Situation
Implantée dans le triangle d’or de la campagne gersoise, si bien nommée la « Petite Toscane » française en écho à ses paysages vallonnés, la propriété se trouve à Lectoure, célèbre ville thermale du Gers où tous les commerces et services essentiels sont disponibles. Halte du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, la ville réserve à ses 3 600 habitants une ambiance de vie conviviale, chaleureuse et cosmopolite. Le marché hebdomadaire et l'abondance des producteurs locaux, les nombreuses boutiques de qualité et les manifestations culturelles qui ponctuent l'année raviront les plus épicuriens. Le climat, doux, est idéal pour la qualité de vie qui est recherchée de nos jours.
Agen et la gare TGV se situent à 35 km. Un autobus assure la liaison plusieurs fois par jour. Il est possible de rallier Paris en à peine plus de 3 h en train. Enfin, une centaine de kilomètres séparent la propriété de Toulouse et son aéroport international, 160 km de Bordeaux.
Description
Orientée vers les remparts sud, elle comprend une tour médiévale acquise par l'occupant actuel en l'état de ruine dans les années 2000, un jardin établi sur deux niveaux et une dépendance reconstruite pour partie en bois. Le corps de logis principal est érigé en position dominante, accessible par un escalier en pierre, au second plan d'un jardin et d'une terrasse qui agrémentent sa façade sud. Au nord, une étroite aile se dresse en retour d'équerre sur un patio. Équipé d'un puits, séparé en deux par un haut mur, ce dernier prend place au centre des différentes bâtisses qui s'entremêlent dans la partie centrale de l'ancienne cité et permet d'accéder à une cave ainsi qu'à des toilettes. Malgré les mitoyennetés typiques des édifices des centres-villes d'époque médiévale, l'habitation bénéficie d'un calme absolu, ne souffre d'aucune nuisance de vis-à-vis et jouit d'une vue sur le paysage qui s'étend jusqu'aux Pyrénées.
L'habitation
La bâtisse d'environ 270 m² habitables, exposée au sud, se présente tout en hauteur, mitoyenne de part et d'autre. Édifiée dans un appareillage de moellons massifs réglé et allongé, jointé à la chaux, elle est élevée de quatre niveaux sous une toiture à deux pans en tuile canal dans laquelle une large verrière a été créée. Flanquée d'une tourelle carrée à l'enduit de chaux ocre patiné qui laisse entrevoir un imposant chaînage en pierre de taille, la façade est percée de quatre baies et d'une meurtrière. Les plus hautes prennent place sous d'élégants linteaux en pierre de taille et légèrement cintrés. Les vantaux avec grands carreaux à double vitrage sont protégés par de lourds contrevents en bois. Une terrasse au sol couvert de tomettes agrémente le troisième étage. Un auvent lui assure l'ombre nécessaire aux beaux jours.
Le rez-de-chaussée
Un escalier de pierres conduit à un jardin aménagé et paysagé de diverses essences au niveau supérieur. Une allée dallée qui longe un haut mur couvert d'un gracile et odorant jasmin permet d'accéder à une terrasse pour partie abritée, d'environ 15 m². Les platanes, lauriers-roses et acanthes, formant un cadre champêtre qui se combine visuellement avec celui des maisons voisines, garantissent une agréable fraîcheur en été. L'entrée dans la bâtisse se fait par une double porte vitrée qui ouvre sur une vaste cuisine aux couleurs chatoyantes. De là, un large escalier maçonné débouche sur un niveau intermédiaire qui surplombe l'espace de réception à la hauteur sous plafond de près de 6 m. Le sol pavé de dalles en terre cuite, les murs en pierre apparente et des corbeaux sur l'un d'entre eux caractérisent le double espace, central dans l'habitation. Enfin, une arrière-cuisine apporte à la fonctionnalité des lieux.
Le premier étage
Ouvert sur l'espace cuisine, il communique avec le patio ainsi qu'avec l'aile en retour d'équerre qui complètent l'habitation au nord de toilettes et d'une cave. Un ancien puits et un sol en pierre parachèvent l'ambiance pittoresque qui se dégage de la petite cour. Un escalier au style contemporain et à triple quart tournant avec paliers intermédiaires s'élance jusqu'au dernier étage. Ses marches en bois ajourées comme sa rambarde en bois et métal, dessinées par l'actuel occupant puis réalisées sur mesure, apportent une touche de modernité à l'habitation, préservent la lumière qui se distille d'un niveau à l'autre et permettraient d'accueillir au besoin un ascenseur en son centre.
