Au cœur d'un village de l'Hérault, une demeure bourgeoise de 400 m²,
ses dépendances et son jardin, à 20 min au nord de Béziers
Béziers, HERAULT languedoc-roussillon 34500 FR

Situation

À la limite du parc naturel régional du Haut-Languedoc, le village se trouve entre Béziers et Faugères, à 30 min de la Méditerranée. Ce brin d’Occitanie se caractérise par son urbanisation circulaire typique du Languedoc, et spécialement de l’Hérault, baptisée "circulade". La commune, exposée à un climat méditerranéen, regroupe diverses commodités.
Située au cœur des paysages dessinés par les pechs, les coteaux et la plaine, le village est cerné de vignobles, de garrigue et de champs d’oliviers. Ce patrimoine naturel, riche et propice aux loisirs et à la détente, complète celui, historique et culturel, des bourgades languedociennes environnantes.
Béziers se gagne en 25 min ; elle est desservie par une gare TGV, un aéroport ainsi que les autoroutes A9 et A75. Montpellier, située à 1 h 15 de route, bénéficie des mêmes infrastructures de transport.

Description

Développée sur environ 400 m², la maison, construite dans le troisième quart du 19e s., est élevée de quatre niveaux. L'accès peut se faire par deux entrées, à deux niveaux différents. La principale se trouve à l’avant et commande le rez-de-jardin depuis la rue, une fois passée une grille et montés les escaliers qui mènent à une terrasse. La seconde, depuis une ruelle à l’arrière s’enroulant autour du clocher du village, accède directement au rez-de-chaussée. L'exposition sud-est de l'habitation assure une bonne luminosité aux divers espaces intérieurs qui la composent.
La façade principale, où s’agrippent des plantes grimpantes et fleuries jusqu’à la terrasse, est percée de neuf baies droites avec contrevents en bois, dont cinq sont garnies de portes-fenêtres. Une niche votive en pierre encadrée de pilastres et surmontée d'un entablement est occupée par une statue de Saint-Joseph au dernier niveau. À l’arrière, une porte-fenêtre et dix fenêtres rythment le mur, enduit de beige et sobre, comme la façade opposée. De chacun des deux côtés, la seule modénature est constituée par des encadrements, appuis de fenêtre et entablements moulurés ainsi que par une clé de linteau au-dessus de la porte d'entrée. Le toit est à deux pans de tuiles canal, souligné en haut de chaque façade par une corniche.
Au niveau de la rue principale, enfin, un garage, que surplombe la terrasse voisine, côtoie les anciennes écuries et dépendances, aujourd’hui converties en un jardin clos intimiste semi-abrité.

La demeure

En majorité, les éléments datant de sa construction ont été conservés, portes en bois à double battant au rez-de-chaussée et au premier étage, sol d’époque où alternent terrazzo, tomettes et carreaux de ciment chatoyants. Fresques murales et plafond peint participent à l'impression de retour dans le passé. Certaines pièces de vie et de nuit ont bénéficié d’une décoration plus moderne. Toutes les menuiseries ont ainsi été remplacées par de nouvelles, à double vitrage blanc. L’électricité et le chauffage central au gaz sont aussi de facture récente.


Le rez-de-jardin
Une rue du centre-village donne accès à un grand portail en fer forgé. La grille ouvre sur une cour d'entrée, au centre de laquelle subsiste un puits en pierre. Elle dessert le garage à droite et l’enfilade de dépendances à gauche, qui commandent le jardin clos. Le garage est équipé d’une ouverture télécommandée et accessible depuis la rue ou via une porte depuis la cour.
Sur la gauche, une porte mène aux anciennes écuries, où une échelle de meunier permet d'atteindre l’étage de la grange, qui double la superficie de l'espace, dévolu au stockage ainsi qu'au stationnement, puisqu’un grand portail en bois ouvre également sur la rue. Cet ancien abri équin traversé, le jardin se dévoile, clos de murs en pierre et pour partie abrité d’un toit. Ici, les plantes grimpantes, grasses et palmacées rivalisent avec un olivier.
À l’arrière du puits, depuis la cour d’entrée, une porte à mi-hauteur derrière l’escalier débouche sur une cave, au sol en terre cuite, propice à la conservation du vin.

