En Bourgogne, à proximité de Dijon, dans le village de Fleurey-sur-Ouche,
une maison de famille du 19e s. de 310 m² et son jardin de 610 m²
Dijon, COTE-D'OR bourgogne 21000 FR

Situation

À 15 min de Dijon, capitale de la Bourgogne, cité internationale renommée pour sa gastronomie, son vin, son héritage historique et sa douceur de vivre, dans le village résidentiel de Fleurey-sur-Ouche, blotti dans la vallée de l’Ouche, avec ses éléments patrimoniaux remarquables parmi lesquels la villa gallo-romaine ayant appartenu à Florus, qui a donné son nom au bourg, et une résidence des premiers ducs capétiens de Bourgogne au 11e s. La commune dispose aujourd'hui de tous les services et commerces nécessaires à la vie quotidienne : boulangerie, supermarché, station-service, cabinet médical, pharmacie, écoles maternelle et élémentaire. La proximité de Dijon et son dense réseau autoroutier et ferroviaire avec la gare TGV de Dijon-Ville permet de rejoindre aisément Paris, Lyon, et Genève.

Description

Le "Vieux Logis", nom de la propriété, se situe au centre du village et s'inscrit parmi les bâtisses historiques remarquables de la commune, aux côtés du Clos Martenot, du Domaine Pérard et du château du Prieuré. Malgré sa position centrale, la demeure jouit d'une intimité préservée, s'animant doucement au rythme des allées et venues scolaires et professionnelles, pour retrouver rapidement la quiétude caractéristique de la vie villageoise. Construit sur les fondations d'une maison forte du 14e s., le Vieux Logis était à l'origine tourné vers la basse-cour. Le domaine, réduit lors de plusieurs successions et divisions, dont un dernier fractionnement en temps moderne qui sépare la résidence en deux, redirige désormais le regard vers le jardin, clos de murs, sa fabrique, et plus loin vers la vallée et Urcy.

La maison

Accessible une fois le portail en fer forgé du 19e s. franchi et le jardin traversé, la maison s'élève sur deux niveaux sur caves. Le rez-de-chaussée, de construction voûtée, témoigne des origines médiévales de l'édifice. La façade, avec un corps central flanqué de deux tours carrées, se présente symétrique depuis la construction de la tour est au 17e. s., à l'image de sa jumelle avec toit en pavillon. La toiture en pierre de lave a été remplacée par des tuiles et les façades en pierre de Bourgogne en appareil allongé rénovées à joints beurrés. Les fenêtres de l'étage, avec garde-corps de balconnet en fer forgé, rythment les façades, la fenêtre de lucarne avec ailerons à volute couronne la façade principale flanquée de chaque côté d'une fenêtre en plein cintre avec balconnet. La limite ouest est marquée par le colombier coiffé d’un toit en poivrière.