Le deuxième étage
Au centre de l'habitation, trois petites volées d'escalier mènent du deuxième au troisième niveau, à l'ambiance particulière. Il s'agit d'un plateau aménagé en un salon d'une surface conséquente, lumineux et à la décoration travaillée. Agrémenté d'une cheminée monumentale au manteau de pierres de taille claires, mise en valeur par un sol en dalles de terre cuite, il est traversant et présente un niveau de confort digne des demeures les plus nobles. Un plafond en lames de bois, une niche en pierre et une petite garde-robe aménagée dans la tourelle sont autant de détails qui contribuent à renforcer l'atmosphère singulière de la pièce. La terrasse jouit quant à elle d'un point de vue sur les jardins clos, plantés de cyprès, d'oliviers, de bambous, et sur les toitures environnantes qui s'enchevêtrent, non sans rappeler les villages provençaux, avec en toile de fond les Pyrénées. Passé la profondeur du mur du bâti de plus d'1 m qui rappelle les origines médiévales du logis, un dégagement aux hautes doubles portes moulurées conduit à une salle d'eau équipée d'une douche à l'italienne en alcôve qui prend place dans l'aile nord.
Le troisième étage
D'une hauteur sous plafond rampant d'environ 6 m au faîtage, baigné de lumière par une large verrière équipée d'un store tamisant, il bénéficie d'une vue époustouflante sur la vallée et procure la sensation d'être perché au-dessus du monde. Un parquet recouvre le sol et fait écho aux lames de bois qui doublent le plafond. Au nord comme au sud, les murs et encadrements en pierre soulignent les ouvertures, notamment la haute baie de la façade principale qui cadre le paysage tel un tableau. Comme à l'étage inférieur, une baignoire sur pied trône dans l'alcôve d'une salle de bains aménagée dans l'étroite aile nord de la bâtisse.
La dépendance
Petite maison annexe d'une surface au sol d'environ 70 m², elle abrite l'entrée de la propriété, un garage masqué derrière de lourdes portes automatisées en bois, un rangement ouvert sur la cour et un espace à l'étage qui ne demande qu'à être terminé suivant l'usage alloué. Transformé par l'adjonction d'un étage bardé de bois, le bâti se distingue par l'esprit chalet qu'il propose côté cour, comme à l'intérieur avec une poutraison massive, un parquet et des cloisons de bois. Seul un escalier reste à prévoir afin de rendre les lieux parfaitement fonctionnels. S'ouvrant sur la cour gravillonnée en contrebas, à bonne distance et en vis-à-vis de l'habitation principale, l'édifice jouit d'une pleine indépendance ainsi que d'une lumière assurée par plusieurs baies au nord comme au sud.
Une pièce aménagée à l'opposé de la cour abrite des sanitaires ainsi que la chaudière à gaz de la maison principale.
Ce que nous en pensons
Perché dans un nid d'aigle, à l'écart de l'animation de la cité qui se rejoint pourtant en quelques pas : voilà la sensation de qui se trouve dans les vastes étages d'un seul tenant de la bâtisse. La configuration actuelle de l'escalier conviendrait à l'installation d'un ascenseur pour ceux que la montée des étages dérangerait. Ouvert par la vue infinie qui se dessine à travers ses baies et depuis sa terrasse, le lieu est propice à la détente et à la création. Atypique par certains partis pris de restauration du bâtiment, la demeure est confortable et se prête à de chaleureuses tablées. La palette de couleurs et les matériaux déclinés aux différents niveaux en assurent l'harmonie. L'habitation compte parmi les lieux dont la rénovation aura su préserver au mieux le caractère et l'histoire tout en soulignant ses singularités.
Référence 518038
Surface cadastrale | 430 m2 |
Surface du bâtiment principal | 270 m2 |
Nombre de chambres | 2 |
Surface des dépendances | 130 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.