À Tarascon, des bâtiments conventuels du 17e s. reconvertis en maison
avec cour-jardin, piscine, studio indépendant et vue panoramique
Tarascon, BOUCHES-DU-RHONE paca 13150 FR

Situation

Dans Tarascon intra-muros, cité provençale qui a su conserver un riche patrimoine architectural issu de son passé militaire et religieux.
Pas moins d'une dizaine de monuments classés MH, dont un château médiéval autrefois résidence du roi René ; une caserne dont le manège est, avec ceux de Saumur et de Fontainebleau, l’un des seuls rescapés de ce type ; une collégiale gothique, lieu de pèlerinages miraculeux.
Parfaitement ajustée à la vie actuelle dans sa diversité, la ville compte aujourd’hui deux collèges dont un privé, un lycée, un hôpital, un célèbre marché, des commerces, des lieux culturels, une gare ferroviaire et routière.
À 10 min de la gare d'Arles qui permet de rejoindre Paris en TGV, à 15 min environ des gares TGV d'Avignon et de Nîmes, à 40 min de Marseille et de son aéroport international.

Description

La maison se trouve dans le voisinage immédiat de l’un des monuments religieux les plus emblématiques de la cité : la chapelle de la Persévérance. La façade du lieu de culte constitue une expression exemplaire de l'architecture baroque avec son portail en cintre surbaissé, encadré par deux pilastres à chapiteaux ioniques agrémentés de guirlandes de fleurs et d'un entablement avec architrave à trois faces, frise et corniche sur modillons.
La maison et ses dépendances, directement accolées à la chapelle, laissent peu de doutes quant à son affectation originelle de bâtiment conventuel. La maison en conserve d’ailleurs toujours quelques traces, surtout dans le décor des voûtes du rez-de-chaussée.
Fondée en 1677 pour accueillir les "filles de mauvaise vie", la chapelle et l’établissement qui lui était attaché furent confiés aux bons soins des sœurs de Notre-Dame du Refuge. Comme la plupart des établissements de ce type, issus du régime de la commende royale, cet énième "couvent des filles repenties" fut un échec moral retentissant et se transforma assez rapidement en un "lieu de perdition" célèbre. Un demi-siècle à peine lui fut nécessaire pour passer du statut de couvent à celui de bordel. Tant et si bien que ce lieu très repéré fut contraint de fermer sur ordonnance royale, dès l’avènement de Louis XVI en 1774, une bonne quinzaine d’années avant la Révolution. En 1803, sous le Premier Empire, les modestes bâtiments conventuels que comportait l‘établissement furent vendus comme biens nationaux à usage d’étables. Ce sont eux que l’on retrouve en partie dans la maison actuelle.
La chapelle, quant à elle, fut affectée au catéchisme dit de "persévérance", un enseignement approfondi des écritures que suivaient autrefois les enfants après leur communion solennelle – histoire dont son nom actuel porte témoignage.
Aujourd‘hui, elle abrite plusieurs fois par an des expositions d'art contemporain qui fournissent les rares occasions de la visiter et de contempler son riche décor baroque.

La maison principale

Édifiée dans une rue piétonne très calme, adossée à la chapelle avec laquelle elle communiquait autrefois, la maison orientée au sud-est s’élève de deux étages sur rez-de-chaussée. La façade en pierre des carrières de Fontvieille comporte deux fenêtres cintrées par étage, avec persiennes au premier et contrevents en bois plus opaques au deuxième. Le toit à deux pans est en tuile canal. L'entrée s'effectue depuis la rue par une porte en bois surmontée d'une imposte vitrée avec ferronnerie, qui ouvre sur le vestibule du rez-de-chaussée.
D’allure modeste, la maison cache bien son jeu et son confort intérieur. Plus grande qu’elle ne paraît, elle se déploie en neuf pièces : une cuisine, une salle à manger, un salon, quatre chambres à coucher et deux salles de bains.
Au rez-de-chaussée, le plafond à voûtes quadripartites du 17e s., ornées d’une clef centrale encadrée d’une moulure, affirme l’appartenance religieuse de l’édifice. La cheminée du 18e s. à manteau et à trumeau de pierre sculptée, les sols en granito terrazzo ancien ou en carreaux ciment et les plafonds à la française attestent la transformation plus tardive du bâtiment en maison particulière.
Les niveaux supérieurs sont desservis par un escalier maçonné avec garde-corps en fer forgé et main courante en bois. Quatre chambres à coucher carrelées ou parquetées, aux murs chaulés de blanc, dont deux avec cheminée, et deux mansardées, se partagent les étages avec leur salle d’eau au sol en béton ciré.
Au niveau des combles, une terrasse romaine, semi-couverte, d'une vingtaine de mètres carrés, abrite une salle de sport en plein air avec vue panoramique sur la ville.

La cour-jardin et le bassin-piscine

D’une superficie d'environ 200 m², une cour-jardin qui ne souffre d'aucun vis-à-vis est protégée par les murs de la maison, qui furent ceux des bâtiments conventuels attenants à la chapelle et que recouvrent en partie vigne vierge et jasmin. Le jardin aujourd'hui très minimaliste a été plus fourni dans le passé et pourrait l'être de nouveau à l'avenir.
Un bassin central à usage de piscine, de dimensions restreintes – 3 m x 2 m environ –, inattendu en plein centre-ville, constitue l'élément central de la cour, dont la fraîcheur bénéficie à l'ensemble des chambres qui le regardent.
Ce clos assez hétéroclite, mélange des éléments d'architecture très disparates : fenêtre cintrée médiévale, haute fenêtre à petits carreaux du 18e s., petite lucarne, escalier extérieur, fragment de voûte, arcature. Inspiré par l'esprit de l'habitat arabo-andalou traditionnel lors de sa restauration dans les années 2000, l'ensemble prend ainsi les allures d'un riad où ombres et lumières se jouent des formes.

Le studio et les chambres en dépendance

À l‘opposé de la maison, fermant le clos au sud, un studio d'environ 26 m², de plain-pied avec entrée indépendante sur la rue, dispose d’un accès à la cour et au bassin. Aménagé de façon résolument contemporaine, avec un parti pris omniprésent de noir et blanc, son coin douche-toilettes et son comptoir cuisine équipé du strict nécessaire le destinent particulièrement à un jeune adulte ou à des locataires de passage. La petite habitation permet de participer à la vie de la maison autour du bassin comme de s'en isoler en préservant son indépendance grâce à l'accès par la rue.
Enfin, à l'opposé du studio, l'escalier extérieur qui enjambe l'arcature dans la cour dessert en étage deux chambres d'appoint pour amis, aux murs chaulés de blanc et au sol couvert de béton ciré.

Ce que nous en pensons

Une maison aux histoires multiples devenue habitation à usages multiples : pied-à-terre, lieu de vie pour une famille, chambres d'hôtes, investissement locatif, elle se prête à bien des rêves et des fantaisies.
Son calme inespéré – vu la proximité de l'épicentre de la cité, à moins de 100 m – frappe dès que l’entrée dans le jardin, où seuls le chant des oiseaux et les clapotis de l‘eau sont perceptibles. Le bassin est aussi l'un des atouts majeurs du lieu et une alternative appréciable aux après-midi à la plage – dont il faut rappeler qu’elle se rejoint en moins de 40 min.
Un refuge citadin idéal dans une ville aux attraits divers.

580 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 494638

Surface cadastrale 210 m2
Surface du bâtiment principal 220 m2
Nombre de chambres 7
Surface des dépendances 16 m2
dont aménagées 16 m2



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Avignon et Alpilles

Francis Rousseau +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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