la cour au sud par une porte vitrée flanquée d’une haute fenêtre. En face de cette porte, une grande cheminée structure la pièce. À droite, deux grandes baies qui donnent sur la rue illuminent l’espace. Enfin, une porte communique avec un vestibule aujourd’hui utilisé comme espace de rangement. Le plafond à poutres et à solives apparentes, de couleur bois de cerisier, atteste le caractère traditionnel de l'architecture méridionale.

La partie ouest du rez-de-chaussée se compose principalement d’une vaste cuisine ouverte, qui remplit aussi le rôle de salle à manger. Elle jouxte la salle de séjour, dont elle est séparée uniquement par l’escalier central. Un second accès à la cuisine est possible en passant par un palier situé à l’extrémité ouest de la maison, qui communique avec la terrasse, les sanitaires et une grande pièce aveugle aujourd’hui utilisée comme buanderie et espace de stockage.

Le premier étage
L’accès aux étages s’effectue par un escalier à quart tournant, qui grimpe du nord au sud, encadré par deux murs en pierre et bordé d’une main courante en fer forgé simple.

En haut des marches, à droite du palier, se trouve la chambre principale du niveau. Spacieuse, elle dispose de sa propre salle de bains à double vasque avec sanitaires séparés, ainsi que d’une grande garde-robe. Cette pièce conserve la logique générale de la maison : ouverte au sud, elle est lumineuse en toute saison. Son sol est en bar traditionnel et le plafond à poutres et à solives apparentes.

La partie gauche du niveau se compose de deux chambres en enfilade aux sols dallés de bars gris. La première, de surface modeste, sert actuellement de grand bureau ; elle jouit d’une baie pourvoyeuse d'une abondante lumière et d'une vue très appréciable sur la cour. La deuxième chambre, plus grande, dispose d’une salle d’eau privative avec toilettes située dans la saillie orientale de la maison.

Le deuxième étage
L’escalier central permet d’accéder au dernier étage, dont la moitié est actuellement dédiée aux enfants. Les sols de ses différentes pièces sont dallés de bars et les plafonds mansardés. Le palier dessert dans la partie orientale du niveau une très grande chambre à coucher, de plus de 40 m², qui peut accueillir six enfants et sert également de salle de jeux. Elle dispose d'une salle d’eau avec toilettes. Le plafond en pente, avec poutres apparentes peintes en blanc, ainsi que les nombreuses baies baignent le lieu de clarté et procurent une précieuse sensation d’espace.

Dans la partie occidentale du niveau, se trouve enfin une habitation pour amis, dont la structure et les volumes sont calqués sur ceux de la chambre principale du premier étage. La chambre qu'elle comporte dispose de sa propre salle de bains avec sanitaires, ainsi que d’un grand vestiaire.

La cour

Une façade de trois niveaux où domine la pierre apparente s’élève devant une terrasse dallée d’une superficie d'environ 150 m². La maison étant située en plein village, la cour est bordée de murs en pierre aveugles qui appartiennent aux maisons voisines.
Rafraîchi par une abondante vigne vierge ainsi que par une grande piscine d'une surface d'environ 25 m² autour de laquelle l’espace s’organise, cette cour sans vis-à-vis est une composante essentielle du charme et de l'agrément de la maison, dont le calme reste le maître indiscuté.
Un puits et un bassin à poissons viennent compléter l'ensemble.

Ce que nous en pensons

Située en plein village, l’authentique bâtisse, conçue pour résister naturellement aux exigences d’un milieu chaud, capture parfaitement l’atmosphère du midi. Couleurs claires, épais murs en pierre, contrevents en bois, orientation et végétation savamment domestiquées permettant d’équilibrer ombre et luminosité, tout ici traduit ce que la vie méridionale a de plus doux.

Très bien restaurés, ses murs à pierre vue et ses plafonds à poutres et à solives apparentes, qui participent au confort des multiples pièces, les volumes généreux et l’emplacement dont elle bénéficie, à la fois proche de Montpellier et éloigné du tourisme de masse, destinent la maison à l'accueil et au rassemblement des enfants, petits-enfants et amis. Dans le calme d'un retrait où la vie est à discrétion.

798 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 583683

Surface cadastrale 255 m2
Surface du bâtiment principal 243 m2
Nombre de chambres 5


Aucune procédure en cours menée sur le fondement des articles 29-1 A et 29-1 de la loi n°65-557 du 10 juillet 1965 et de l’article L.615-6 du CCH

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Au nord de Montpellier

Laurent Rubie +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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