Le rez-de-chaussée
Depuis le patio fleuri, glycine et jasmin agrippent les murs jusqu'à la terrasse, d'environ 65 m², qui surplombe le garage. Une porte en fonte de fer accède à un sas d’entrée, décoré, du sol au plafond, de fresques d’époque qui imitent un camaïeu de marbre égrainant ici ou là des compositions fleuries. D'identiques décorations se retrouvent sur les murs de la cage d’escalier et du couloir de l’étage. Le terrazzo qui couvre le sol court quant à lui jusqu’à la deuxième porte d’entrée située en face, à l’autre bout du couloir, et elle aussi en fonte de fer sculptée. Derrière un sas isolant, elle ouvre sur la ruelle située à l’arrière de la maison et devait certainement former l’entrée principale, aux siècles derniers, qui permettait de rejoindre rapidement les commerces du bourg.
À droite et à gauche de l’entrée, deux salons se font face et accèdent directement à la terrasse. Chacun dispose de sa cheminée ornementale en marbre et le sol est pavé de carreaux de ciment dans l’un d'eux, d’un plancher à lames larges dans l'autre, dévolu à la lecture.
Le hall dessert ensuite la cage d’escalier et, en suivant, un bureau. Face à ce dernier se trouve une salle à manger, autrefois cuisine, avec en son sein une cheminée languedocienne, seul âtre de la demeure encore en fonctionnement, dont le potager et les céramiques font écho aux carreaux de ciment du sol. À l’arrière du foyer, une fois franchie une pièce de rangement, une porte vitrée ouvre sur le salon de lecture. Dans le prolongement de la salle à manger, une cuisine moderne a été aménagée d'un îlot central, facteur de convivialité, tandis qu'un petit cellier permet le stockage des vivres. Une porte-fenêtre permet de sortir dans la ruelle. À l’arrière de la cuisine, enfin, se tiennent une buanderie et des toilettes. Les quatre pièces sont couvertes au sol d'un granito aux teintes grises et blanches.

Le premier étage
La cage de l'escalier balancé en pierre qui dessert les étages est ornée de fresques imitant le marbre. Ce dernier aboutit dans un long couloir dallé de carreaux de ciment aux nuances de gris, de noir et de blanc. Il distribue cinq chambres, chacune d’environ 18 m², une salle de bain et des toilettes au fond du hall, lui aussi enrichi de peintures murales identiques à celles de la cage d’escalier. Chacune des deux premières chambres, situées de part et d’autre de cette dernière, dispose de sa garde-robe, l’une directement accessible depuis la chambre qui domine la terrasse. Dans les chambres et les toilettes de l'étage, le sol est recouvert de tomettes en terre cuite ocre ou brune. En outre, des cheminées ornementales en marbre agrémentent différentes pièces, où les hauts plafonds sont ornés de moulures, comme dans la plupart des espaces de la demeure. La salle de bain et les toilettes ont profité d’une rénovation totale au goût actuel. La première bénéficie ainsi d’une baignoire centrale, d’une douche et de deux vasques isolées par une verrière ainsi que d’un sol en carreaux de ciment récent.

Le second étage
Depuis le palier, éclairé par un large puits de lumière, une porte ouvre sur un couloir, qui distribue trois chambres, deux greniers, une salle d’eau et des toilettes. Dans l’entièreté du niveau, les sols sont recouverts de tomettes anciennes ocres. La salle d’eau a fait l'objet d’une restauration récente alliant une douche contemporaine et un lavabo chiné chez un antiquaire. Enfin, les deux greniers sous toiture sont dans leur état originel et servent à du stockage.

Les dépendances

Le rez-de-jardin, côté rue, renferme un garage d’environ 45 m² où subsiste un morceau de cuve à vin rappelant que nous sommes ici en terres vigneronnes. Les anciennes écuries sont devenues aujourd’hui une remise, d’environ 42 m², qui peut servir à garer un véhicule, stocker du bois ou ranger des vélos. Elle est surmontée d’un étage à la surface similaire qui, moyennant quelques travaux, pourrait devenir une pièce de vie ou une cuisine d’été ouverte sur la terrasse au niveau supérieur. Enfin, se trouve une cave à vin à mi-hauteur, accessible via une échelle, côté cour, à proximité du puits.

Le jardin

Étendu sur environ 100 m² et clos d'imposants murs en pierre, il est en partie ombragé par une haute toiture de tuiles sur quasiment le quart de sa surface. Diverses essences méditerranéennes l’agrémentent et des plantes grimpantes rivalisent le long des murs. Le lieu est propice à des repas champêtres à l’abri des regards et des courants d’air.

Ce que nous en pensons

Un noble logis bâti entre clocher et campanile, au cœur de la circulade d’un village authentique et coloré au caractère affirmé, avec les monts d’Orb en arrière-plan. La propriété est ainsi établie au sein d’un territoire méditerranéen dont la douceur de l'environnement, l'art de vivre et le patrimoine, promesse de découvertes plurielles, garantissent l'agrément.
Préservée et idéalement située, la demeure satisfera aux exigences d'une grande famille. Son état et sa configuration permettent d'y déposer ses bagages dès à présent comme ceux des amis de passage. Quoiqu'elle ait été en grande partie restaurée et décorée avec soin, l’esprit d'origine y demeure intact : chaque pièce porte à une flânerie amène teintée de fantaisie, tandis qu’au dehors montent les rumeurs chantantes du vieux village.

680 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 971475

Surface cadastrale 427 m2
Surface du bâtiment principal 400 m2
Nombre de chambres 8
Surface des dépendances 130 m2

Nombre de lots 2

Aucune procédure en cours menée sur le fondement des articles 29-1 A et 29-1 de la loi n°65-557 du 10 juillet 1965 et de l’article L.615-6 du CCH

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Sud Hérault

Fabrice Delprat +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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