Situation
Au pied du mont Ventoux, la commune de Pernes-les-Fontaines jouxte la petite ville de l'Isle-sur-la-Sorgue, célèbre pour ses canaux et ses antiquaires. Cité aux 41 fontaines – d'où son nom –, elle conserve de son passé prestigieux nombre de trésors architecturaux, de sa collégiale romane à ses 14 hôtels particuliers. Depuis le sommet de la Tour de l'Horloge, ancien château des comtes de Toulouse, elle offre un panorama sur les dentelles de Montmirail et le Luberon. La ville bénéficie d'un environnement naturel préservé, particulièrement agréable à découvrir à vélo, à pied et en randonnée notamment dans les gorges de la Nesque.
La maison est à moins de 15 min de l'hôpital de Carpentras, l'autoroute A7 est accessible en 20 min. L'aéroport et la gare TGV d'Avignon sont à moins de 30 min et la ville dispose de son propre aérodrome.
Description
La propriété est située au sud de la commune, sur une colline couverte principalement d'une pinède et d'une chênaie. L'accès se fait par une noble grille ajourée en fer forgé et en "chapeau de gendarme" à deux vantaux soutenue par deux piliers de pierre, possible vestige d'une entrée dans un domaine sylvicole plus vaste. Un chemin carrossable traversant la pinède depuis le nord-est permet d'accéder à un espace aménagé pour le stationnement automobile.
À partir d'une modeste maison forestière, l'ajout de plusieurs extensions a permis, au fil du temps, d'atteindre la taille d'un logis familial. Plusieurs parties du corps de bâtiment rattrapent la pente du terrain créant ainsi deux différences majeures de niveau dans l'habitation. Implanté au cœur de 1,19 ha de forêt régulièrement entretenue, le corps de logis lui-même est entouré de vastes terrasses en pierre des carrières locales et d'une piscine de 5 x 7 m orientée au sud. Une architecture pensée pour laisser entrer la lumière dans tout le volume de la maison et permettre à toute la famille de profiter de moments de détente ou de loisir dans un calme absolu, uniquement troublé par le chant des oiseaux. D’une façon générale, tout dans l'habitation rappelle qu'ici, l’on vivait la majeure partie du temps dehors, comme c’est le cas de la plupart des maisons provençales. À la fois cabanon de plein air et chaleureux refuge pour affronter les rigueurs des hivers, l’intérieur, grâce la multiplicité des baies, réussit l’exploit d’être aussi lumineux que l’extérieur.
La maison
De forme rectangulaire, elle a suivi la pente naturelle du terrain au fil de son extension. Exposée au sud, elle présente un très grand nombre de baies, larges et garnies de menuiseries en bois peint en blanc, notamment des fenêtres à petits carreaux, d’inspiration 18e s. En signe de bienvenue traditionnel, trois cyprès s’élèvent jusqu’aux deux rangs de génoise de la toiture, surmontant une façade crépie à la taloche. Une vigne vierge, très bien maitrisée malgré ses envahissantes tentatives d’annexion, enrobe les murs extérieurs d'un généreux enveloppement qui se révèle aussi redoutable outil écologique pour garantir la fraicheur estivale. Les contrevents à double épaisseur de bois, peints en blanc, nécessitent une rénovation.
À l'ouest de la propriété, mitoyen de la maison, un vaste auvent à usage d’habitation d’été, établi sur deux niveaux, tient lui aussi à l’abri des chaleurs estivales. Il comprend un pavillon de bain dans l’exact prolongement de la piscine, un vaste espace de séjour en plein air et une salle à manger d’été.
Le rez-de-chaussée
Depuis le sud, une large baie à petits carreaux permet l'accès à un vaste vestibule qui dessert l’ensemble des pièces de la maison. Face à l’entrée, deux portes ouvrent sur deux chambres de plain-pied aux plafonds à la française, dont l'une avec salle de bain privative.
