En Bretagne, sur la côte du Goëlo,
une ancienne cidrerie de 1892 rénovée
Paimpol, COTES-D'ARMOR bretagne 22500 FR

Situation

La propriété est située en Bretagne, dans le département des Côtes-d'Armor. Au 19e s., la commune se développa autour de son grand port de pêche à la morue en mer d'Islande. Labellisée « Ville et Métiers d'Arts », la cité est devenue touristique grâce à un patrimoine historique ancien, constitué de maisons d'armateurs à pan de bois, dans un dédale de ruelles étroites et pavées. Les commerces et services du quotidien sont nombreux et accessibles à pied. Le port de plaisance compte 330 places à l'année, dont 40 réservées aux visiteurs. Les plages aux alentours sont de sable fin et les activités de loisirs sont nombreuses. La gare est à 700 m et dessert Guingamp via le TER en 47 min, puis la capitale par TGV en 2 h 45. La ville est à égale distance en voiture des aéroports internationaux de Rennes et Brest, à 1 h 50.

Description

Dans une impasse d'un quartier résidentiel, jalonné d'anciennes maisons bourgeoises, la propriété est accessible depuis une rue à sens unique. À l'époque de sa construction, à la fin du 19e s., l'emplacement était hautement stratégique, à 500 m du port de pêche. En 1892, l'adresse abrite un important négoce de cidre, vins et spiritueux et devint le principal fournisseur des marins, ainsi que des cafés et restaurants de la cité. Le site comprenait un atelier de fabrication et un hangar industriel. Une maison patronale sera érigée en 1903. À la fin des années 1970, la cidrerie déménage et les bâtiments sont laissés en l'état plusieurs décennies. La propriété se compose aujourd'hui de l'ancien atelier de fabrication réhabilité en maison et du hangar totalement revisité, actuellement réservé au stockage. Une aire de stationnement, des terrasses et des plantations viennent entourer les bâtiments. L'ensemble est protégé par un mur d'enceinte en pierre de belle hauteur.

L'ancien atelier de fabrication

Il est constitué de deux ailes, de plan rectangulaire, construites en pierre et coiffées de toitures à longs pans et à croupe en ardoise. Les façades sont en moellon de granit et pierre de taille aux encadrements des baies. Le rejointoiement est à la chaux. Les tons sont clairs, chaleureux et contrastent avec les huisseries gris bleu. De nombreuses fenêtres de toit jalonnent l'ensemble. Une lucarne à croupe abrite une cloche située juste au-dessus de la porte d'entrée. Les corbeaux en bois autour des cache-moineaux forment comme une corniche crénelée qui longe le bâtiment. Souches de cheminée, gouttières, terrasses en bois, escaliers en pierre, rambardes, massifs fleuris et verdoyants valorisent l'ensemble.