Le rez-de-chaussée
La porte d'entrée en chêne, surmontée de glycine, s'ouvre sur le vestibule et l'escalier principal, voûté, avec marches balancées en pierre de taille blanche. À droite se trouve le salon, grande pièce en voûte d'arêtes avec sol en parquet en point de Hongrie et murs à lambris en bois. Au centre, entre deux fenêtres, une cheminée en marbre Louis XV. Une demi-cloison sépare l'espace d'un petit bureau avec plancher sur linteaux et un poêle. Une porte permet d'accéder à la tour est, avec sa voûte en moellon et une fenêtre donnant sur le jardin. À gauche, se déploie une pièce en longueur sous une voûte en moellon et arcs visibles en dalle bloquée au mortier, orientée plein sud avec vue sur le jardin, qui abrite la cuisine, entièrement rénovée et équipée récemment. Plus loin dans la tour ouest, une salle d'eau avec toilettes et, dans le volume d'une ancienne cuisine, le vestibule postérieur avec sol en carreaux de ciment, qui communique avec la cour arrière et le pigeonnier. Au fond, l'escalier de service avec marches en tomette et structure en bois et la petite mezzanine, vestige de façade avalée par les transformations successives.
L'étage
Le palier avec sol en comblanchien donne accès, à droite, à une pièce distincte avec plafond à moulures en stuc et rosace centrale, sol en tomette hexagonale et une cheminée Louis XV flanquée de deux portes-fenêtres avec garde-corps de balconnet en fer forgé ouvragé et volets intérieurs. Partiellement rénovée et aménagée en bureau, cette pièce communique avec le studio, dans la tour est, avec bibliothèques et lambris en bois de chêne décapés et minutieusement restaurés, et plafond voûté.
À gauche du palier et en enfilade, deux chambres lumineuses avec sol en parquet en point de Hongrie, cheminées et vue sur le jardin, ainsi qu'une salle d'eau logée dans la tour ouest, avec voûte en moellon et cabinet de toilette. La deuxième chambre donne accès à l'escalier de service et à la buanderie.
Les combles
L'escalier se poursuit, dissimulé par une porte néoclassique à deux vantaux en chêne massif surmontée d'un arc en plein cintre. Il mène à un palier couvert de grandes dalles de pierre blanche qui dessert deux espaces non aménagés. Ces surfaces, autrefois réservées à l'hébergement du personnel, constituent aujourd'hui d'authentiques greniers. Le premier, bien que recouvert d'un isolant, laisse apparaître la charpente et a conservé son sol d'origine en tomette carrée. Le second demeure dans son état originel. Quatre pièces supplémentaires se partagent le reste de l'étage. Trois, dont une plus grande, sont dotées de planchers en lames de pin. Le studio, situé dans la tour est, présente une cheminée et un sol en parquet demi-Versailles. La dernière pièce, au sol en tomette carrée, ménage une vue sur le jardin par une lucarne.
La cave
La maison est édifiée sur une cave remarquable par sa voûte en berceau et une citerne creusée dans la roche, datant du 14e s., qui récupère l'eau des toitures. Détail patrimonial notable, la présence d'une porte condamnée, qui donnait autrefois accès à un souterrain menant à une folie, structure encore visible depuis la propriété.

Le jardin

Orienté plein sud et ceint de murs en pierre, d'une superficie d'environ 600 m², à la fois jardin d'agrément et potager, il comprend des allées enherbées, des massifs où se côtoient arbustes ornementaux dont des hortensias, buddléias, lilas et rosiers, et un espace où poussent herbes aromatiques et légumes variés. Çà et là, des arbres fruitiers, prunier, cognassier et groseillers, complètent les plantations. Au fond du jardin une fabrique en rocaille du 16e s. forme une toile de fond ornée de pierres percées et niches ovales.

Le colombier

Entièrement restauré, il s'élève sur plusieurs niveaux. À la base, la porte d'entrée en bois est surmontée d'un linteau en pierre. Au sommet du toit en poivrière figure un lanternon orné d'un épi représentant une colombe.

Ce que nous en pensons

Un équilibre rare entre intimité et connectivité. Une demeure historique, fruit d'une restauration méticuleuse, qui n'attend plus que les touches finales de ses futurs propriétaires pour révéler tout son potentiel, notamment des combles et leur vue imprenable sur la vallée environnante. Idéale comme maison de famille, elle conjugue le confort des grands espaces d'une maison de campagne, la vie animée d'un village et l'intimité d'un jardin clos de murs. Fleurey-sur-Ouche, avec sa situation privilégiée, procure la tranquillité d'un cadre naturel unique tout en restant proche de Dijon et des prestigieux vignobles bourguignons. Au final, une propriété combinant harmonieusement histoire, nature, gastronomie et culture, faisant du Vieux Logis un lieu unique de résidence.

740 000 € Honoraires de négociation inclus
705 000 € Honoraires exclus
5% TTC à la charge de l'acquéreur


Voir le Barème d'Honoraires

Référence 133438

Surface cadastrale 829 m2
Surface du bâtiment principal 310 m2
Nombre de chambres 5

Nombre de lots 1

Aucune procédure en cours menée sur le fondement des articles 29-1 A et 29-1 de la loi n°65-557 du 10 juillet 1965 et de l’article L.615-6 du CCH

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Conseiller
Vallée de l'Ouche

Irene Aristeguieta +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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