De part et d'autre du vestibule, se tiennent une bibliothèque-galerie et une salle à manger puis, en enfilade, une cuisine. Lumineuse et carrelée de blanc, avec plafond en soupente peint aussi en blanc, cette dernière s’ouvre par plusieurs baies rectangulaires au nord-est ; une porte-fenêtre donne accès à une terrasse dallée de pierres et protégée par une pergola, support d’une glycine prolifique. L'évier en marbre de carrare d’inspiration 18e s. ainsi que la série d’étagères et autres rangements sur mesure qui s'y trouvent ont été pensés aussi bien pour le confort de la maitresse de maison que pour son sens développé de l’esthétique.
L’enfilade des pièces laisse entrevoir, au-delà de la salle à manger aux murs tendus de tissus posés sur molletons, la bibliothèque-galerie aux chaleureux et sobres rayonnages en chêne et, en fin de perspective fuyante, un salon en contrebas. Accessible par la volée d’escalier en chêne qui y descend à partir de la bibliothèque, le salon découvre une imposante cheminée et, ici aussi, une vaste baie ouvrant sur la pinède.
Dans la mezzanine semi-circulaire, qui constitue la galerie de la bibliothèque et abrite sa collection de disques, une porte dérobée autorise l’accès à une troisième chambre. En contrebas de quelques marches, celle-ci offre la surprise d’une salle de bain-salon aux dimensions inusitées, avec lit de repos incorporé comme on les aimait au 19e s. sous le Premier Empire, attenante à la chambre. La vaste salle d'eau, à deux baignoires, présente à hauteur de sol un bassin en marbre blanc de carrare inspiré de l’antique.
Tout le sol du rez-de-chaussée, à l’exclusion de la cuisine, est dallé de tomettes provençales hexagonales traditionnelles, par endroits anciennes. Les chambres sont toutes tendues de tissus muraux sur molletons avec, au sol, des moquettes acoustiques en laine en excellent état.
L'étage
Depuis la bibliothèque, un escalier à garde-corps en chêne sculpté permet l'accès au second niveau. Ici également, les livres tapissent les murs jusqu’au palier. À l'ouest, se tiennent une salle de bain et des toilettes. Deux chambres bénéficient d'une exposition sud et d'une très belle hauteur en soupente avec des poutres et tasseaux de bois. Tissus aux murs et moquettes ou jonc de mer au sol ont été posés suivant le même esprit de confort qu’au rez-de-chaussée.
Les caves
Accessible depuis l'extérieur, à l'ouest de la propriété, une porte autorise l'accès à un long local piscine et technique aménagé sous la maison. Totalisant 40 m² environ, il permet également de stocker outils et mobilier de jardin.
Le jardin
La maison est implantée au milieu de son propre parc forestier, couvert principalement de chênes et de pins. Une clairière percée dans la dense végétation distribue juste ce qu’il faut de lumière à la maison, à la piscine et aux terrasses. Des plantes méditerranéennes endémiques telles que le romarin, le thym ou la menthe sauvage, poussant naturellement dans cet environnement écologiquement très préservé, apportent une tranquillité et une fraicheur aux effluves aromatiques, très appréciables particulièrement en été.
Ce que nous en pensons
La lumière est ici partout chez elle. À l’extérieur comme à l’intérieur, pensé précisément pour contempler le dehors. La maison apparaît d’abord comme une modeste habitation de bucheron mais se transforme tout à coup, sitôt franchi le seuil, comme dans un conte magique, en une vaste et élégante demeure. Fière de son implantation dans un environnement verdoyant unique, elle sait parfaitement en tirer tous les avantages. Les jeux étincelants du soleil sur les sols moussus, à travers les rideaux formés par les pins centenaires et les chênes de la forêt provençale éternelle, ont la saveur d'un bonheur retrouvé. À quelques minutes à pied du centre-ville, sitôt franchi la grille, le temps semble ralentir son cours et se suspendre au souffle du visiteur.
Des travaux de rafraichissement sont néanmoins à envisager qui permettront de redonner à la maison familiale ses pleines couleurs d'antan.
1 295 000 €
Honoraires de négociation inclus
1 233 333 € Honoraires exclus
5%
TTC à la charge de l'acquéreur
Référence 746652
Surface cadastrale | 1 ha 19 a 17 ca |
Surface du bâtiment principal | 260 m2 |
Nombre de chambres | 5 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.