Situation
Dans le haut du Cotentin, Cherbourg et ses grandes infrastructures sont à 25 min de la propriété. Par le train ou par la route, Paris se rejoint en 3 h. Valognes et sa gare sont à 12 km. Le village et ses plages, avec les commerces de proximité, sont à quelques encablures.
Description
Les fondations du presbytère datent du 12e s. Il a été construit en L sur deux niveaux sous les combles, avec des pignons découverts. Une extension a été ajoutée au 14e s. dans l'angle intérieur. Les murs sont en moellon, les encadrements des baies en pierre de taille, celles du rez-de-chaussée sont légèrement cintrées. La façade principale, orientée au sud-ouest, est scandée par six travées. Les toitures sont en ardoise, surmontées de trois souches de cheminée.
Des dépendances sont disséminées dans trois jardins différents, dont le plus important s'étend devant la façade principale du presbytère.
Le presbytère
Le rez-de-chaussée
La porte d'entrée ouvre sur un hall avec une vaste salle d'eau, des toilettes, le départ d'un escalier en bois et l'accès à un couloir, qui dessert toutes les pièces du niveau. D'un côté, s'étend un salon avec une cheminée en pierre et un poêle à bois. Une salle à manger et une cuisine sont placées de l'autre côté. À l'extrémité du couloir, deux pièces de séjour se succèdent.
Chaque partie comprend des éléments de décor différents. Les sols sont dallés en pierre ancienne, en tomette carrée, hexagonale, contemporaine, à cabochons ou non, en diagonale ou non. Les murs sont couverts d'un enduit clair, sauf dans les pièces de séjour en enfilade, où le moellon est laissé apparent. Les poutres et solives aussi sont parfois apparentes, en particulier dans la salle à manger. La cheminée est à l'unisson avec un linteau, des corbeaux et des piédroits en pierre de taille.
Le premier étage
À mi-escalier, une volée de marches conduit à une chambre avec un point d'eau. L'escalier découche sur un couloir qui dessert quatre chambres, une salle de bains et des toilettes. Les sols sont parquetés à lames droites. Les chambres sont vastes et généreusement éclairées par de grandes baies. Les solives ont été cachées et les poutres coffrées. Chaque chambre a sa cheminée simple, en marbre ou en bois. Trois sont tournées vers le jardin.
La chambre à l'est a été aménagée dans une ancienne chapelle. Le sol est dallé en tomette carrée d'époque. Les solives et les poutres sont marquées par le temps. Une cheminée a été ajoutée à l'emplacement d'une haute baie à arc brisé. Une ouverture avec un arc trilobé a été mise en valeur. Elle est surmontée d'une peinture murale ancienne, aux couleurs encore bien conservées, où figure un moine, un curé, ou un prieur. D'autres peintures se devinent sur les murs.
Les combles
Ils s'étendent sur toute la surface de l'édifice. La hauteur est importante et met en valeur la charpente et ses contrefiches arquées. Le sol est recouvert de terre battue. Sur les murets, l'empreinte d'anciennes baies avec des arcs cintrés ou brisés est encore visible et intrigante. Les murs de refend sont percés d’ouvertures avec arc en plein cintre en pierre de taille. L'empreinte de la baie en ogive comblée sur la façade est de la chapelle se devine à peine derrière le conduit en moellon et pierre de taille d'une cheminée. L'espace est aménageable et son étude pourrait également apporter des réponses sur l'histoire mystérieuse des lieux.
Le gîte et son extension
Il comprend une maison et une extension moins haute dans son alignement, situés le long du chemin d'accès au porche du presbytère. La maison est élevée de deux niveaux plus les combles. Les murs sont en moellon, les baies et leurs imposants linteaux en pierre sont rectangulaires. La façade est scandée par trois travées. La toiture à deux pans est couverte d'ardoise avec deux souches de cheminée à chaque extrémité.
La façade de l'extension, construite de façon identique, est percée de deux baies avec un arc surbaissé. Elles sont surmontées par deux élégants arcs de décharge en plein cintre, eux-mêmes surmontés de deux ouvertures avec un arc à coussinets.
