Situation
En région Occitanie, dans le Terrefort ariégeois, la bastide de Saint-Ybars est implantée au sein de l'aire d'attraction de Toulouse, avec son industrie aéronautique, son bassin d'emploi, ses universités et institutions culturelles renommées. Implantée au 13e s. comme en témoigne l'église forteresse classée et les vestiges de remparts de la commune, elle forme le premier bourg fortifié érigé par Roger IV, comte de Foix, et Pierre de Dalbs, seigneur abbé de Lézat, à une époque de tension entre les châtellenies locales et le pouvoir royal. C'est aujourd'hui une commune rurale assez dynamique et qui, inscrite dans le bassin de vie de Lézat-sur-Lèze, dispose d'une école, d'un collège, de commerces et de restaurants ainsi que de toutes les commodités. Au pied de la colline s'étend un lac, où se baigner et se restaurer. Foix et Saint-Girons sont à 35 km.
Description
Deux entrées distinctes assurent l'accès à la propriété, côté rue et côté remparts. Dans la continuité de la maison, élevée de deux niveaux sur cave et sous combles, est accolée une construction médiévale reliée par une coursière à un bâtiment, qui abritait autrefois une écurie et donne sur la promenade du rempart. Les deux logis sont de facture traditionnelle, avec des murs en brique et en pierre coiffés de toitures de tuiles canal.
Enfin, un jardin clos, ceinturé par la maison d’un côté, par un mur de pierre de l’autre, forme un espace préservé des regards tandis qu'un second jardin, d'une superficie de 575 m², est accessible par un escalier qui descend le long du rempart.
La maison
Elle comprend un rez-de-chaussée, un étage, une cave et un grenier. La façade, dont la modénature signe le noble statut, est parfaitement symétrique. Elle est recouverte d’un parement enduit récent qui laisse paraître par endroits un appareil de briques foraines, lesquelles se retrouvent dans les chaînages d'angle, le bandeau d'étage ainsi que la corniche ornée de pilastres, bordant la toiture, en tuiles traditionnelles typiques de la région. Les baies sont également encadrées de briques et surmontées de linteaux dont les clés en saillie sont caractéristiques de l’Occitanie ; les appuis de fenêtres sont en pierre.
Le rez-de-chaussée
La porte d’entrée s'ouvre sur un large dégagement, un escalier et un couloir au sol couvert de carreaux anciens en terre cuite sombre. Depuis le hall, un salon est accessible par une double porte moulurée en arc surbaissé. Comme pièce de réception, il est gratifié d'une décoration soignée : large cheminée avec manteau de marbre et trumeau encadré de pilastres et d’une frise, plafond encaissé et à demi cintré entouré de cimaises, soubassement recouvert de panneaux de bois moulurés. Une double porte assure la séparation avec la pièce attenante, une salle à manger rendue lumineuse grâce à ses baies, ouvrant sur la campagne. La décoration est simple et sobre, le sol couvert d'un parquet à point de Hongrie. Sur la droite s'ensuivent deux autres pièces en enfilade : la première, agrémentée d’une cheminée, peut faire office de salon d’été ou de chambre ; la seconde, pavée de carreaux, de salle de rangement. De l’autre côté du couloir, une grande cuisine à équiper abrite en son centre une longue cheminée à manteau de brique et de bois sculpté, dont l'âtre est suffisamment imposant pour permettre de préparer des cuissots à la broche aussi bien que de faire griller des châtaignes.
L'étage
Depuis le hall d’entrée, un escalier suspendu à retours permet d'accéder au second niveau d'habitation. Une balustrade en bois, remarquable par sa facture soignée et son ancienneté, témoigne de la période de construction de la maison ; sa jumelle trône d'ailleurs dans la maison Henri IV à Auch, dont les balustres sont décorés d’un profil datant du milieu du 17e s, de la période de transition entre les règnes de Louis XIII et de Louis XIV. À mesure de son ascension vers le grenier, la balustrade se fait plus basse, ménageant ainsi une perspective plongeante sur la cage d’escalier.
À son débouché, un couloir filant dessert les cinq chambres que compte l'étage. La plus spacieuse fait écho au salon du rez-de-chaussée ; sa porte palière est la première à apparaître dans le prolongement du mur de droite. La seconde porte ouvre sur une coursive étroite, vraisemblablement destinée jadis au service des domestiques, qui dessert trois chambres en enfilade, le long de la façade côté jardin. Chaque pièce à coucher est également accessible par une double porte qui la sépare des autres et dotée d'une cheminée en marbre ou en pierre blanche. De l’autre côté du couloir, la cinquième chambre est mitoyenne d’une salle d’eau. Enfin, en miroir avec le niveau inférieur, une porte vitrée ouvre sur une terrasse qui domine la campagne, depuis laquelle les montagnes se révèlent dans toute leur splendeur.
Les caves
Elles constituent une véritable curiosité, bien cachée dans le sous-sol de la propriété : creusées dans la colline, elles bénéficient de la fraîcheur qui se dégage de la roche tandis qu'un puits percé en soubassement procure en permanence une eau pure et cristalline.
Les dépendances
Sur le côté droit, un logis d’époque médiévale, avec son entrée indépendante, s'inscrit dans la même parcelle cadastrale que la maison. Porte et volets clos masquent les espaces qu'il abrite sur deux niveaux, pour l’heure désaffectés.
Dans le prolongement du couloir du rez-de-chaussée de l'habitation, file une coursière qui domine le jardin et offre ainsi un panorama remarquable, large et parfaitement dégagé, sur la chaîne des Pyrénées. Elle conduit à la seconde dépendance, constituée d'une pièce à l'étage, qui a antérieurement servi de bibliothèque, au-dessus de l'écurie en rez-de-jardin, en contrebas du niveau de la rue et du rez-de-chaussée.
Les jardins
Accessible par une galerie couverte, un premier jardin forme à l'avant un espace de détente enherbé, arbustif et intimiste, abrité des regards importuns. Il longe la façade à travers laquelle deux baies donnent accès au sous-sol de la maison et recouvre de ses foisonnantes plantes grimpantes le mur de clôture ainsi qu'une partie de la façade de la dépendance.
Le second, desservi par un escalier qui longe le rempart, est plus étendu, sur quelque 575 m². Il est également enherbé et très vert, ceint et protégé des regards par des haies de jeunes pousses.
Ce que nous en pensons
Un décor de film au cœur de l'Ariège, avec de nombreux témoignages historiques et patrimoniaux puis, tout autour, la nature. Saint-Ybars, bâtie sur la promenade du rempart, domine la campagne. Mais la bastide n'est pas seulement un décor : on y vit, et même remarquablement bien, à mi-chemin entre Toulouse et les Pyrénées, dans la région de l’Arize-Lèze, riche de ses nombreux sites d'attraction. La maison de maître, qui a accompagné l’histoire du village ariégeois, saura retrouver une seconde vie au prix de quelques travaux de rafraîchissement et d’équipement. Ainsi rénovée, la bâtisse fera assurément le bonheur d'une famille, d'amis ou d'hôtes de tourisme en mal de nature. Un lieu d'accueil idéal pour qui souhaiterait s'éloigner des nuisances urbaines et vivre dans un lieu chargé d'histoire au sein d'un environnement d'une inaltérable tranquillité.
Vente en exclusivité
305 000 €
Honoraires de négociation inclus
275 000 € Honoraires exclus
Forfait de 30 000 € TTC à la charge de l'acquéreur
Référence 446804
Surface cadastrale | 513 m2 |
Surface du bâtiment principal | 376 m2 |
Nombre de chambres | 7 |
Nombre de lots | 1 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.