Situation
Dans le centre de la Côte-d'Or, à 15 min à l'ouest de Dijon, capitale de la Bourgogne et cité internationale renommée pour sa gastronomie, son vin, son héritage historique et sa douceur de vivre, la maison est implantée au sein du village résidentiel de Fleurey-sur-Ouche, établi dans la vallée de l’Ouche. S'y trouvent des éléments patrimoniaux remarquables parmi lesquels la villa gallo-romaine ayant appartenu à Florus, qui a donné son nom au bourg, et une résidence des premiers ducs capétiens de Bourgogne au 11e s. La commune dispose aujourd'hui de tous les services et commerces nécessaires à la vie quotidienne : boulangerie, supermarché, station-service, cabinet médical, pharmacie, écoles maternelle et élémentaire. La proximité de Dijon et son dense réseau autoroutier et ferroviaire avec la gare TGV de Dijon-Ville permettent de rejoindre aisément Paris, Lyon et Genève.
Description
Construit sur les fondations d'une maison forte du 14e s., le Vieux Logis était à l'origine tourné vers la basse-cour qu'incluait la propriété. Le domaine, réduit lors de plusieurs successions et divisions, dont un dernier fractionnement dans une période récente qui a séparé la résidence en deux, regarde désormais vers le jardin, clos de murs, vers sa fabrique ainsi que, plus loin, vers la vallée et Urcy.
Accessible une fois le portail en fer forgé du 19e s. franchi et le jardin traversé, la maison est élevée de deux niveaux sur caves. Le rez-de-chaussée, de construction voûtée, témoigne des origines médiévales de l'édifice. La façade, avec un corps central flanqué de deux tours carrées, est symétrique depuis la construction de la tour orientale au 17e. s., à l'image de sa jumelle avec toit en pavillon. La pierre de lave de la toiture a été remplacée par des tuiles ; les façades en pierre de Bourgogne en appareil allongé, qui ont été rénovées à joints beurrés, sont rythmées par les fenêtres de l'étage, bordées chacune d'un petit balcon à garde-corps en fer forgé, une lucarne avec ailerons à volute couronnant la façade principale, flanquée au niveau sous toiture et de chaque côté d'une fenêtre à arc surbaissé.
Enfin, la limite occidentale de la propriété est marquée par un colombier, coiffé d’un toit en poivrière.
La maison
Le rez-de-chaussée
La porte d'entrée en chêne, surmontée d'une glycine, s'ouvre sur un vestibule d'où part un escalier voûté, avec marches balancées en pierre de taille blanche, le principal de l'habitation. À droite se trouve un salon, grande pièce à voûte d'arêtes au sol revêtu d'un parquet à point de Hongrie et aux murs couverts de lambris en bois. Au centre, entre deux fenêtres, se dresse une cheminée en marbre Louis XV. Une demi-cloison sépare l'espace d'un petit bureau avec plancher sur liteaux et un poêle. Une porte permet d'accéder à la tour est, avec sa voûte en moellon et sa fenêtre donnant sur le jardin. À gauche, se tient une pièce en longueur sous une voûte en moellon à arcs visibles stabilisée au mortier, orientée plein sud avec vue sur le jardin, qui abrite la cuisine, entièrement rénovée et équipée récemment. Plus loin, la tour ouest abrite une salle d'eau avec toilettes et, dans le volume d'une ancienne cuisine, le vestibule postérieur, au sol en carreaux de ciment, qui communique avec la cour arrière et le pigeonnier. Au fond, enfin, se trouvent un escalier de service en bois avec marches couvertes de tomettes et une petite mezzanine, vestige d'une façade qui a été avalée par les transformations successives.
L'étage
Un palier au sol en comblanchien donne accès, à droite, à une pièce distincte avec plafond à moulures en stuc et rosace centrale, sol couvert de tomettes hexagonales et cheminée Louis XV, flanquée de deux portes-fenêtres avec volets intérieurs, petit balcon et garde-corps en fer forgé ouvragé. Partiellement rénovée et aménagée en bureau, la pièce communique avec un studio, dans la tour est, aménagé de bibliothèques, décoré de lambris en bois de chêne, qui ont été décapés et minutieusement restaurés, et surmonté d'un plafond voûté.
À gauche du palier et en enfilade, deux chambres lumineuses, avec sol en parquet à point de Hongrie, cheminées en marbre et vue sur le jardin, ainsi qu'une salle d'eau à voûte en moellon, logée dans la tour ouest, avec toilettes. La deuxième chambre donne accès à l'escalier de service et à une buanderie.
Les combles
L'escalier se poursuit, dissimulé par une porte néoclassique à deux vantaux en chêne massif surmontée d'un arc en plein cintre. Il mène à un palier couvert de grandes dalles de pierre blanche, qui dessert deux espaces non aménagés. Ces surfaces, autrefois réservées à l'hébergement du personnel, constituent aujourd'hui d'authentiques greniers. Le premier, bien que protégé d'un isolant, laisse apparaître la charpente et a conservé son sol d'origine en tomette carrée. Le second demeure dans son état originel. Quatre pièces se partagent le reste de l'étage. Trois, dont une plus grande, sont dotées de planchers à lames de pin. La dernière pièce, au sol en tomette carrée, ménage une vue sur le jardin par une lucarne. Enfin, le studio, situé dans la tour est, présente à ce niveau une cheminée et un sol en parquet demi-Versailles.
La cave
La maison est édifiée sur une cave remarquable par sa voûte en berceau et une citerne creusée dans la roche, datant du 14e s., qui récupère l'eau des toitures. Détail patrimonial notable : la présence d'une porte condamnée, qui donnait autrefois accès à un souterrain menant à une folie, structure encore visible aujourd'hui.
Le jardin
Orienté plein sud et ceint de murs en pierre, d'une superficie d'environ 600 m², à la fois jardin d'agrément et potager, il est structuré par des allées enherbées, des massifs où se côtoient arbustes ornementaux dont des hortensias, buddléias, lilas et rosiers, enfin un espace où poussent herbes aromatiques et légumes variés. Çà et là, des arbres ou arbustes fruitiers, notamment un prunier, un cognassier et des groseilliers, complètent les plantations ornementales et potagères. Au fond du jardin, une fabrique en rocaille du 16e s. forme une toile de fond ornée de pierres percées et de niches ovales.
Le colombier
Entièrement restauré, il est élevé de plusieurs niveaux. À sa base, la porte d'entrée en bois est surmontée d'un linteau en pierre. Enfin, au sommet de son toit en poivrière, figure un lanternon orné d'un épi représentant une colombe.
Ce que nous en pensons
Un équilibre rare entre intimité et connectivité. Une demeure historique, fruit d'une restauration méticuleuse, qui n'attend plus que les touches finales de ses futurs propriétaires pour révéler tout son potentiel, notamment des combles et leur vue imprenable sur la vallée environnante. Idéale comme maison de famille, elle conjugue le confort des grands espaces d'une maison de campagne, la vie animée d'un village et l'intimité d'un jardin clos de murs. Fleurey-sur-Ouche, avec sa situation privilégiée, procure la tranquillité d'un cadre naturel unique tout en restant proche de Dijon et des prestigieux vignobles bourguignons. Au final, une propriété combinant harmonieusement histoire, nature, gastronomie et culture, faisant du Vieux Logis un lieu unique de résidence.
740 000 €
Honoraires de négociation inclus
705 000 € Honoraires exclus
5%
TTC à la charge de l'acquéreur
Référence 133438
Surface cadastrale | 829 m2 |
Surface du bâtiment principal | 310 m2 |
Nombre de chambres | 5 |
Nombre de lots | 1 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.