Le rez-de-chaussée
L'entrée se fait dans une vaste pièce avec une cuisine ouverte. Le sol est dallé de couleur blanche. Les murs sont peints en blanc et les poutres ont été laissées apparentes. La cheminée en gros moellon est imposante. Le linteau en bois repose sur des corbeaux en pierre de taille. Elle est équipée d'un poêle à bois. Un escalier en bois à quart tournant conduit au deuxième niveau. De chaque côté de la cheminée, deux portes ouvrent l'une sur une buanderie, l'autre sur une salle de bains avec toilettes.
Le premier étage
L'escalier et sa trémie, protégée par une rambarde sculptée, débouche sur un palier. Le sol est parqueté à lames droites. Les murs sont blancs et les poutres sont coffrées. Le palier distribue deux chambres, une petite pièce et de vastes toilettes. Une porte y dissimule l'escalier qui conduit aux combles.
Les combles
Avec un volume conséquent et une grande hauteur sous faîte, ils sont parfaitement aménageables. Le sol est recouvert en lame de bois.
Le bâtiment de dépendances
Le rez-de-chaussée est constitué de deux pièces au sol en terre battue dédiées au stockage. Dans la seconde, un escalier en bois conduit aux combles. Ils sont isolés et généreusement éclairés par deux baies et quatre fenêtres de toit. Ils ont été aménagés en une vaste pièce de séjour avec un coin cuisine et un coin salle de bains. Le sol est parqueté à lame de bois, les murs sont en moellon apparent. Un poêle chauffe l'ensemble.
Les dépendances
Elles sont toutes construites en moellon de pierre sous une toiture d'ardoise. La plus grande d'entre elles est située dans la cour pavée du presbytère. Elle sert de garage. Une autre est dissimulée dans une courette à l'autre extrémité. Elle abrite la chaufferie. Située à l'entrée de l'ancien potager, une dépendance ouverte sert de lieu stockage et d'abri à voitures. Dans un angle du grand jardin, une dernière sert au rangement des outils.
Les jardins
Un premier espace enherbé côtoie la maison et son extension le long du chemin d'accès. Il est protégé par de hauts murs en moellon de pierre en limite de propriété. Les arbres, arbustes et massifs sont plantés à sa périphérie. De l'autre côté du chemin, une parcelle est entièrement close d'un muret en moellon de pierre. Il s'agissait probablement du potager. Une autre parcelle sommairement tondue est entourée de murs partiellement tapissés de plantes grimpantes. Quelques pommiers sont encore visibles. Le plus grand des jardins est situé devant la façade principale du presbytère. Il est divisé en quatre parties, séparées par deux allées perpendiculaires gravillonnées. Les arbres, situés sur le pourtour, sont nobles et certains majestueux : de grands magnolias, un ginkgo biloba, des hêtres et des chênes, un pommier. Les murs sont également tapissés de verdure. Une haie de pommiers-tiges a été palissée devant le presbytère. Un puits en pierre de taille a été construit dans l'ouverture d'un mur. Il alimente deux jardins.
Ce que nous en pensons
De pierre et d'ardoise, un authentique presbytère normand, dans un lieu chargé d'histoire, de spiritualité et de mystère. De son élévation au 14e s. jusqu'à nos jours, l'ancien logis curial semble avoir connu mille et une vies, en témoignent les nombreux vestiges et décors intrigants inscrits dans ses murs, ici et là percés de baies ou comblés selon les nécessités de l'époque. Chaleureux et lumineux, l'ensemble est dressé au milieu d'un grand jardin, jalonné de dépendances. À quelques kilomètres des plages du Cotentin, la propriété pourrait devenir une villégiature de famille ou demeurer un gîte, facilement accessible depuis la capitale.
787 500 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 694875
Surface cadastrale | 4506 m2 |
Surface du bâtiment principal | 290 m2 |
Nombre de chambres | 8 |
Surface des dépendances | 230 m2 |
dont aménagées | 123 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.