Situation
Dans le Tarn, au sein du triangle d'or formé par Albi, Cordes et Gaillac, à 1 h de l'aéroport de Toulouse et à 20 min d'Albi, la maison est implantée dans l’une des plus anciennes bastides d’Occitanie, sur le versant sud de la cité, fondée en 1222 par Raymond IV, comte de Toulouse.
Enroulé sur la crête rocheuse du Puech de Mordagne, le village médiéval de Cordes-sur-Ciel offre du haut de ses remparts des vues imprenables sur la vallée du Cérou. Dans ses ruelles pavées, des maisons séculaires à l'architecture unique côtoient les ateliers d'artistes et d'artisans. À ses pieds, s'étendent de longs plateaux schisteux ainsi qu'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Et, tout autour, une abondante végétation enveloppe le village perché, site touristique très apprécié tant que refuge privilégié.
Description
Édifiée probablement au 14e s., la bâtisse est élevée sur trois niveaux, la façade tout en pierres aux tons dégradés d'ocre est flanquée d'une tour. Typique des maisons de village à Cordes-sur-Ciel, elle compte un rez-de-jardin en terrasse, un rez-de-chaussée et un étage, surmonté de combles. Les baies, simples, protégées par des contrevents en bois peint, ont été minutieusement restaurées. Le toit à deux pentes en tuile canal est souligné par une double génoise. Depuis la rue, l'accès par la cour intérieure, végétalisée des deux côtés et bordée de murs en pierre, constitue l'entrée principale. Une confortable terrasse carrelée et couverte par la continuité d'un pan du toit borde la demeure.
La maison de village
Le rez-de-chaussée
De larges baies vitrées ouvrent sur un hall d'entrée, avec carrelage rustique au sol et hauteur sous plafond de plus de 6 m, un escalier en bois menant aux chambres à coucher à l'étage. Le salon-salle à manger qui occupe une large partie du niveau constitue un véritable lieu de vie, agrémenté d'une cuisine ouverte et totalisant une surface de 75 m². La spacieuse pièce bénéficie de murs en pierre flanqués d'une grande cheminée, de solives au plafond ainsi que d'une abondante lumière et d'une vue infinie.
Le rez-de-jardin
Dans la pièce de vie, un large escalier en bois abrité par la tour dessert un bureau, où des poutres également en bois marquent le plafond et où le sol est recouvert de larges tomettes anciennes. De là, une porte accède à un immense garage.
L'étage
Dans la tour se trouve une premier chambre à coucher avec salle de bain. Un long corridor surplombant le hall d'entrée distribue trois autres chambres au sol parqueté recouvert ici et là de moquettes, chacune associée à une salle de bain ou de douche privative.
Les combles
Vastes combles car étendus sur une surface d'environ 155 m², ils sont à aménager entièrement pour valoriser leurs murs à pierre vue, leur charpente apparente, leur sol parqueté ainsi que, bien sûr, leurs spacieux volumes.
Le jardin
Il se situe dans la partie arrière de la propriété. La pente a été largement utilisée pour créer avec un souci d'unité un jardin en terrasses. Des haies aux essences diverses forment une clôture naturelle et une allée pavée bordée de murets en pierre sèche se détache de parterres enherbés depuis lesquels s'élèvent des arbres et arbustes de multiples variétés.
Ce que nous en pensons
Une maison qui s'insère parfaitement dans le centre historique d'un village dont la renommée tant que les singularités architecturales ne se démentent pas. Malgré quelques travaux de rafraîchissement qui seront à prévoir dans l'ensemble des chambres, l'habitation est spacieuse et laisse encore de beaux volumes à réinventer. Les lieux ne manquent pas de caractère, les matériaux de noblesse et les espaces de respiration. Il ne restera aux futurs occupants qu'à s'approprier par leurs apports singuliers la fière bâtisse séculaire.
Référence 692589
Surface cadastrale | 625 m2 |
Surface du bâtiment principal | 330 m2 |
Nombre de chambres | 4 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.