Le rez-de-jardin
Il est accessible aussi bien par l'intérieur, au départ du salon que par l'extérieur, grâce à des portes ouvertes sur un jardin d'agrément. Il comprend une vaste salle de jeux, au sol dallé en tommette ancienne. Le plafond et ses poutrelles en bois ou métal apparentes est de couleur blanche. Des spots de lumière complètent l'éclairage naturel des baies. Des boiseries de couleur gris clair habillent les murs et répondent aux portes en bois et à un escalier contemporain en métal et bois. S'ensuivent une chambre, une salle de douche, deux toilettes et une buanderie. Tous les radiateurs sont en fonte et constituent en eux-mêmes des éléments de décor. La chambre parquetée en bois est épurée, dans un décor en vogue. Les baies sont doublées de volets intérieurs en bois comme dans l'ensemble de la demeure. À proximité de la buanderie, un escalier en pierre avec rambarde en métal accède à une vaste terrasse en bois exposée plein sud, qui prolonge le rez-de-chaussée. L'ensemble est sans vis-à-vis.
Le rez-de-chaussée
L'accès principal est matérialisé à l'extérieur par un escalier en pierre de quelques marches. La porte d'entrée semi-pleine, surmontée d'une lanterne et d'un clocheton, ouvre sur une pièce de vie spacieuse, lumineuse, avec plafond cathédrale. Elle constitue le centre de la demeure. Une porte mène à l'arrière du bâtiment via un escalier en pierre de taille. Les sols sont dallés de tommette et contrastent avec la cuisine équipée de couleur gris souris et les plafonds et murs blancs. Une table centrale s'étend tout en longueur et permet de recevoir 10 convives. Des boutons et prises en porcelaine ajoutent au raffinement de l'ensemble. Une verrière fixe en aluminium à trois carreaux de style orangerie s'étend sur plus de 2,50 m de longueur et sépare cette pièce d'un salon plus intime. Le plafond y est plus bas, traversé de poutrelles métalliques, vestiges de l'ancien bâtiment industriel. Les baies sont de forme carrée et en nombre. Le sol est parqueté en bois à lames larges. Au départ de la cuisine, côté sud, une porte ouvre sur un petit salon puis une autre sur une chambre avec salle de bains et toilettes. Les sols alternent entre parquet et tommette et les murs sont de couleur blanche, grise ou vert d'eau.
Le premier étage
Deux accès sont possibles et distincts sans communication directe, pour former ainsi deux espaces de nuit indépendants. Au sommet de l'escalier qui traverse le rez-de-jardin, puis le rez-de-chaussée, un palier inondé de lumière naturelle découvre une charpente apparente. Au sol, le parquet bois est authentique et issu d'une ancienne bâtisse du 18e s. Une verrière à quatre carreaux ouvre une vue plongeante sur la pièce de vie en contrebas et son plafond cathédrale. S'ensuivent deux chambres. Les charpentes sont apparentes : chevrons, liteaux, arbalétriers, pannes et échantignoles. Les finitions sont de belle facture et répondent avec le premier étage de l'aile nord. Le premier étage de la seconde aile est accessible via un escalier en rez-de-jardin du côté de la buanderie qui dessert le rez-de-chaussée, au niveau du petit salon de lecture. Un couloir lumineux dessert deux chambres, dont une avec verrière à trois carreaux et vue plongeante sur la pièce de vie, une salle de douche avec baignoire et des toilettes.

L'ancien hangar à presses

Totalement restauré, il est de forme rectangulaire, en structure métallique d'époque et doublé d'un bardage bois de qualité. Les soubassements sont en moellon de granit apparents. La lumière pénètre grâce à un long et large puits de lumière. Les sols sont dallés en béton et le bâtiment est raccordé à l'eau et à l'électricité.

Le jardin d'agrément

Ombragé et fleuri, il est entièrement clos de murs, sans vis-à-vis et paysagé. Des espaces goudronnés permettent le stationnement et la circulation aux abords des bâtiments. Un portail plein en bois et métal ferme la propriété. Petite curiosité, une allée à ciel ouvert relie le jardin nord au jardin sud, entre la maison et le hangar. Elle est dallée de tommette au sol, entre deux murs de pierre d'origine, dont l'un avec une ancienne cheminée intérieure en saillie du linteau et des corbeaux. Une terrasse en bois exotique est exposée plein sud.

Ce que nous en pensons

Un ancien outil de travail rénové, dont l'histoire épouse celle de la grande pêche au large, des Bancs de Terre-Neuve à la mer d'Islande. Les matériaux sont nobles et anciens, la configuration est ingénieuse, la lumière et les volumes sont remarquables. La cidrerie est devenue une maison d'habitation spacieuse, épurée et harmonieuse, avec un haut niveau de performance énergétique. Son emplacement à proximité du port, des plages, des commerces et de la gare permet de s'affranchir de la voiture, dans une ville dynamique rythmée par les festivals traditionnels, les manifestations culturelles et les marchés locaux. La dépendance pourrait recevoir une piscine couverte, un jardin d'hiver, un atelier d'artiste ou augmenter encore la surface habitable de l'ensemble.

1 260 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


Voir le Barème d'Honoraires

Référence 542037

Surface cadastrale 1310 m2
Surface du bâtiment principal 317 m2
Nombre de chambres 6
Surface des dépendances 115 m2

Voir le Diagnostic de Performance Energétique

Conseiller
Goëlo et ouest du Pays de Saint Brieuc

Chrystelle Masson +33 1 42 84 80 85

contacter

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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